[CANICULE] Mais faut pas s'énerver comme ça! ¤ Nuage d'Oreille & Petit Espoir - end

Les chatons, en plus d'être insupportables, brailleurs, casse-pieds, et emmerdeurs, étaient les privilégiés de cette canicule. En effet, leur mère était dans les premiers à manger: ils ne souffraient ainsi presque pas de la dénutrition, même si, en réalité, leurs corps étaient tout de plus amaigri du manque de protéines et autres compléments. Ils souffraient moins de la soif aussi, ou du moins, n'avaient pas à se priver pour faire boire autrui... puisque autrui, c'était eux.

Boule de Roc était ainsi très loin de se douter de la souffrance des apprentis et adultes durant cette canicule. D'autant plus qu'elle était née dans cette période, alors le reste, elle ne connaissait pas. Donc pour elle, voir des adultes prostrés, le regard vide, ou bien d'autres sur les nerfs, c'était la norme. Et elle ne se privait pas une seule seconde pour sortir sa tête de la pouponnière quand Papillon Blanc dormait.

Tiens d'ailleurs, voilà un ptit visage gris qui apparut à l'entrée de sa tanière. Et Boule de Roc se mit à tenter une nouvelle excursion du haut de son petit âge, à marcher très maladroitement en dehors de la pouponnière. Mais très vite, elle trébucha. Par réflexe, la petite se mis en boule et ... roule roule roule.

Jusqu'à se cogner contre quelqu'un.

"Ooooh coucou N'age d'Oh ! reiiiiiiiiille!"

Sa grande soeur adorée.

Spoiler:

Mais faut pas s'énerver comme ça !

Le petit ouvrit les yeux, et même si un seul voyait, en tournant la tête d'un côté puis LARGEMENT de l'autre il vit que sa sœur n'était plus contre lui. Lentement, il se tourna, rampant plus qu'il ne força à se lever. Son œil valide la cherchant. Au moins cet œil bleu brillant solitaire lui donner un point commun avec son père. Baillant à s'en décrocher la mâchoire, il sourit en découvrant que sa soeur venait de quitter la pouponnière, ayant juste eu le temps de voir la minuscule queue de cette dernière disparaître. Il envisagea de la suivre mais dès le début, il en revint à sa patte. Pas assez forte encore. Pas grave, il ronronna doucement.

Le chaton irait ensuite, pour commencer, il se retourna vers le ventre chaud de sa mère, y agrippant une tétine au parfum de lait plus fort et il s'y accrocha, usant d'une seule de ses deux pattes avant pour la malaxer, l'autre s'appuyant contre l'abdomen de temps à autre. Et ce n'est qu'une fois repu qu'il tenta de se dresser, juste assez pour se retourner et tomber, sans se plaindre toutefois, il entreprit de gravir la très légère pente afin de voir ce que tramait sa sœur. Même si il se rendait compte qu'il lui faudrait un petit peu de temps.

Mais faut pas s'énerver comme ça ! (12)


Ces dernières lunes avaient été horribles. Horriblement injuste, pour une chatte comme moi ! J'avais cru que la nuit où Nuage de Griffe et moi nous étions confiée, osant dire nos carences dans nos filières respectives -je fus celle qui avait le plus de mal d'avouer mes quelques, genre un ou deux, problèmes-. Au final, nous étions d'accord sur une même conclusion, ces entraînements n'étaient pas fait pour nous ! Voilà ! Ce n'était pas moi qui était trop mauvaise dans la voie du guérisseur, mais la voie du guérisseur qui était trop mauvaise pour moi ! J'avais repris confiance, et je pétillais de joie après qu'on ait demandé l'échange de nos apprentissages ! J'allais devenir guerrière en deux deux et j'allais tous les souffler ! En plus, j'avais Douce Orchidée en mentor ! L'ancienne lieutenante ET la mère de Nuage de Charbon ! La tricolore était furax et moi je brillais de mille feux. Tout allait bien mais... avec la chaleur et nos fourrures fournies, ma mentor ne voulait pas trop faire des entraînements intensifs. Je m'offusquai plusieurs fois, décidant alors de courir toute seule et de combattre contre des bouts de bois. Mais c'était effectivement épuisant. Sauf que je devais rattraper quasiment six lunes d'entrainement ! Je pensais qu'en deux lunes, ce serait fait mais... Aucun baptême en vue. Même Nuage de Moustache avait eu des échos de son baptême approchant, et pas moi ! Pourtant c'était MOI la meilleure de la portée, la meilleure des enfants de Pluie Battante ! Ça se voyait dans ses yeux, les yeux de Papa brillaient pour moi.

Jusqu'à il y avait une lune.

J'étais grande soeur ! On m'avait prévenue que des petits allaient arriver, mais Echo des Ruisseaux -avant mon changement d'apprentissage- m'avait confié qu'il ne fallait pas se réjouir trop vite. Nous vivions dans une période difficile, avec ce soleil qui épuisait tous les chats. Puis il avait raison sur un autre point, ma mère était une chatte fragile. Donc pas de réjouissance avec le jour j. Et là, deux chatons. J'étais contente ! Mais un petit avait beaucoup de problèmes. Là, je devins plus triste, mais promis à mon père que je lui donnerais le meilleur des exemples -c'était ce que j'étais après tout-. Et l'autre.. avait des oreilles pliées comme moi. Je la regardais perplexe. Elle me volait ma particularité ? D'accord, Plume Argentée les avait aussi, mais j'étais la seule des enfants de Pluie Battante à les avoir. Papa les aimait tellement qu'il m'avait même nommée après elles ! Je soupirai quand même quand j'entendis qu'elle se nommait Boule de Roc. J'étais la seule Oreille reconnue, encore heureux. Mais après réflexion, je me dis que ces deux boules pas encore poilue allait prendre toute l'attention de mon papa chérie, alors que je l'avais si difficilement récupéré après l'arrivée de sa nièce de coeur, Bouquet de Muguet.

Cela faisait une lune qu'ils étaient nés, ou deux. Je n'y faisais pas trop attention, je savais juste que dorénavant, Boule de Roc courrait partout. Ça prenait le temps de Maman, ça prenait le temps de Papa... et moi je devais mettre entièrement le mien dans l'entraînement. J'avais quinze lunes désormais. Quinze lunes ! Et TOUJOURS apprentie ! C'était horrible ! Et avec la chaleur, j'étais plus souvent envoyée en corvée "ramener de l'eau" que faire des combats. Me revoilà d'ailleurs partie en chercher. Jusqu'à ce que je me prenne encore les pattes dans quelques choses. ... Boule de Roc. Elle rayonnait de bonheur juvénile alors que moi, j'étais au bord de l'épuisement musculaire et mental. Je lui souris faussement, qu'on ne vienne pas me gronder que j'étais méchante avec mes petits frère et soeur. Je n'étais pas méchante, non non. Le bon exemple. Le bon exemple me disait qu'un chaton ne devait pas être dehors sans ses parents. Alors je ne profitai pas qu'elle bouge trop pour l'attraper et la ramener près de Maman.

" Non non, tu dois pas ch'ortir de la pouponnière. Interdit avant tes euh, deux, non, trois lunes ! "

Alors la ballottant par la peau du cou, je retournai à l'antre des reines, et quand j'allais rentrer, un autre petit museau sorti.

" Naaaaaan Petit Ech'poir ! Rentre ! "

Il bougeait moins vite, mais je n'avais pas le temps de gérer deux chatons !

Nuage d'Oreille
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Nori:

Ni une ni deux, je fus transportée dans les airs! Mes pattes moulinèrent dans le vide un bon moment, et j'essayais de me tordre tel un asticot pour regarder ma soeur, qui d'ailleurs miaulait :

" Non non, tu dois pas ch'ortir de la pouponnière. Interdit avant tes euh, deux, non, trois lunes ! "

Mon visage se renfrogna, et plus ma soeur s'approchait de la pouponnière, plus je gesticulais. Je finis par même donner des coups de patte dans son museau pour qu'elle me lâche!

"Mais moi jveux sortiiiiir ! "

J'essayai également de me balancer d'avant en arrière ou de gauche à droite. Ce qui est sympa chez un chaton, c'est sa souplesse. Et boule de roc ressemblait véritablement à un sacré ver de terre qui se mouvait à travers la terre, ou qui essayait d'esquiver les becs voraces des oiseaux.
Quoi qu'il en soi, sa poigne était ferme, Oreille ne m'écoutait pas, et nous étions déjà arrivées à l'entrée. Et c'est Petit Espoir qui pointait le bout de son nez. A sa vue je m'arrêtai de bouger, et esquissais un grand sourire.

"Youhouuuuuu Poipoir jsuis là hauuuuut!"

Finalement c'était rigolo d'être en l'air.

Mais faut pas s'énerver comme ça !

Petit Espoir était fier de lui, fier de sentir le soleil et ... Mais où était donc passé la lumière ? Il leva la tête, roulant à demi au passage, s'accrochant toute les griffes de sa patte avant valide et de ses arrières sortis. Et il vit sa très grande sœur qui tenait sa sœur. Ohohoh ! Comme ça devait être impressionnant de là haut !

- Roc ?

Et le chaton roula sur la pente douce en dehors de la pouponnière, entendant au passage son aînée qui lui demandait justement de ne pas sortir. Éch-poire ? Il se remit sur le ventre et protesta de sa petite voix.

- Espoir ! Pas Écheupwar !

Non mais voilà, elle était grande Nuache d'Oreille non ? Et pourtant, il souriait déjà, rigolant à voir Roc se balancer. Enfin à apercevoir sa masse sombre et un peu flou. C'est qu'il y avait tant de lumière ici ! Et puis il faisait chaud. S'était agréable. Et puis, ça devait être drôle de voir un peu dehors. Tout curieux et ayant déjà oublier l'ordre de la grande, il rampa doucement, observant de son seul œil le camp, ébahis.

- Ouhwaaaaa! C'est grand !

Et lui si petit s'imaginait malgré tout déjà parcourir le camp entier. C'est que, malgré ses problèmes, le chaton en avait, de l'espoir à revendre. Et comme beaucoup de petits, il s'imaginait même parfois être un grand chef, où au moins, un grand lieutenant sous la supervision de sa sœur, "Étoile de Roc"

Mais faut pas s'énerver comme ça ! (12)


Mais quelle boule de poils gigoteuse ! Elle pouvait pas se tenir tranquille celle - là ? Je grognai en espérant l'effrayer un peu et la calmer. Rien à faire, la petite se balançait de tous les sens, me faisait mal à la mâchoire, et donnait même des coups de pattes. J'étais fortement tentée de la secouer fort pour la sonner un peu, mais Papa et Maman m'arracheraient la fourrure si je faisais ça. Alors je pris BEAUCOUP sur moi pour ne pas m'énerver malgré les coups que je recevais sur mon museau. Arrivées à la Pouponnière, elle se calma pour ma plus grande joie, mais simplement parce qu'elle avait vu son frère sortir lui aussi, pour mon plus grand désespoir. Que faisais Maman ? Elle dormait ? Et les autres reines s'en foutaient ? Ça ne m'étonnerait pas qu'elles fassent toute la sieste en cette chaleur, espérant secrètement que les chatons fassent de même. Surprise, pas du tout !!

Le petit gris et blanc roula dehors, ses trois pattes empêchant le contrôle total de son corps. Le pauvre.. Mais là j'étais trop ennuyée par leurs présences que pour le prendre en pitié ! Il râla que j'avais écorché son nom. Ben tiens, j'aimerais bien t'entendre parler avec ta soeur dans la bouche. Les deux rigolaient de la situation, Roc profitant d'être suspendue en l'air et Espoir la regardant faire, avant de s'intéresser au reste du camp. Noon, ne va pas plus loin petit ver de terre ! ...Je ravalai un grognement. Ne pas s'énerver, ou on allait s'énerver sur moi.

Une idée germa dans mon esprit au vu de la situation. J'avais deux chatons gigoteurs, que faire pour entraver leurs plans ? Les faire entraver leurs plans ! Je mis mon plan en exécution. Je n'allais pas plus garder Boule de Roc dans ma gueule alors que je voulais clairement sortir m'entraîner pour ne rien perdre malgré la fatigue de la canicule. Alors j'approchai du sol pour la lâcher. Juste devant la truffe de Petit Espoir pour lui faire barrage. Et pour calmer l'autre agitée, je la lâchai malencontreusement un peu trop haut. Oh, rien de dangereux, une queue de souris je dirais. Mais assez pour qu'elle tombe sur ses fesses. La surprise devrait la calmer. Quand elle toucha le sol, je jouais la surprise, quoiqu'un peu blasée.

" Oh Roroc, je suis désolée ! Ma mâchoire pourtant super forte est fatiguée en ce moment. Ca va ? "

Question vide d'intérêt car dès qu'elle ouvrira la gueule, je les repousserai dans les pattes de Maman.

Nuage d'Oreille
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Nori:

Le sourire éclatant de Petit Espoir me fit ronronner de plus belle. Et me balancer encore plus fort. J'avais l'impression de pouvoir toucher le soleil!!! "Wouiiiiiiiiii soleiiiiil!" (Nous étions bien les seuls à être heureux en voyant le soleil.) Je ne me doutais en rien du plan machiavélique de ma soeur. J'étais en train de lever mes pattes vers le ciel, comme si je voulais le saisir quand de tout bleu... tout devint noir. Et... aïe! Mes pattes avaient violemment tapé le sol, et comme j'étais incapable de rester en équilibre avec cette énergie incontrôlée, je m'étalai sur la terre. Des picotements parcourent rapidement tout mon corps. Je levais la tête, Nuage d'Oreille étant à ce moment mon seul repère. Elle semblait étonnée, et cette fausse surprise fut suffisante pour déclencher une vague de stress dans mon corps. C'était donc anormal toutes ces sensations désagréables. Ca faisait... mal!

J'allais me mettre à pleurer quand je vis le visage de mon frère. Il ne devait pas être content, je lui gâchais la vue!

"Oh! tu vois rien!"

Et je rampais un peu plus loin pour lui laisser le plaisir de regarder dans le dehors.

"Immmmmmmmmmmmeeeeeeeeeeeense même!" répondis-je à mon frère, ignorant sans vraiment faire exprès la question de Nuage d'Oreille.

Mais faut pas s'énerver comme ça !

Il en était à admirer le camp quand il admira ... Roc ! Il recula en fronçant la truffe, surtout surprit avant de rire. Hé bah, c'est que même Oreille n'était pas la plus forte si elle parvenait pas à tenir Roc. A moins que Boule de Roc soit aussi lourd que ... Il devait essayer de soupeser une pierre, juste pour voir tient ! Oh sur qu'il trouvait sa frangine bien lourde quand elle s'endormait à demi sur lui et tout à la fois, elle lui tenait bien chaud et ... Et il était toujours parvenu à se bouger pour que ce soit sa tête à lui qui soit sur elle non ? Et Roc justement. espoir se raidis en voyant dans ses yeux à elle un éclat de ... Il ne sut quoi car elle réagit en se découvrant en fait devant lui.

- Bha oui, t'étais devant.

Et il se mit à rire doucement, l'observant s'écarter juste assez pour qu'il n'est pas besoin de se tordre le cou, demandant au contraire. - Hé Oreille, y'a quoi de plus grand que le camp ? Parce que plus petit, il y avait lui. Si fragile et aussi, immobile, sans doute pour le plaisir de la novice car le chaton s'était enfin assis, redoutant de traverser tout le camp aujourd'hui. C'est que, sortir de la pouponnière l'avait déjà bien fatigué quand même. Mais il rester curieux. Et puis, il était content d'avoir sa très grande soeur aussi. C'est que, elle était déjà apprentie elle ! Elle devait en savoir des choses. Il se dévissa le cou pour la regarder, mais sa mauvaise patte voulu se posé en cet instant pour lui garantir l'équilibre et d'assis, il fini étaler, la truffe dans la terre meuble. Et c'est davantage la surprise que la douleur qui lui arracha une plainte pitoyable mais ... Hautement audible du fait.

Mais faut pas s'énerver comme ça ! (12)


Ses yeux se déformèrent, comme tout chaton subissant la douleur. Voilà, elle allait pleurer, j'allais appeler Maman pour qu'elle puisse la réconforter et je serais libre de retourner m'entraîner ! Plan parfait. Je gardais en moi mon sourire, juste le temps que les larmes viennent eeeeet...

Elle rayonnait. Pas moi. Quoi ? Elle était aussi distraite qu'un papillon ! Juste voir son frère et elle oublia sa chute et.. HrrrRggGGn. Bon, raté. Et je n'allais pas leur faire mal exprès. Aussi ennuyants qu'ils l'étaient actuellement -j'avais des choses bien plus importantes à faire !-, ils restaient mes petits frère et soeur adorés et qui m'adoraient. Ce dernier point était très important. Quelle guerrière, non, héroine frapperait des chatons ? Aucune, il me semblait bien. Mais dans mes idées de la guerrière parfaite prête à être chef, elle ne s'occupait pas des chatons. Les chatons piaillaient sur l'immensité du camp. Je restai assise, un peu blasée. Ce n'était rien du tout, le camp. Et Petit Espoir semblait l'avoir deviné.


" Plus grand que le camp ? Bien sûr ! C'est rien du tout, le camp, comparé à tooouuuutes nos terres. Et plus grand encore, c'est l'ensemble des Quatre Clans, prenant en compte Rivière, Forêt, Landes et Marécages. Toutes ces teeeeerres... Remplies de plein de chats dangereux et méchants. Vous saviez qu'au clan de l'Ombre, ils mangeaient leurs chatons désobéissants ? "

Oui, bon, c'était faux. Mais c'était comme cela qu'on apprenait aux petits les dangers des autres clans. Et puis, c'était comme ça qu'ils iront s'abriter dans les pattes de Maman, bingo !

Nuage d'Oreille
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Nori:

Mon frérot posa une question méga intéressante à grande soeur! Wow mais c'est qu'il est super intelligent à penser à tout comme ça! Ca m'intéressait aussi! Je voulais faire volteface pour m'assoir à côté de Petit Espoir, face à Nori quand tout à coup, ce dernier lâcha un glapissement.

"!! 'Spoir!"

Je me précipitai pour aller contre lui et servir de contrebalance à sa patte bizarroïde. Mais Noreille commençait déjà son récit! Je donnai un rapide coup de langue dans le coup de mon frérot puis ouvris graaand mes oreilles :

" Plus grand que le camp ? Bien sûr ! Mes yeux s'illuminèrent. C'est rien du tout, le camp, comparé à tooouuuutes nos terres. Je commençais à imaginer ces étendues... mais je ne savais plus quoi imaginer! J'avais oublié les histoires des anciens!! Et plus grand encore, c'est l'ensemble des Quatre Clans, prenant en compte Rivière, Forêt, Landes et Marécages. Toutes ces teeeeerres... Je restais pendue à ses babines, impatiente d'écouter la fin! Remplies de plein de chats dangereux et méchants. Vous saviez qu'au clan de l'Ombre, ils mangeaient leurs chatons désobéissants ? "

Mes poils retombèrent sur mon pelage, et je penchai la tête sur le côté, interrogatrice. Ca se mange un chat?

Plus rapide que l'éclair, je demandai, dubitative:

"Mais... ils aiment ça, le chat??"