Brise Fourbe - UC -

• Âge : XX lunes
• Sexe : ♀/♂
• Clan : Machin
• Rang : Truc
• Sang : Pur/mêlé/étranger

• Relations : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit.

• Avis politique : Brise d’Oméga suit aveuglément l’avis, les pensées et les ordres de sa Chef. Il reconnaît en elle une meneuse et ses nombreuses qualités, qui lui font cruellement défaut à lui-même. Il aime ses directives concernant le vœu d’un clan fort et bien entraîner. L’aspect des tournois de combat lui convient, participant à la plupart des séances organisées. Tout comme la meneuse, Oméga ne croit pas au clan des étoiles, contrairement aux autres, qui évitent de parler de ce sujet s’ils sont du même avis, il dit haut et fort ce qu’il pense, et n’hésite pas à froisser la sensibilité de certains chats en dénigrant le clan des étoiles.
  Néanmoins, il y a un point ou il est en désaccord avec sa Chef, celle de la diplomatie. Le beau guerrier pense que les conflits peuvent être réglés que part la violence, afin d’éradiquer la source du problème. Il aime comparer les conflits à une gangrène, que seule l’éradication de celle-ci peut y mettre fin une fois pour toute. Il évite néanmoins d’en parler, sachant l’avis qu’à sa chef sur la question.
  

• Compétences : furtivité : xxx, force : xxx, agilité : xxx, vigueur : xxx, prestesse : xxx

L’orphelin

S’il était possible de changer l’histoire, Oméga en gommerait…L’intégralité en fait. Il ne lui était pas indispensable d’en modifier l’origine ou l’issue. Sa page resterait blanche, cela lui conviendrait parfaitement. Il n’irait pas embellir ses premiers pas dans ce monde, n’irait pas inventer des parents aimants et des proches attentionnés, ni même une enfance agréable et heureuse. Non. Il garderait cette foutue page blanche et n’y écrirait jamais la suite, hormis peut être l’instant suprême, ou son âme quitterait son corps une fois pour toute. La vérité doit être dite, et elle le sera connue qu’une fois que celle-ci sera divulguée aux autres dans ses derniers jours. Il est vrai que son clan en connait une bonne partie, celle qui demeure visible, mais qu’en est donc de la partie cachée de l’iceberg ?

Brise d’Oméga naquit il y a de cela 24 lunes au sein du clan de l’ombre. Sa génitrice, Demi-patte, le mit au monde en même temps que son frère et sa sœur. 3 chatons peu grassouillets nés prématurément. Faut dire que leurs venues n’étaient pas désirées. Pas pour la raison que vous pensez, non. Aucune pensée peu scrupuleuse à leur égard. Demi-patte était jeune, et il était tout simplement inimaginable pour elle de devenir mère à son âge. Venait-elle à peine de devenir guerrière la lune précédente. Il avait pourtant suffi d’une amourette d’une nuit avec un solitaire pour qu’elle tombe en cloque. Mère célibataire, officiellement, elle n’était pas sensée souffrir du regard des autres. Dans le clan de l’ombre, la vision de l’amour ou des relations entre chats n’avaient guère d’importances. Ils n’étaient pourtant pas regardant. Et malgré cela, Demi-patte voyait les regards en biais qu’on lui faisait, les messes basses à son passage et les railleries des autres reines au sujet du géniteur absent. Elle ne le supportait guère, et voua un rejet perceptible pour ses futurs marmots. Et quand le jour fatidique arriva, elle n’eut pas un regard pour les 3 rejetons. Deux des trois moururent dans les jours suivant, trop faibles et trop fragile face au froid de l’hiver. Elle refusa tout bonnement de s’en occuper dans un premier temps, donnant cette tâche jugée ingrate aux autres nourrices du clan.

Disgrâce

Ce fut ainsi que Petit Oméga fit la connaissance de Regard d’Œdipe, une reine psychorigide qui prit en charge durant les trois mois suivant leur éducation, faute d’une mère qui préférait déprimer dans son coin que de prendre ses responsabilités. C’était une nourrice dure et sévère, elle n’aimait pas les chatons, mais se montrait courtoise et attentionné devant les autres. Elle gardait une patte d’honneur sur l’image qu’elle renvoyait aux chatons, passant aux yeux des autres pour une nourrice qui prenait à cœur sa tâche. Malgré l’absence de l’amour dans son existence, Petit Oméga persistait à se bercer d’illusion, s’imaginant avoir des parents aimants qui veillaient sur lui de loin. Mais les moqueries des autres chatons lui collaient au basque, ne lui laissant guère de répit. Il venait chaque soir voir Demi-Patte, espérant qu’elle reprenne confiance et qu’elle finisse par l’aimer. Mais sa mère s’amaigrissait, semblait maladive et ne mangeait plus. Le guérisseur annonça qu’elle avait le mal blanc, et fut isolée afin de ne pas contaminer les autres. Il ne fallut pas plus d’une lune pour que la maladie l’emporte, le laissant désormais orphelin.

Ce fut une tragédie pour le jeune apprenti. Il n’avait plus de familles, pas d’amis avec qui partager son chagrin. Les autres apprentis préférant ne pas fréquenter « un orphelin ». Des rumeurs avaient fait irruption comme une gangrène grandissante et impossible à enlever. Cela avait commencé par des murmures, des messes basses et plus le temps passait, plus les autres chatons l’évitaient, l’appelaient l’orphelin et toutes sortes de nouvelles rumeurs à son sujet émergeaient parmi les apprentis. Il en vint à devenir un paria, sous simple prétexte que sa mère n’avait pas voulut de lui, et qu’il avait fini par perdre toute sa famille. Il n’était guère étonnant d’entendre qu’il portait malheur à qui reste trop longtemps près de lui… Ce mauvais traitement se termina à l’âge adulte. Lui qui n’avait jamais acquis le respect et l’appréciation des autres finit par se retrouver dans la case du guerrier « distant » et « froid ». Après tout, c’était ce qu’il était devenu avec le temps. Un guerrier aigri et désagréable avec les autres. Ame solitaire et qui aime se retrouver seul et chasser par lui-même. Il arrive encore fréquemment que le surnomme l’orphelin, ou l’appelle ainsi pour lui parler.

"Va t'en, crève!
Tu mérites même pas l'enfer"

Le bagage de vie de notre beau guerrier n’est pas aisé, et il n’est guère difficile de s’imaginer que sa personnalité en a prit un sacré coup. Brise d’Oméga n’avait pas le même comportement quand il était plus jeune. Contrairement à aujourd’hui, il était autrefois rieur, toujours optimiste et rêveur. Il voyait toujours le bon côté des choses, voyait le bon à tout le monde et avait toujours la tête dans les nuages. Il aimait rêvasser sur cette vie idyllique qu’il recherchait temps, et ne passait donc que peu de temps à s’entrainer avec les autres apprentis. Ses résultats en furent médiocres dans un premier temps, il n’arrivait pas à la cheville des autres, fuyait les combats et les veines tentatives de Regard d’Œdipe pour le raffermir. Faut dire que le clan de l’ombre était réputé pour la force de combat des guerriers et des fameuses arènes de combat, ou les plus courageux venaient montrer leurs aptitudes. Les cicatrices étaient vues comme des trophées, plus un apprenti en avait, plus il obtenait du prestige auprès des autres, pareil pour les guerriers. Nuage d’Oméga ne parvenait à n’obtenir aucun de ces compromis. Il préférait aller voir sa mère, sourd à la raillerie des autres. Ce ne fût qu’après sa mort que le jeune apprenti changea, se mua dans la distance et le mutisme. Le rejet que lui inspirait les autres ne fit qu’accroître sa colère, qui se transforma avec le temps en haine et en amertume. Il se mit à s’entraîner durement, rattrapant le retard qu’il avait emmagasiné. Il participait à chacune des arènes. Il dû essuyer de nombreux échecs avant de prendre l’ascendance et devenir plus fort avec le temps. Brise d’Oméga devint froid, distant, et agressif quand on lui cherche la petite bête noire. Ses congénères ne l’apprécient pas des masses, préférant se référer à lui que quand cela était jugé nécessaire. Faut dire qu’il était connu pour son intelligence et son sens de la stratégie. Il arrivait quelques fois ou on lui demandait conseil, il ne répond pas défavorablement, tant qu’on ne le questionne pas sur sa personne ou sur ce qu’il est.

De première vue, on n’aurait pas forcément envie de se frotter à lui si on n’aime pas les conflits ou les emmerdes, mais derrière cette carapace solidement bâtie, se cache un être loyal et empathique. Encore faut-il parvenir à enlever le masque…

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