On joue à nouveau avec le feu ? [Foudroyée]

On joue à nouveau avec le feu ?

Il était de retour, ce toit géant, fait de cette matière souple qui se déchire sous les griffes mais qui grouillait de tant de deux pattes et autres créatures qu'on osait guère approcher. La dernière fois, le Cobra y avait croisé Foudre. Puis il ne l'avait plus vu que hiératiquement, aux assemblées sans toutefois vraiment lui adresser la parole, si ce n'était pour se braquer. L'autre était un rêveur, un utopiste qui pensait que chacun pouvait vivre libre. Mais la vérité selon Cobra, c'est que libre où sous le joug d'autres, les drames arrivait. Tôt où tard. Un accident se transformer en désir de vengeance et le cycle reprenait. Sinon pourquoi ce code, pourquoi ces clans si ce n'était pour mettre un peu d'ordre ? Et puis arrivait les bons chefs où les mauvais. Il eu un rictus en songeant à Tâche d'If et à Étoile de Suie.

Toutefois, là, assis dans le creux des racines d'un de ces chênes géants à l'abri des regards du cirque, les prunelles juste illuminer par les flammes qui brûlaient, craquaient dans un des cylindres des deux-pattes, il attendait. Il avait déjà passer une partie de la soirée précédente à attendre. Et il attendrait de nouveau car le charcoal le fascinait. Jamais de mémoire de chats, un meneur n'avait mis autant de temps à se rendre aux hautes pierres, à recevoir son nom. Jamais. Et que penser de l'absence de lieutenant ? Ces voisins lui semblait en perdition. Mais le serpent panser encore ses plaies. Son attaque sur le clan de la Rivière avait ressembler à une victoire, pourtant, outre ses vies perdus - il en avait encore bien assez en réserve pour se croire tout puissant - il devait se retenir de songer à ses oreilles. Manquante, déchirées. Son image était moins parfaite, plus teinter de violence oui. De quoi rappeler aux plus jeunes de son clan qu'il était chef et qu'il se mouillait les pattes. Encore que, il aurait préférer envoyer Genette, Colère où même Couronne en première ligne face à la grosse meneuse adverse ... Mais voilà, s'était lui qui avait pris une vie à une tout juste guerrière. Lui qui avait porter un coup cruel au point de transformer Déchirée en boule de colère. Oh il lui avait bien rendu coup pour coup. Ce qui lui avait d'autant plus couté derrière.

Il tiqua d'une de ses oreilles absente, le muscle s'agitant sans qu'au dessus, nul chair ne bouge vraiment. Les croûtes étaient encore visibles ... Bien trop. Il agita la queue en réponse à son propre agacement. Il en avait marre d'attendre quelque part, mais il savait que l'autre viendrait fatalement à un moment où à un autre. Et le serpent avait hâte de cette rencontre. Il espérait juste être seul à seul avec le matou, de quoi lui permettre d'être un peu plus lui même sans le regard des clans. De quoi ... Un mouvement lui fit lever la tête et scruter les branches...

Dur de ne pas se rappeler la dernière fois que ce phénomène avait pris possession du territoire des Quatre Chênes. Il ne s'était pas gêné plusieurs fois de le visiter - d'abord en plein jour, pour regarder, d'en haut, le va et vient des Pattes Nues dans leur drôle de quotidien, puis au soir, pour admirer leur feu et jouer les pattes dans les braises avec quelqu'un qui souhaitait brûler toute la forêt, et enfin, en pleine nuit, où lui et sa belle amie s'étaient amusés à aller flirter ensemble un Léopard dans sa cage. Toutes les fois il s'était amusé, et toutes les fois il avait frôlé la mort: il y avait quelque chose, dans toutes ces lumières, dans tout ces sons, dans toutes ces odeurs, qui réveillait une curiosité primale chez lui et ses camarades de tout Clans confondus.

De la hauteur de sa branche, il s'était amusé à renifler l'air afin de reconnaître les pistes - là, trois chats de trois clans différents étaient passés, ensemble. Ici, ce qui semblait être la trace s'évasant d'une petite famille de leur forêt du Tonnerre. Tout se mêlait et se mariait dans un cocktails des sens que respira à coeur joie le bengal, comme si le coeur de la vie, en ce moment, battait enfin au même rythme que le sien.

Et en parlant de coeur et d'odeurs, l'odeur caractéristique des Landes et leurs buissons d'ajonc monta jusqu'à la branche où il s'était assoupi bien avant le crépuscule. Il n'ouvrit pas les yeux - n'en vit pas la peine - même en ressentant ceux d'un autre le scruter des siens, d'en bas, comme si le chercher au travers de l'obscurité pouvait le faire apparaître. Il voulut jouer le jeu et ne rien dire, et le décevoir d'avoir eu tort, mais la tentation de jouer ensemble était toujours trop forte.

Il ricana sous sa cape. Les feuilles bruissèrent au lever d'une brise, faisant doucement balancer sa queue qu'il faisait pendre de sa branche.

— ... Il y a d'autres façons d'attirer mon attention, tu sais.

À qui le tour, maintenant? Le Clan de l'Ombre? Ou peut-être le mien? À moins que tu ne comptes éradiquer ces pauvres déserteurs sans défense.

On joue à nouveau avec le feu ?

S'était sa voix. Le Cobra esquissa un sourire, amusé, ses yeux revenant sur les flammes plus loin pour suivre leur dans. Actuellement contrôler mais il suffisait d'un rien. Ainsi aller la vie des clans, sous contrôle, jusqu'à ce qu'une étincelle échappe à la vigilance ... Et dernièrement, beaucoup avaient tenter de crépiter. N'en était il pas une lui-même finalement ? Il replia sa queue jusqu'à son ventre pour répondre, le regard comme absent maintenant que son comparse était présent.

- La Tribu ? Non, elle n'es qu'un moustiques. Elle est là, elle m'agace mais seule, elle ne représente rien. Un aveu. Peut-être aussi la tribu le fascinait elle. Ses chats qui vivaient ensemble. Combien de temps avant que leur doux rêve ne s'enfonce dans un cauchemar rouge, songe sanglant. La cause en serait elle un drame, une vengeance où une simple divergence ? il tiqua des oreilles, se rappelant leur absences. Qu'importait. Lui était bien vivant et son clan le suivait, malgré quelques ... Incidents. Il prendrait des mesures. Il attendait le bon moment. Il ne pouvait chasser sa propre petite fille comme il le voulait, mais qu'importait. Ceux qui suivrait ses pattes le paierait bien.

- Aux dernières nouvelles pourtant, j'avais cru que tu étais le fervent défenseurs des poissons. Mais rien, pas un grondement à l'horizon. J'étais presque déçu.

Oui, jadis, Foudre avait été le premier à agir quand ont les avaient prévenus en pleine assemblée que quelque chose n'allait pas. Ses amitiés de jadis avaient elle fini par sombrer ? A moins qu'elles ne se soient envolés et les contemples à présents ? La vie pouvait être si fragile.

- Étonnent non ?

Comme les décisions des uns pouvaient compter aux yeux des autres. Comme la vie pouvait être perfide. Le serpent avait eu de la chance. Combien de temps la chance le suivrait elle encore ? Il n'aurait sus et ne voulait le dire. Que la chance s'en aille et ... Il ferma les yeux, laissant la chaleur venir lui caresser la face, les flammes dansant sous ses paupières closes.

— La Tribu ? Non, elle n'est qu'un moustique. Elle est là, elle m'agace mais seule, elle ne représente rien.
— Ah, bon, répondit le bengal, sans intonation.

Un type aussi bouffi d'orgeuil que leur Petit Serpent qui avait dans les plans d'assoir toute la forêt et au delà à ses pattes, lui avouait se ficher des chats qui avaient choisi de ne pas être de la partie? À l'entendre, on l'aurait presque cru magnanime.

Ses oreilles s'agitèrent au crépitement que faisait le feu dans leurs tonneaux. Comme un reflet d'eux mêmes à chaque pleine lune, les Pattes Nues semblaient s'être rassemblés après une longue et dure journée. Ça puait l'air à plein nez - la fumée, au loin, mais aussi le soufre des monstres et ce qui était indiscutablement de la bouffe mais sans carcasse d'accompagnement. Ses narines lui piquaient tout comme sa curiosité, mais toujours, il demeura immobile, se satisfaisant à paresser sur sa branche.

Sur les racines, à son pied:

— Aux dernières nouvelles pourtant, j'avais cru que tu étais le fervent défenseur des poissons. Mais rien, pas un grondement à l'horizon. J'étais presque déçu.

Ça aussi, ça l'avait piqué.

Étoile Foudroyante chassa l'air d'un battement d'oreille.

— Étonnant non ?
— Moi, ce qui m'étonne, c'est tenter de me faire croire que t'arrives encore à entendre, avec ces lambeaux.

Il entrouvrit un oeil, s'assombrissant au rythme du crépuscule.

— Alors? Qu'est-ce qu'il t'est arrivé?

On joue à nouveau avec le feu ?

Le moindre bruissement pouvait avoir plus de valeur qu'un mot. Le mâle rouvrit les yeux et avança ses avants dans une parodie d'étirements, avant de laisser son corps choir au sol plus simplement encore, et là, allongé, et tourna la tête vers le haut des arbres en dessus.

- Faut croire que toutes l'eau des poissons ne peut suffire à noyer le son.
Il souriait.
Il se moquait de ses voisins, de ces vies perdues peut-être aussi. Pourquoi les pleurer davantage quand il vous en rester bien assez pour continuer à mener les autres ? D'autant plus qu'il se savait avoir des alliés fiable, de brave petits soldats. Et d'autres. Des jeunes prometteurs. Finalement, sa queue s'agita quand même, tel un crotale prévenant. Les mots n'étaient pas les gestes et même si l'on disait blanc, le corps pouvait dire noir. Il en était plus conscient sans doute que bien des félins. Mais il ne duperait pas celui qui était là cette nuit. Il le savait. Cela avait il une quelconque importance ?

- S'était fantastique. Tu aurais du voir ça, ces valses, ces chants. Et ... Déchichi ? Il se tourna de nouveau vers les flammes, un sourire à la gueule en usant volontairement du surnom qu'employé le bengal à l'adresse de la meneuse de la Rivière. Elle était sacrément en rogne. Une masse de colère. Pas vraiment le genre raisonnable tu vois.

Dirait il qu'il avait tué une toute jeune guerrière ? Que la mort d'une féline pas expérimenter était la raison de cette rage chez Étoile Déchiré ? Non. Foudre n'avait guère besoin de le savoir. D'apprendre qu'il y avait eu plusieurs morts dans le camp adverse. Que les dégâts avaient été plus fort que ceux connus par les chats des landes. Oui, les maigres et rapides félins avaient eu
le dessus. Une victoire. Avec son lot de pertes, d'angoissé. Mais n'était ce pas la paix qui rendait les choses fragile au final ? Cette si précieuse paix qui affaiblissait les cœur et rendait le reste tellement plus dur ? Voilà pourquoi il ne croyait pas que la Tribu ait un avenir. Car tôt où tard, ceux qui l'avait rejoint subirait une épreuve à laquelle ils ne seraient préparer et elle serait dévastatrice ... Mais là n'était pas la question. Il se roula subitement, exposant son ventre. Mais son opposant ? Il ne le craignait pas. Voilà pourquoi il était là à papoter si calmement. Parce que même si son corps démontrait une probable nervosité, il ne pensait pas que les étoiles viendrait lui arracher une vie cette nuit.

Comme réponse, on entendit une série de bruyants coups de langue, du haut des branches.

Étoile Foudroyante se léchait la patte.

— Et toi, Petit Serpent?

Sa voix coupa au travers de celles de Pattes Nues sans lui nécéssiter de miauler. Le crépitement du feu rythmait ses lapées.

— C'est ce que tu es?  Du genre raisonable?

On joue à nouveau avec le feu ?

Le Cobra se figea sur le sol terreux, puis il roula des épaules, comme pour se rapprocher du feu. Il bascula finalement pour exposer son ventre à la chaleur et son flanc aux hauteurs.

- Raisonnable moi ? Pas vraiment, mais toi non plus n'est ce pas ?

A son tour, il lapa sa patte bruyamment, nettoyant le poil méticuleusement sans sembler se soucier du tonnerre au dessus qui pouvait lui choir dessus.

- Tu sais déjà ce que je suis. Je suis de ses chats auquel on ne tourne pas sciemment dos ...

Son ton été froid. La meneuse de la Rivière s'était détourner de la proposition du Serpent à l'assemblée et son clan en pleurait le prix. Mais le mâle au dessus lui ne tournait pas dos non, il faisait face et ça, s'était bien plus plaisant. Deux chiens se montrant les crocs. Voilà ce qu'iles étaient non ? Alors, à quoi ressemblera la prochaine assemblée à ton avis ? Car les assemblées depuis leurs ascensions n'étaient jamais calme et voilà qui amuser le bicolore.

— Raisonnable moi ? Pas vraiment, mais toi non plus n'est ce pas ?

Petit Serpent jouait avec les mots lui aussi: quelqu'un d'irraisonable lui aurait probablement déjà tombé dessus, toute griffes dehors, à lui réduire sa peau dans les mêmes lambeaux que ses restes "d'oreilles".

Pour être honnête, l'idée lui était bien passée par la tête. L'occasion était belle, mais l'était-elle trop? Ce n'était pas difficile de croire à un piège, surtout lorsqu'un tel énergumène était impliqué. Mais dans la même veine de pensée, c'était ce même énergumène qui serait assez fou pour se pointer, seul, à un même-pas-rendez-vous simplement pour le provoquer, pour le voir.

L'attention de Petit Serpent à son égard n'échappait pas aux yeux d'Étoile Foudroyante, aussi il ne lui répondit rien. En contrebas, Petit Serpent s'était couché de sorte à exposer son ventre bien blanc à la lueur des flammes dans leur baril, tournant le dos au tronc, et par conséquent au bengal qui trônait haut sur sa branche.

Pourtant c'est à ce moment, plus que jamais, que le bengal sentit l'attention de l'autre lui peser dessus non plus comme un poids mais comme un fardeau.

— Tu sais déjà ce que je suis, gronda la menace du chat aux gants blancs. Je suis de ces chats auquel on ne tourne pas sciemment dos ...
— VrRRrraiment? ne put s'empêcher de ronronner le bengal, aussitôt piqué d'amusement. Je dois être spécial ♡

Sa queue s'agita sur sa branche, rien qu'une fois, un ballant porté par le vent. Un pendule marquant la course du temps.

— Alors, à quoi ressemblera la prochaine assemblée à ton avis ? lui demanda son interlocuteur, se faisant volontairement vulnérable en s'étant couché sur le flanc. Entre les branches, les dents du bengal cliquettèrent sur ses griffes sorties.
— Tout va dépendre de toi, Petit Serpent.

Il les nettoya avec minutie, se trahissant par le débit de ses mots, qui se ralentit.

« Dis-moi: combien de chats as-tu tué,
pendant ta dernière attaque...? »

On joue à nouveau avec le feu ?

Étoile du Cobra regarda de nouveau les flammes, sa queue s'agita doucement, sinuant presque sur le sol de terre battu. Tous les fous se pensent spéciales ... Il ferma les yeux, laissant la chaleur du feu plus loin, chasser un peu des chats qui s'imposaient malgré lui dans son esprit. l'ancienne meneuse du Tonnerre, Étoile de Suie se fraya bie un passage, de même que Tâche d'If. Et puis ... Il se rappela une siamoise lié à Étoile Foudroyante. S'était elle cru spéciale elle aussi au point d'en trahir son code ? Avec les résultats qu'on connaissait à ce genre d'agissement, toujours. Et puis, au dessus, la menace tombait presque.

- Combien ... Pas assez.

Lentement, il se redressa sur ses coudes, le regard toujours posés sur les flammes plus loin. La première c'est bien défendu, vraiment mais quand elle est tombée ... Déchirée était vraiment furieuse. Sa queue frappa le sol, avant qu'il n'esquisse un mouvement pour regarder vers l'arbre. Et déjà s'était fini. Une bataille trop rapide si tu veux mon avis. Il en voulait plus, mais pas de suite. Mieux valait que les autres l'imagine prêt à lancer une attaque. Mieux valait qu'ils se presse à défendre leurs frontières. En vain. La mauvaise saison était un adversaire redoutable elle aussi. Mais dit moi, Foudre, ce n'est pas là le genre de combat que tu mènes toi, si ? Et en ultime provocation, le Cobra redressa la croupe, s'allongeant les avants pour s'exposer vulgairement, un sourire amusé aux babines.

La guerre pouvait adopter de multiples visages. Cette nuit, le serpent envisageait une autre forme de guerre.

— Combien ... Pas assez. Étoile Foudroyante cracha un écharde. Étoile du Cobra choisit plutôt de lui peindre la scène: La première s'est bien défendue, vraiment, mais quand elle est tombée ... Déchirée était vraiment furieuse.

Pas étonnant. Déchichi lui avait expliqué que cette guerrière avait été baptisée très tôt, peut-être même trop, sans que ça ne lui empêche de défendre corps et âme (corps et âme) tout ses camarades de Clan. C'aurait été admirable, si la chose en elle-même n'était pas complètement stupide.

— Et déjà c'était fini. Étoile du Cobra en parlait comme une partie de jeu, une partie de pattes en l'air se soldant en déception. Une bataille trop rapide, si tu veux mon avis.

Étoile Foudroyante n'en voulait pas.

— Si tu le dis, se contenta-t-il de répondre.

Au pied de son Chêne, le chat aux gants blancs se mouvait comme une anguille. Un chat plus sensé lui aurait déjà tombé dessus.

— Mais dit moi, Foudre, ce n'est pas là le genre de combat que tu mènes toi, si ? C'était bien le connaître, et plus encore de savoir qu'Étoile Foudroyante ne comptait lancer aucune attaque contre lui. Il s'amusait, c'était évident, profitant de tout l'espace qu'il lui laissait pour s'étirer, éhonté de se soulever la croupe aussi haute qu'il en levait sa queue. Le bengal ronfla d'amusement, détournant les yeux pour les lever aux branches.

— Pff. Il rentra les griffes après un dernier coup de langue dessus. Moi, non.

Il se hissa sur une patte. L'autre toucha le tronc de l'arbre, se perchant entre sa branche et un noeud. Sa tête complètement immobile se suspendit dans sa position mais derrière lui toute sa colonne se tordit en silence en retrouvant l'appui de ses postérieurs dans l'écorce. Son corps se stabilisa.

— Les combats que je mène se terminent toujours de la même façon...

Il le souleva à la verticale du tronc, ses yeux reluisant à la lueur du baril des flammes. De sa position en hauteur, il se laissa chuter, se réceptionnant dans un croustillement de feuilles mortes.

En se redressant, Étoile Foudroyante balaya les feuilles d'un mouvement sec de la queue, et malgré toutes les dégueulasseries qui venaient de sortir de la bouche de son ennemi, ses babines se soulevèrent dans un sourire pas si cordial, un gros et gras ronron en gorge.

— ... tout le monde vainqueur. ♡