Carte d'identité Âge: 97 Lunes (Avr 24) Description du personnage: Mentor/apprenti: Nom du professeur ou de l'élève.
Sujet: Tonton - Le premier jour du reste de ta vie 15.09.21 20:22
Tonton
Identité
Âge : 91 lunes
Sexe : ♂
Clan : Solitaire
Rang : ... Solitaire?
Sang : Bâtard orphelin de parents inconnus, allez savoir d'où il sort.
Relations : Il a plus ou moins adopté Grenouille, du Clan de l'Ombre, et a plus ou moins été adopté par Rusty, de la Cabane.
Avis politique :
Tonton est là depuis suffisamment longtemps désormais pour avoir une idée un peu plus précise de ce que 'politique' implique. Il a un peu côtoyé (et s'est cassé les dents) les clans, la Tribu, les solitaires... Le paysage politique de certains de ces groupes s'est dessiné, et Tonton...
N'aime pas tellement ça.
Des chats qui ont un 'territoire' délimité qu'ils parcourent chaque jour pour en chasser les intrus, qui ont un chef et qui s'entrainent à la guerre... Ça ne lui plait pas. Il fait des efforts pour comprendre, d'autant qu'il y a des chats qu'il a appris à aimer dans ces clans, mais tout cela est si étrange. Il se surprend souvent à penser à quel point les chats des Clans vivent comme les Bipèdes qu'ils ont pourtant l'air de mépriser...
Il n'est pas hostile envers ces chats aux mœurs étranges pour autant. En fait, il aimerait beaucoup avoir des relations plus cordiales avec eux. Alors il essaye d'en apprendre un maximum sur eux, d'identifier les chats à éviter et ceux qui veulent bien discuter avant de sortir les griffes... Sans être un pacifiste, Tonton cherche rarement la bataille. Il est capable de se battre, mais préfère discuter, si possible.
ANCIENNE FICHE:
L'intérêt, quand on est seul, c'est que la "politique" est une notion assez vague. Tonton n'a pas tellement le loisir de penser à ses convictions ou à s'intéresser aux traditions et mœurs des clans. Le souci, c'est que ça fait de lui quelqu'un d'un poil trop distant avec ses voisins - il sait rarement ce qu'ils fabriquent, et finit souvent par trépasser sur leur territoire, sans trop y faire attention. Il ne comprend pas bien pourquoi les clans font toute une histoire à chaque fois qu'il croise leur route, et il lui arrive de se battre avec les guerriers quand le quid pro quo dure trop.
Tonton a commencé comme beaucoup de chats errants - dans la rue, tout seul. Pas de parents à l'horizon, il ne sait pas trop ce qui a pu leur arriver, les dangers étant nombreux en ville. Comme beaucoup de chatons, il se mit à traîner derrière les chats plus vieux, particulièrement une petite bande de matous qui faisait la loi dans le quartier. C'était un chaton qui voulait plaire, et il s'attacha énormément à certains membres plus âgés du gang, qu'il voyait comme des figures parentales de substitution (sans que ces derniers ne le voient jamais comme autre chose que de la chair à canon gratuite, hélas).
En grandissant, il finit plus ou moins par faire partie du groupe, sans jamais s'y sentir vraiment bien apprécié. Malgré tout, ces chats étaient ce qui se rapprochait le plus d'une famille pour lui, et il était déterminé à se faire une place dans la bande. De chaton qui voulait un peu d'affection il était devenu un adolescent déterminé à trouver un peu de respect et de reconnaissance, n'importe où.
Les années passant, Tonton passa de petite crevette orpheline à gros matou à la mine patibulaire, le genre de chats qu'une bande de galeux pouvait utiliser pour intimider ses rivaux. L'ennui, c'était que Tonton n'était pas vraiment une brute sanguinaire - il savait bien se battre, et son gabarit faisait de lui un adversaire redoutable, mais il ne donnait jamais le premier coup, n'était pas facile à provoquer, et ne sortait quasiment jamais les griffes. Un peu trop doux pour la dure vie d'un chat errant. Plus suiveur que leader, Tonton se disait qu'il allait passer toute sa vie comme ça, à fouiller les poubelles avec sa bande, à taper sur les museaux des intrus et, globalement, à s'ennuyer. Il n'avait trouvé ni amour ni respect, et ne savait plus très bien ce qu'il attendait de la vie.
Et puis un jour, il s'éloigna de son terrain de chasse (entendez par là "le carré de poubelles qu'il était supposé surveiller"), et tomba sur un enfant qui pleurait.
Chapitre 2 - Les Enfants
Comme la plupart des chats errants, Tonton se méfiait des bipèdes. Il en avait un peu peur, et préférait garder ses distances. Aujourd'hui encore il ne sait pas trop pourquoi voir cette petite fille en pleurs avait réussi à le convaincre de s'approcher. Pourquoi il s'est dit qu'elle avait besoin d'aide, et que c'était à lui de faire quelque chose.
L'enfant en question s'était perdu, et après avoir fait une petite enquête dans le quartier, Tonton réussit à retrouver sa maison - une grande bâtisse juste en dehors de la ville, où vivaient tout un tas d'enfants (un orphelinat, en réalité, mais Tonton n'apprendra jamais le nom de cet endroit). Il fut très difficile de faire comprendre à la petite qu'il fallait qu'elle le suive, mais à force de patience, elle finit par être ramenée à bon port.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Tonton aurait pu retourner à ses poubelles, ses "amis" et sa mélancolie, mais quelque chose le poussa à revenir rendre visite à l'enfant. Peut-être qu'il s'inquiétait juste, qu'il voulait s'assurer qu'elle était bien rentrée saine et sauve. Peut-être qu'il était curieux, qu'il voulait comprendre ce qu'était cet endroit plein de petits bipèdes braillards. Peu importe la raison, Tonton finit par devenir un habitué de l'orphelinat. Au début, il gardait ses distances, observant les enfants jouer du coin de l’œil, se familiarisant sans s'en rendre compte avec tout les pensionnaires, apprenant à reconnaitre leur voix, leur rire. Il commença à se laisser approcher au bout d'une lune. A se laisser caresser à la lune suivante. Il fût baptisé "Tonton" par un des petits garçons (il ne sait pas trop pourquoi). Là où le gang de chats errants le faisait se sentir plus seul que jamais, de se retrouver avec tout ses enfants faisait naître en lui des sentiments qu'il n'avait jamais imaginé. Il se surprenait à ronronner rien qu'en entendant les pas de ses protégés dans la cour. Il faisait de longues siestes au soleil, sur le rebord d'une fenêtre.
Il était heureux.
Ça ne pouvait pas durer.
Chapitre 3 - Les Regrets
Les subtilités du fonctionnement de l'orphelinat échappaient à Tonton. Il savait qu'un adulte s'occupait des enfants, et évitait ce dernier comme la peste. Il avait beau s'être habitué aux bipèdes depuis son arrivée à l'orphelinat, il ne tolérait que ses enfants, et fuyait les autres. Un beau matin, l'adulte en question fût remplacé par un autre, une femme. Contrairement à son prédécesseur, elle n'ignorait pas la présence de Tonton, et le chassait dés qu'elle le voyait. Habitué à son désormais tranquille quotidien, Tonton prit très mal ses tentatives de le séparer de ses enfants. Pour qui elle se prenait, celle là? Comme elle avait ouvert les hostilités, il décida qu'une riposte s'imposait. Si elle approchait, il crachait et soufflait jusqu'à ce qu'elle parte, il faisait le gros dos dès qu'il entendait le bruit de ses talons sur le pavé.
Pas forcément le meilleur des plans. La petite "guerre" de Tonton contre la nouvelle venue dura moins d'une semaine. Elle finit par le coincer un matin, avec deux autres adultes, et il fût enfermé dans une petite cage de fer. Ladite cage fût embarquée dans un monstre, et Tonton quitta l'orphelinat et la ville qui l'avait vu naître. Pour Tonton, ça sentait le roussi. Il avait entendu bien des histoires sur ce qui arrivait aux chats errants (car même si les enfants l'avaient "adopté", il en était toujours un aux yeux des adultes) qui devenaient des nuisibles aux yeux des bipèdes. La femme du avoir pitié de lui, parce qu'au lieu de jeter sa misérable cage à l'eau, de l'abandonner dans une cave ou pire, elle se contenta de le conduire en pleine forêt avant d'ouvrir la cage. Elle avait du entendre parler d'une colonie de chats sauvages dans ces bois, se disant que Tonton ne serait plus dans ses pattes si il était libre à cavaler avec ses congénères. La vie sauvage!
Sauf que Tonton n'avait rien demandé. Il ne voulait pas de la vie sauvage, de la forêt pleines de bêtes qu'il ne savait pas attraper (lui qui ne savait que fouiller les poubelles et chasser de rares pigeons déjà estropiés), de chats sauvages qui de toute façon le chassait dés qu'ils le voyaient, d'arbres et de fourrés. Il voulait ses enfants, son coin sur le rebord de la fenêtre, sa vie paisible.
Il dût faire une croix dessus - même en marchant pendant des heures, il ne retrouva jamais le chemin de la ville. Le monstre avait dû courir pendant des heures, l'emmenant plus loin que ses pattes ne pouvaient le porter. Ce constat plongea Tonton dans un tel désespoir qu'il resta plusieurs jours terré sous une vieille souche, perdu et vidé de toute énergie. Son instinct de survie finit par reprendre le dessus, et il se remit à manger et boire, à contrecœur. Aujourd'hui, il se contente d' errer entre les territoires des clans, se faisant souvent chasser parce qu'il a ignoré telle ou telle frontière, le cœur gros, sans trop savoir ce qu'il doit faire...
Chapitre 4 - L'errance
S'enfuir de Cerfblanc, Tonton a finit par faire une croix dessus. La forêt s'étend loin, loin, et même si il a réussi à atteindre une petite ville, elle n'a rien à voir avec celle qu'il a quitté. Il est trop loin de chez lui, dans un monde trop grand, et il a finit par comprendre qu'il ne rentrerait jamais à la maison.
Ça ne veut pas dire qu'il reste prostré dans son coin. Il bouge beaucoup, part à l'aventure à droite à gauche, sans jamais trop espérer retrouver son chemin.
Ses petites escapades l'ont fait entrer dans le territoire du clan de l'Ombre à plusieurs reprises. Il y a fait plusieurs rencontres, mais la plus notable reste Grenouille. Chaton en excursion lors de leur première rencontre, elle a finit par devenir une sorte de fille de substitution pour lui, même si il ne le lui a jamais dit. Il l'aime énormément, et passe souvent aux abords du marais dans l'espoir de la croiser.
C'est cette tendance idiote à rôder près de la frontière des Ombreux qui lui a fait faire une mauvaise rencontre - Queue de Babouin, un guerrier agressif, avec qui Tonton s'est battu. Dans le feu de l'action, les griffes du chat en colère sont venus attraper le collier-mou que portait Tonton. L'objet précieux a été arraché de son cou, forçant Tonton à fuir avec son précieux fardeau entre les dents. Désespéré à l'idée de perdre la dernière petite chose qui le rattachait à son ancien foyer, il s'est laissé tomber sur un bord de route, sous la pluie.
Et c'est là qu'il a fait une bonne rencontre. LA bonne rencontre, même - Rusty, un vieux solitaire en vadrouille (sur un authentique skateboard du nom de Ollie) le voit sur le bas côté et le prend en pitié. Sans trop savoir comment, Tonton se retrouve invité chez lui, à lui raconter ses malheurs.
Une chose en entrainant une autre, Tonton s'installe chez le vieux chat.
Chapitre 5 - La cabane
Tonton a bien reprit du poil de la bête. Vivre avec Rusty et ses amis est plaisant, et il apprécie passer du temps en leur compagnie. Son 'collier' trône dans un coin de la cabane, un souvenir d'une vie passée au même titre que Ollie.
Même si il est plus heureux désormais, Tonton a tout de même quelques raisons de s'inquiéter. Rusty se fait vieux... Et Grenouille, blessée par son professeur peu de temps après sa nomination de guerrière, se fait discrète désormais.
Il s'inquiète beaucoup pour eux.
Caractère
Nostalgique de ce qu'il a perdu et plein de regrets, Tonton est conscient qu'il a néanmoins de la chance. Il est moins seul qu'avant, et même si tout est encore un peu étrange pour lui, il commence à connaitre les clans suffisamment pour éviter de courroucer leurs membres. Il essaye tant bien que mal de continuer à avancer, même si cette petite pointe de tristesse ne quittera sans doute jamais son cœur.
Sans être devenu un joyeux luron, Tonton a un peu perdu de son stoïcisme - Il va plus volontiers vers l'autre, et même si il ne parle pas beaucoup, il écoute. D'ailleurs, c'est souvent ce qu'il se retrouve à faire, quand il croise une nouvelle tête. Il écoute ses petits problèmes, il propose une aide maladroite mais honnête, et il fait de son mieux pour sympathiser. Même quand il croise la route de certains belliqueux agressifs, il essaye de parlementer. La bagarre ne lui fait pas peur, mais après sa mésaventure avec Queue de Babouin, il préfère l'éviter.
Il reste un chat qui préfère écouter les autres que se confier. Ça lui arrive quand même, en particulier avec Rusty, mais en général, il préfère rester évasif en ce qui concerne ses propres sentiments. En bonne éponge émotionnelle, il va facilement éprouver de l'empathie pour tout ceux qu'il croise, et faire de son mieux pour donner un coup de main.
ANCIENNE FICHE:
Tonton n'a jamais été un chat très joyeux ou expressif, mais ce qu'il considère comme son exil l'a rendu carrément taciturne. Il parle peu, sourit peu, bref, il se contente souvent de fixer avec un air absent les quelques chats qui veulent bien venir lui parler.
Pas franchement malin, il a beaucoup de mal avec toutes les règles et coutumes des chats des clans, ce qui ne l'aide pas à communiquer avec eux. Pourtant, il n'aurait rien contre un peu de compagnie, mais ne sait pas forcément comment la chercher. Si vous l'aborder, il vous écoutera et essaiera peut-être même de vous aider si vous avez un soucis, mais bonne chance pour le faire parler un peu de lui ou de ses propres problèmes - Tonton est une vraie tombe en ce qui concerne ses propres sentiments, l'introspection, ça n'est pas pour lui. Se confier à autrui, encore moins. Il se passe pourtant des choses, dans sa tête, mais il n'arrive pas à s'y attarder trop longtemps sans être plongé dans une mélancolie profonde, qui fait de lui une pauvre bête léthargique dans ses mauvais jours. Il lui arrive de rester roulé en boule dans un coin pendant des heures, à broyer du noir. Dans ses bons jours (enfin, ses "meilleurs" jours), Tonton n'est pas franchement un bout en train, mais il a le mérite de ne pas rester inactif.
Son passif de "gros bras au service d'une bande de chats peu fréquentables" fait qu'il a grandi sans jamais trop se poser de questions, il a du mal à réfléchir ou prendre des décisions, des initiatives. Ce n'est pourtant pas qu'une brute sans cervelle, il dispose d'une grande empathie et d'un sens de la justice qui lui est propre - même si il essaye de ne pas se mêler des affaires des autres, il finit toujours par intervenir si il considère qu'un chat est en danger ou souffre d'une quelconque façon. Pas franchement rancunier, il est très difficile de faire de lui un ennemi, il est prêt à pardonner pratiquement tout, du moment que le chat en face de lui semble montrer le moindre remord.
Physique
Les lunes commencent à peser - Tonton est toujours un gros chat, au corps musclé et imposant, mais il fatigue un peu. Son pelage, principalement blanc, donne l'illusion de la jeunesse, mais si on regarde bien le orange de son dos et ses tâches-sourcils noires, on distingue des poils gris et blancs qui n'étaient pas là avant. Sans être un vieillard, Tonton n'est plus un jeune chat. Il se balade moins longtemps, doit faire des pauses après avoir couru, et passe le plus clair de son temps à dormir.
Le bandana rouge qu'il portait au cou ne peut plus y être attaché. Après avoir été arraché par Queue de Babouin, le précieux fardeau prend une retraite bien méritée dans la cabane de Rusty. Tonton le garde à l’œil, attristé de ne plus jamais pouvoir le porter.
Mis à part ça, il n'a pas beaucoup changé - Il reste un grand et gros chat, au pelage calico qui fait parfois tiquer les autres (un mâle calico, c'est rare, parait-il), avec ses sourcils qui lui donnent un air un peu sévère, même si il fait de son mieux pour adoucir son expression autant que possible.
Oh. Et sa queue est toujours un petit bout de queue de rien du tout, le genre qui fait rigoler les chatons. Ça ne fâche pas Tonton, au contraire.
ANCIENNE FICHE:
Grand, gros et bien bâti, Tonton est imposant. Il mange pourtant peu, n'étant pas du tout habitué à chasser les proies de la forêt, mais séparé (a priori pour toujours) de la petite tripotée de petits bipèdes qu'il appelait "ses enfants", Tonton est tout de suite plus sensible aux problèmes de famille et aux chatons. Il aimerait beaucoup faire à nouveau partie d'une famille, mais sa difficulté à se confier aux autres chats fait qu'il voit mal comment procéder. Qui voudrait d'un gros chat triste comme la pluie, qui a pour seul talent le babysitting et la distribution de claques dans le museau de ceux qui le pousse trop à bout? Ses muscles restent impressionnants. Il a une démarche un peu pataude, et ne passe franchement pas inaperçu avec son pelage blanc clairsemé de tâches noirs et rousses. Deux tâches noires sur son crâne lui dessinent des sourcils, lui donnant une expression plus sévère qu'elle ne l'est vraiment. Sa queue est très courte, pourtant il n'a pas spécialement le souvenir d'en avoir perdu un bout étant jeune, elle semble avoir toujours été comme ça... Il porte un... collier (un bandana, en réalité) qu'un des enfants de l'orphelinat a réussi à lui accrocher au cou à l'époque. Il y tient beaucoup.
Et vous ?
Surnom : ColonelChicken ou Masque de Serpent / Petit Chardon !
Décrivez-vous : J'avais... J'avais PROMIS que deux perso ce serait mon maximum. Ah ah. Voilà mon gros chat triste :) Si je disparais, j'autorise le staff à : ¤ Faire de mon personnage un PNJ ¤ A faire disparaître mon personnage ¤ A faire mourir mon personnage