Effacer notre voyage, c'est aussi le refaire [Coup de Foudre] - End

"Effacer notre voyage, c'est aussi le refaire."

Ils s'en étaient passer des choses depuis ... L'Assemblée. Lui était rester au camp, à observer curieux l'étranger. Mais quelque chose dans le discourt du félin lui avait fait hérisser le poil. Firmaman aurait elle approuvée ? Il était sur que non, aussi, quand la nouvelle était en prime arriver que chez leur voisins bouffeur de poisson, l'ambiance était ... Plus sinistre ... Il secoua la tête, chassant les souvenirs des dernières lunes. Il était un guerrier maintenant et mieux, il avait déjà une apprentie. Oh ça ne faisait pas bien longtemps mais quand bien même, il était fier. Malgré tout, ce jour là, il avait débusquer son père comme n véritable chasseur avant de lui souffler au museau qu'il lui devait toujours une partie de chasse ... En tête à tête. Faut dire que la dernière qu'ils auraient du avoir avait fini ... Par les rapprocher.

Et en attendant que son géniteur daigne le rejoindre, délaissant ses formalités et tout le blabla, le typée bengal longeait la frontière avec le clan de la Rivière. Pensif. Il pensait à sa mère, absente et pourtant tellement là, et à ce père qu'il apprenait à peine à connaître.

- J'espère que tu es là ...

Ce n'était pourtant pas à lui qu'il s'adressait, là, assit seul sur la berge, le museau lever vers le ciel nuageux mais clair. Non, une fois encore il l'invoquait Elle. Il le savait, sa mère avait été une excellente chasseresse, mais lui ... Il se mit à rire. Ciel n'était néanmoins pas nécessairement meilleure que lui à ce jeu là et Louve ... Quand il pensait à Kaon, s'était différent, il ne se mettait jamais en rivalité avec Lycaon. peut-être car ce dernier était le plus fragile ? Et puis il y avait les ainés, et à part Coup de Chaleur. Il ronronna en penssant à son grand frère, à leur coups de langues sur les oreilles le soir avant de se rouler en boule dans leurs nids respectif. Chaleur était toujours là pour lui, pour l'arrêter quand il sortait les griffes, fussent-contre lui-même. Il secoua la tête, grimaçant. Il avait une vrai famille. Mais le vide était là quand même depuis toujours et il doutait de parvenir un jour à le combler. Le voulait il seulement ? Non, il voulait de cette douleur, de ce manque d'une inconnue qu'il aurait tellement dû connaître ! Enfin, il y avait son père maintenant. un peu plus là, un peu plus compréhensible.

Ils étaient deux Cœurs Brisés finalement, le vivant chacun à sa manière. Il se redressa en apercevant un papillon qui flânait plus loin. En attendant son père, cette proie là en valait bien une autre, après tout, il avait toujours bien trop d'énergie à revendre. Il y avait des choses qui elles, ne changeraient probablement jamais ...

Il s'en était passé des choses, depuis l'assemblée. Nottament, que deux Étoiles étaient mortes - mais ça, il le savait. Ça il le savait car à la Rivière, ils--

Enfin. Aujourd'hui, il ne pensait pas à la Rivière. Bouquet de Muguet lui avait dit que leur Clan s'était entendu d'un commun accord que même s'ils n'avaient pas trouvés son corps, ils...

Coup de Foudre sentit le sable sous le dos de ses phalanges. Il se traînait les pattes dans le campement, sa queue ne suivant pas plus haut, sa tête à ras le sol en lui rappelant sa pathétique posture du temps où la canicule les avait assoiffés pendant des mois. Avec le dégel, le printemps, mais le printemps apporterait l'été et il ne savait pas s'il pourrait--

Enfin. Pas aujourd'hui non plus.

Aujourd'hui, Coeur Brisé l'avait invité pour aller chasser. Rien de plus, rien de moins; pas besoin de se lever trop tôt le matin pour répéter tous les mots qu'il dirait dans la journée; pas besoin de planifier toute possibilité qui en mènerait au chantage (de toute façon, avec quoi on le ferait chanter? Et de toute façon, depuis quand c'était le genre de Brisé?); pas besoin de passer plus d'un cadran sur sa toilette (de toute façon, la moitié d'un avait suffi à redonner la forme ronde à ses joues et à lisser convenablement ses moustaches, c'est fou tout le temps qu'il trouvait pour faire ses tâches lorsqu'il ne prenait pas du temps supplémentaire à le gaspiller en se laissant emporter dans l'abstraction de ses pensées!) ... Où on en était?

Ah oui - les rochers.

Sous le soleil se trouvait son fils dans sa pelisse seal-point à rosettes, mélange homogène de Lui et d'Elle, et Coup de Foudre ne se laissa pas arrêter par plus d'autre brume personnelle. Il se ramassa sur lui-même et bondit, en haut et en forme, à côté du guerrier qui l'attendait, le saluant d'un solide coup de front sur l'épaule (Louve lui avait reproché de ne pas être assez démonstratif, alors voilà, tiens, un effort).

— « Ça par exemple! Tu sais être immobile, toi? »

Probablement les mots les moins naturels qu'on lui sortait de la bouche mais eh, difficile de pousser une habitude en bas de l'arbre, surtout si elle avait apprise à voler.

Il s'en serait tenu là si les enfants n'étaient pas dans le secret, mais voilà, nouvelle époque.

Coup de Foudre s'éclaircit donc la gorge, fit mine de regarder ailleurs, et se trahit par le battement de sa queue derrière lui.

— « Ahem ... Je sais que disséquer une "blague" la "tue", mais je visais "plaisanterie-pas-bien-méchante-qui-se-dit-quand-on-est-suffisament-proche", tu en penses quoi?... »

"Effacer notre voyage, c'est aussi le refaire."

Cœur Brisé éclata de rire dès l'arrivé de son père et de sa démonstration. Jamais le mâle ne l'avait habituer à tant de ... Chaleur ? Mais voilà, il y avait eu du changement, ces griffes à lui, la voix de Louve ? La frustration de Ciel ? Où alors la douceur de Kaon ? Il ne savait pas si ça venait seulement de lui où si la fratrie complète, voir, des éléments extérieurs en étaient responsable. Mais le fait été là, Foudre parvenait à être un peu plus comme il le voulait. Tout en restant ... Son père quoi. Il pouvait le sentir, ce manque de naturel, mais quelque part, il avait vu d'où ça venait. Il savait que le deuil était là, encore, et qu'il resterait là à la façon dont pour lui, l'absence serait toujours présente. Deux trous finalement que ni l'un ni l'autre ne voulait reboucher.

- En fait j'étais sur le point d'attraper un papillon mais bon.

En réponse au coup de tête du paternel, il lui mordilla un instant l'oreille, à peine pourtant. Car déjà Foudre casser un peu l'instant et le fils leva les yeux au ciel, le museau suivant tendis qu'il s'asseyait.

- S'était pas trop mal, jusqu'à ce que tu te sentes obliger de te justifier.

Le jeune chat le savait, il y avait des choses qui en changeraient jamais. Son détraquer de père en faisait partie. Il y avait des efforts, des deux côtés, car Brisé cherchait davantage à le comprendre plutôt qu'à lui bondir au museau toute griffes dehors, mais cela pouvait il suffire ? Non, pas pour Brisé, ça ne serait jamais suffisant car lui-même portait sur ses jeunes épaules des fardeaux qui ne lui appartenait pourtant pas. Quelque part, il était casser lui aussi. Différemment voilà tout. On faisait avec, tout bonnement. Et il aurait pu reprendre parole mais comme si sa mère les rappeler tout deux à l'ordre, une souris apparue de derrière les roseaux, filant vers un trou plus loin, son mini sentier habituel étonnement visible sur le sable.

Coeur Brisé fut comme un ressort qu'au autorisait à se détendre subitement, il fila, sa queue fouettant le museau de son père dans l'instant, mais il n'en avait cure, le sable avait beau ralentir sa course, le jeune mâle employés toute son énergie et la souris, sans nul doute surprise paniqua et à la place de poursuivre vers son abris, bifurqua. Deux cœurs battant la chamade, le premier, terrifié, le second, excité. Et le premier cessa de battre à l'instant même où patte et gueule le cernèrent. Le guerrier, quasi surpris, releva la tête et la tourna vers son géniteur, sa proie pendant mollement dans sa gueule. Ses yeux arrondis de surprise puis, redevenant deux fentes trahissant son plaisir.

- Whaou ! T'as vu ça !

La souris tomba au sol au moment même où le félin ouvrait la gueule, et la queue du matou s'était dressé fièrement dans son dos pendant que sa fourrure, légèrement ébouriffée, trahissait ses émotions. Encore une chose qui ne changerait pas, son côté hyper démonstratif ... Tu crois qu'elle l'a vu ? Elle, il en reviendrait toujours à elle. Encore une chose qui ne changerait pas et avec laquelle il fallait composé. Il la faisait vivre dans son imaginaire et la rappelait aux autres sans arrêt. Même si depuis quelque temps, il avait cesser de creuser le négatif, ne cherchant à briller qu'à travers ses exploits. Elle était très bonne chasseuse ? Alors chaque proie que lui parvenait à attraper était, non pas un signe, mais plutôt, un hommage. Faut dire qu'en la matière, Brisé et la chasse ... On ne pouvait pas dire normalement qu'il tenait d'elle. Elle protégeait le clan via des soins ? Lui était un électron libre, surgissant en un éclair pour frapper puis détaler pour revenir par ailleurs. Brisé était le genre de guerrier qui, en cas de bataille, lâchait son adversaire pour sauter sur un autre sans prévenir. Pas fiable du point de vue de ces camarades et ... incompréhensible pour ces ennemis. Face à un chien, il ne finirait pas comme elle, s'était peut-être la seule chose qu'on s'accordait à dire ...

Bizarre, bizarre, bizarre, trop bizarre d'être aussi démonstratif et affectueux avec des chats qu'il n'essayait pas de séduire. Il n'aurait d'autre choix que de s'habituer à sentir des dents dans son oreille sans qu'elles ne soient précurseur d'un tout autre effort physique, mais entre temps l'habitude elle volait, et son coeur se mit à battre un peu trop vite pour la situation alors il s'exhorta au calme en soufflant bruyamment par le nez, retenant à ses dents d'aller réserver le même traitement aux oreilles de Brisé.

Fils. Fils, c'était son fils.

Pas son amant.

Ça lui manquait presque.

— « C'était pas trop mal, jusqu'à ce que tu te sentes obligé de te justifier.
— Mm, je m'en doutais. D'habitude je n'explique rien, mais c'est bien parce-que je ne le fais pas que vous--

Mais passons, hein? Parce-que Coeur Brisé lui répondit avec un coup de queue dans le nez qui fit brusquement s'écarter le bengal car son fils fusa sur la pierre pour se jeter d'un bond en bas. Momentanément sonné par le coup (et le toupet!), Coup de Foudre manqua le combat qui se fit dans le sable et la poussière en contrebas entre son fils et...

— « Whaou ! T'as vu ça ! »

Coup de Foudre se traîna au bord du plateau pour secouer un peu sa tête.

— « Ah, je crois que j'ai manqué le début? Hahah, tu peux refaire? »

Il se laissa tomber du plateau pour rejoindre son fils à sa hauteur se redresser à son plus haut après réception, sa queue ondulant d'amusement derrière lui. Fait étant, même s'il avait manqué la chasse, il l'avait entendue - le couinement, la course, le dérapage, la saisie. Et puis difficile de nier le résultat qui pendait là, inerte, de la bouche de Brisé.

— « Jolie prise. »

Son oreille guérie se pivota entièrement vers l'arrière en captant un petit froissement venant des herbes moins hautes, au pied des Rochers. Les moustaches de Coup de Foudre s'érectèrent vers l'avant, mais rien de son corps ne le trahit. Pas même sa queue, qui balaya au sol en suivant la direction du souffle du vent.

— « ... Tu crois qu'elle l'a vu ? »

Coeur Brisé ne lui parlait certainement pas de la deuxième souris, qui avait du assister à toute la bataille entre sa comparse et le seal-point rosetté. Coeur Brisé ne lui parlait vraiment que d'une chose, et Coup de Foudre (c'était plus fort que lui) roula les yeux vers le ciel.

— « Qu'elle t'ait vu ou non, on a pas de preuves, alors qu'est-ce que ça change?

Il fronça légèrement les sourcils, fit mine de pencher sa tête d'un côté.

— « Ou bien c'est un cas où la croyance t'apaises, c'est ça? Comme Bec qui croit que Braise "danse" dans les Étoiles, ou Puma qui croit que sa compagne "borde" ses enfants? Nouveau froncement. M'enfin, son enfant, maintenant.

Il fit à nouveau s'agiter sa queue dans les herbes basses, bercé par le son de la course de la rivière devant. Et puis on gratta le sol sous de très petites griffes - Coup de Foudre retint son souffle, propulsa son corps d'un tour de queue et détala à la suite du rongeur qui couina de stupeur. Elle ne couina plus du tout lorsqu'il allongea sa foulée, ouvrit sa bouche et referma ses dents dans son cou. Rien à voir avec les périls de chasser l'écureuil entre les branches, en hauteur, mais ça nourrissait le Clan alors il ne s'en plaignait pas... trop.

Oh - tiens. Encore une chose que Coup de Foudre se permettait de faire, désormais, avec ses enfants.

Son butin en gueule, il revint auprès de son fils et de la sienne en se dandinant la queue haute. Le précédent coup d'effort avait réveillé quelque chose qui s'était assoupi, depuis le deuil. Coup de Foudre sourit, c'est à dire qu'il retroussa ses babines sur ses dents carnassières, crispées d'un sourire cuspidé et prédateur:

— « Deux de trois, ou bien...?

"Effacer notre voyage, c'est aussi le refaire."

Brisé se moquait des explications, surtout quand il ne les demandait pas. Et puis quand les proies étaient de sortie, les explications pouvaient attendre. Après tout, il fallait bien nourrir le clan et même si la saison était encore bonne et douce, les explications elles ne pouvaient remplir les ventre creux. Pas plus que les rires mais voir son père rire un peu lui faisait du bien. J'crois pas que soit possible t'sais.. Répliqua il la queue haute. Les félicitations elle était au moins autant savoureuse que le fumet du gibier à ses pattes, et le jeune chat était ravie de pouvoir pour une fois montrer qu'il savait sortir les griffes pour autre chose que gronder après ses proches en quête de réponse. Pour le reste ...

- Tu pourrais au moins dire oui, que ça soit vrai où non ...

Parce qu'il en avait besoin, se retint il d'ajouter, subitement morose. Est ce que ça lui couterait véritablement d'embellir la vérité ? Lui pensait que non mais Foudre ... restait Foudre, s'obligea il a penser. Mais son père commençait peut-être à mieux comprendre finalement et ce fut son tour de lever les yeux au ciel, se baissant pour reprendre sa proie dans la gueule sans répondre. Si son géniteur voulait le comprendre pour une fois, il lui faudrait le comprendre sans mots. Cœur Brisé était plutôt avare en parole quand il le voulait. Et la réaction de son paternel avait fait qu'il ne voulait donner explications. un peu comme quand plus tôt, il avait lui même fait remarquer que parfois, il fallait se passer de parole.

Le jeune guerrier agita les oreilles, suivant la chasse de son père avant de ronronner en réponse au retour de ce dernier. Oui, ils pouvaient encore chasser un peu, après tout, s'était une occasion de passer du temps ensemble tout en servant le clan, qui irait s'en plaindre ? Le jeune félin se dirigea vers un arbre aux racines duquel, la terre était meuble, il creusa alors un trou assez gros pour conserver leur deux proies avant de se tourner vers son bengal de père.

- Tu sais, prendre soin de ceux qui t'entoure, ça peut faire du bien.

Il parlait de lui, mais pas seulement. Ciel avait besoin de lui, Louve et Kaon aussi, et le clan tout entier avait parfois besoin qu'on lui donne un petit coup de tête sur l'épaule, une caresse de la queue le long de la colonne, histoire de garder entière la famille. Une famille qui se détruisait très bien toute seule sans en ajouter. Sur ces paroles, le jeune guerrier fila entre les broussailles, en quête d'une nouvelle proie, mais ne gagna qu'une égratignure sur le museau quand, une souri détalant, il se jeta dans un roncie pour tenter de la saisir ...

— Je croyais que l'idée c'était de ne pas te mentir?

Coeur Brisé avait toujours été du genre à réagir au quart de tour mais Coup de Foudre ne rentrerait pas les griffes figuratives pour autant: l'effort de se comprendre devait se faire à deux. Ils devaient atteindre un compromis ensemble, et non tenter de faire complètement marcher l'autre à son pas.

Coup de Foudre l'épargna de tous les mots qui voulaient sortir de sa bouche, faisant le choix délibéré d'en rester là. Coeur Brisé accepta son offre et leur creusa un trou au pied d'un arbre où ils déposèrent leur butin. La gueule libre, le bengal baîlla avant de se passer la langue sur les babines, remerciant le plus jeune d'un petit coup de coude contre l'épaule, et après une pause-secousse se remit en marche. Les herbes bruissaient avec les créatures de la nature qui ne demandait qu'à être ceuillies des dents.

— Tu sais, prendre soin de ceux qui t'entoure, ça peut faire du bien.
— Pft- à ton avis, je fais quoi?

N'était-ce pas ce qu'il était en train de faire, en ce moment? En écoutant Louve des Bois, en partageant une proie avec elle, en acceptant d'aller chasser avec son fils, en visitant Lycaon à la pouponnière, en demandant à Ciel des rapports quitte à ce qu'elle s'étende indéfiniment sur ses exploits personnels...

Et puis tout le reste du Clan aussi bénéficiait de sa présence dans le campement, de sa disponibilité pour parler, même si certains n'osaient toujours pas l'approcher, même si on préférait presque tout le temps passer par Dame de Coeurs pour se plaindre. Ce n'était pas parfait, mais contrairement aux derniers climats politiques? C'était largement mieux. C'était largement mieux! Et il devait cette amélioration à ses propres efforts. À l'exploitation de ses forces, à l'introspection de ses faiblesses. Chaque jour il s'optimisait autant qu'il optimisait la structure du Clan. Devenir meilleur rendait le Clan meilleur - simple question de chiffres.

Brisé détala dans les broussailles, tandis que Coup de Foudre bondit sur le tronc de l'arbre pour le monter, repérant une fourrure fauve dans le feuillage vert. Trop vif - l'écureuil se hérrissa de toute sa fourrure et monta les branches en panique, le félin à ses trousses. Cependant une fois arrivée à la cîme l'écureuil courrut sans s'arrêter au bout de sa branche et s'en arracha d'un bond, bondissant sur l'arbre voisin, faisant se stopper Coup de Foudre qui en était encore à grimper. Sa queue tapa l'écorce, ses paupières se plissèrent.

Comme quoi, s'améliorer ne signifiait pas être parfait. Il y avait une marge d'erreur, et il poussa un soupir une fois sa proie disparue, redescendant prudemment l'arbre, un appui à la fois. Lorsqu'il en fut à étreindre le tronc il lâcha tout pour se réceptionner dans l'herbe, à côté de leur trou, et passer un bref coup de langue sur son épaule.

— Tsk - il a filé. Et de ton côté?