Familier mais pas trop [pv Molly] [END]

Là, au moins, il était dans son élément.

Ce n'était pas sa ville. Pas les poubelles qui l'avait vu naitre, ni les rues que ses enfants empruntaient pour quitter leur foyer. Mais c'était une ville quand même. Tonton était bien content de ne plus s’érafler les coussinets sur le sol en fouillis de la forêt. Le bitume, quand même, quelle invention.

Le gros chat avait beau apprécier d'être de retour en paysage urbain, son humeur n'était pas non plus au beau fixe. D'être ici, ça lui rappelait plus encore ce qu'il avait perdu. Il entendit à plusieurs reprises les petits piaillements stridents d'enfants qui jouaient au loin. C'était très désagréable, la façon que ça avait de le faire sursauter, de vite chercher d'où ça venait avec l'espoir fou que, peut-être...

Peut-être qu'on l'avait retrouvé.

Bien entendu, les rêves de Tonton ne risquaient pas de se réaliser. Et de trainer dans cette banlieue à la fois familière et trop lointaine de celle qu'il connaissait...

C'était triste, finalement.

Posé sur une barrière, le matou s'autorisa un instant de flottement. Il ne savait plus trop quoi faire, au bout d'un moment. L'odeur d'un chat vint lui chatouiller les naseaux, et il se raidit. Un danger?

Il était loin des clans et de leur sale caractère. Les chats qui vivaient avec les bipèdes étaient bien plus arrangeants que leurs stupides cousins sauvages. Mais tout de même... Il valait mieux être prudent. Tonton se souvenait assez bien des coups de griffes des fouilleurs de poubelles, bien capables d'être agressifs comme milles claniques.

Il jeta un coup d'oeil en dessous de lui, dans le petit jardin que la barrière sur laquelle il était installé entourait. Il y avait bien... Quelqu'un, par ici? Ce n'était pas très clair, Tonton avait un mauvais flair et un regard pas franchement aiguisé. Il plissa les yeux.

"Bonjour...?"

Pas super naturel, comme salutations, mais il n'avait pas croisé de chat depuis un moment, déjà...

FAMILIER MAIS PAS TROP - LUNE 9 - AGE 25 L.


Quand les Bipèdes avaient retirés leurs effrayantes décorations, la température dehors avait drastiquement chuté aussi. Et d’un coup, mes sorties dehors étaient bien limitées. Très limitées. D’habitude, si je me mettais en rogne car je ne supportais plus de voir leurs grandes mains m’attraper, ils cédaient et me faisaient sortir. Mais la, quasiment jamais. Leur soigneur bipède leur avait peut-être déconseillé que je prenne froid, suite à mon opération des pattes arrières. Maaiiis ça faisait des lunes et des lunes que ça avait été fait ! Et maman le contait des histoires de guerriers qui se faisaient soigner 3 jours avec des toiles d’araignée avant de repartir au combat ! J’étais une héritière de ses guerriers ! Je PEUX sortir !

Je n’allais pas laisser des bipèdes m’enfermer. La dernière fois, c’était pour le séparer de ma maman et me priver de mes deux pattes arrières. … Et s’ils prenaient mes pattes avant cette fois ci ?? Jusqu’où compétaient-ils le transformer en monstre entièrement ? Dehors. Je devais aller dehors tout de suite.

Je n’avais pas mes pattes de monstre. Quand je restais à l’intérieur, je ne bougeais pas et ils avaient jugé inutile de me les mettre. C’était bien pour dormir, moins pour fuir. Donc je devais me traîner. Et si.. et si je tentais la vieille chatière que j’avais vue ? Je ne m’empruntais jamais comme c’était peu efficace de me déplacer sans mes fausses pattes, et que je ne passais pas au travers avec tout ça sur le dos. Mais cette fois-ci, je me glisserai dedans !

Après maints tortillements et une chute une fois que l’arrière passa la porte, je sentis l’air frais dans ma fourrure et je pus lâcher un soupir de soulagement. Je me trainai encore un peu, au moins jusqu’à un buisson, plus doux que la surface recouverte de bois, et je m’y roulai, satisfaite.

Je fis une petite sieste, mais une voix grave et douce miaula du haut de la barrière. J’ouvris un oeil, et les fronçais pour voir à qui j’avais affaire, si j’étais en mauvaise posture ou pas. Un grand chat -irk- mais avec un bandana -donc pas sauvage et gentil-

" S-salut ! T’es un nouveau voisin ? "

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C'était bien un chat. Une chatte, même. Très jeune, petite, avec un petit air timide et mal assurée qu'ont ces petits quand ils sont prit sur le fait. Pas le genre de bestiole territoriale et irascible qui peuple parfois les jardins, alors. Tonton s'en rassura. Il y avait quand même quelque chose de bizarre, il n'arrivait pas vraiment à mettre le doigt dessus. Est-ce que c'était la position de sa jeune interlocutrice, un peu... Étrange? Il avait du mal à dire où son corps commençait... Et surtout où il finissait.

Il mit ça sur le compte de sa mauvaise vue et de l'obscurité.

Rassuré par le manque total d'animosité dans le miaulement hésitant de la jeune, il répondit:

"Non, pas vraiment, je suis juste de passage."

D'habitude, il aurait ajouté un "Je ne viens pas envahir ton territoire", "Je ne cherche pas les ennuis", des phrases réflexes qu'il avait acquise en se frottant un peu trop aux chats des clans, mais...

Quelque chose l'avait coupé dans son élan.

Parce que la petite chatte domestique dans le jardin en dessous de lui, il y avait bien quelque chose qui n'allait pas avec elle.

Ses pattes arrières étaient-

"...Oh."

Tonton se ressaisit vite. Il ne voulait pas passer pour un gros lourd, ou un insensible. Accident ou malformation de naissance, cette petite n'avait sûrement pas envie qu'un inconnu lui reluque les pattes arrières. Pattes qui s'arrêtaient... Bien avant celles d'un chat normal. Était-elle seulement capable de marcher?

"...Tu vit ici?"

Question idiote - elle était dans un jardin, son odeur pas très tenue mais tout de même bien présente était partout par ici... C'était forcément chez elle. Tonton demandait surtout ça histoire de parler d'autre chose.

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Juste de passage. C'était un voyageur ? Il devait connaitre pas mal de forêt alors. Sans doute connaissait-il la forêt où ma maman habite ! Mais bon, qu'est-ce qui différenciait une forêt d'une autre ? "La forêt de maman, elle est pleine de chats." Mais ça, c'était la forêt de ses histoires, pas celle où ELLE se trouvait. Je pourrais lui demander, on ne sait jamais.. J'espérais juste que la réponse ne soit pas "Oh oui c'est à l'autre bout du monde". .. D'un coup, j'avais moins envie de poser la question.

Le voyageur resta poli et gentil, perché sur la barrière. Pour une fois que ce n'était pas une rencontre frontal ! Juste une discussion tranquille. J'essayais de me redresser pour ne pas rester couchée. Maman m'avait bien élevée. Un peu de basculement et me voilà "assise", les moignons me permettant au moins cela. Mieux installée, je répondis à sa question.

" Oh, c'est.. c'est la maison de.. mes? Bipèdes. Je suis pas chez moi moi. Avant, j'habitais avec ma maman ! C'est là mon vrai chez moi. "

Et du coup, je voulais rebondir sur le fait que c'était un voyageur.

" Et toi, tu es loin de ta maison ? Si tu passes seulement. "

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Elle vivait bien dans cette maison, mais... N'avait pas l'air d'en être si sûre. En fait, elle parlait un peu comme tout ces jeunes chats qui arrivaient dans une nouvelle maison - j'habitais pas ici, avant. Je me demande où est ma maman. C'est juste là où vivent mes bipèdes, c'est pas chez moi.

Tonton se disait que ça devait être normal. Elle allait s'y faire, à ses bipèdes et leur maison, et un jour, elle cesserait d'en parler comme si elle n'était que de passage ici. C'était sans doute mieux, compte tenu de sa... Situation. Quand la petite s'assit sur son arrière train pour mieux le regarder, le matou s'imagina combien il serait difficile pour un tel chat de survivre dans les poubelles. Ou, pire encore, dans la forêt. Où les chats sont des excités de la vie qui ne pensent qu'à chasser et expulser les étrangers de leurs terres. Comment une petite comme elle pourrait-elle suivre un rythme pareil?

Ses réflexions un peu trop condescendantes durent se mettre sur pause, car la question de la jeune chatte la ramenait à ses propres problèmes. Parce que lui aussi, finalement, parler de "maison" lui était difficile. Il fit mine de ne pas être affecté par ça plus que ça, et opina du chef:

"Très loin, oui. En fait, je cherchais le chemin pour y retourner quand je suis arrivée dans cette ville... Celle d'où je viens était plus grande..."

Plus grande, avec plus de chats, et, surtout, plus de bipèdes qui comptaient à ses yeux. Ici, il ne connaissait personne.

Au fait, ça lui rappelait-

"Je m'appelle Tonton. Et toi?"

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C'était vraiment un voyageur qui venait de très loin, d'une ville qu'il disait être plus grande que celle-ci. Je fis une moue, en penchant ma tête sur le côté. Je ne pouvais que le croire que cette ville n'était pas grande, j'en avais pas vu grand chose, enfermée entre mes quatre murs de bois. Mais bon, une ville, c'était un truc de Bipèdes. Et une plus grande ville, ça voulait dire encore plus de Bipèdes, ce qui ne me donnait absolument pas envie de découvrir "sa" ville. Je passerai mon tour pour lui proposer de l'aider à retrouver sa maison.

Le matou se présenta, il s'appelait Tonton. C'est vrai qu'il avait une tête de Tonton. J'avais jamais connu mes tontons. En avais-je seulement ? Il me semblait que ma maman avait parlé de quelques frères et sœurs donc je devais surement en avoir. Et si j'en avais, j'aimerais bien qu'ils ressemblent à ce Tonton. Grand, à l'allure rassurante, les yeux gentils, poli de ce que j'avais pu voir jusqu'ici, et avec un joli bandana autour du cou. Je lui souris.

" On m'appelle Molly ! Car j'étais toute molle avant mais maintenant qu'on m'a donné des pattes de monst- "

Non. Je n'avais pas mes pattes de monstres cette fois-ci. Je les avais abandonnées exprès. J'étais de nouveau "molle". Incapable de courir voir même de marcher à vitesse normale. Je pâtissais des pattes avants, gênée moi-même de mon corps si limité au final. Encore heureux que mon invité était bien attentionné, sinon je n'aurais pas pu m'échapper. Je battis de la queue, embêtée.

" Tu peux descendre dans mon jardin si tu veux. Il est recouvert de planches donc c'est toujours propre. Mais les buissons autour sont confortables. Plus confortable que de rester sur cette barrière ! "

Je ne m'étais jamais perchée sur une barrière -je n'étais plus équipée pour- mais quand je voyais sa largeur, je me demandais comment ils faisaient pour tenir dessus.

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Molly. Ca lui allait plutôt bien, comme nom. C'était bien le genre de sobriquet que les Bipèdes aimaient donner à leur compagnon. Tonton réalisa malgré lui que ça lui avait manqué, ce genre de noms. Les Nuage de- et les Queue de-, ça allait deux minutes. Enfin, il n'avait pas trop le droit de se vanter, quand le nom qu'il avait choisit (qu'on avait choisit pour lui, qu'il portait et chérissait comme un trésor, un précieux souvenir) était... Bref.

Passant sur ce petit bafouillage sur des pattes de... Quelque chose? Tonton en revint à l'essentiel. La proposition de la petite Molly de descendre de son perchoir pour venir causer.

Tonton hésita. Il avait eu peu de contacts avec les bipèdes depuis son exil. Il n'en avait pas peur, pas vraiment, mais les adultes lui rappelaient de mauvais souvenirs. Et les maitres de Molly pourrait mal interpréter sa présence. Il était assez gros pour être venu juste pour foutre une rouste à leur pauvre petite chatte, après tout.

Mais elle avait raison, il n'était pas très à l'aise, là haut. Ses 'amis' plus vieux, quand il grandissait dans les poubelles, disaient toujours que le monde avait été fait pour les chats. Que le moindre capot de monstre, le moindre rebord de fenêtre, n'existait que pour qu'ils s'y installent. Qu'un chat, un vrai, arrive à se faufiler n'importe où, peut se poser là où bon lui semble. Et c'était vrai, d'une certaine façon, Tonton avait bien réussi à hisser sa carrure imposante sur la barrière, mais le sol... C'était quand même mieux. Et c'était si gentiment proposé.

"D'accord."

D'un bond millimétré (histoire de ne pas écraser sa petite bienfaitrice), le matou atterrit dans le jardin. Comme ça, au moins, il ne prenait plus Molly de haut.

Enfin... Si, d'une certaine façon. Elle était vraiment minuscule, comparé à lui. Il s'assit pour éviter de paraitre trop imposant, se tordant le coup pour mieux détailler l'étrange chatte domestique.

"Tu ne vis pas ici depuis longtemps, alors?" fit-il sur le ton de la conversation.

Il avait cru comprendre que Molly était dans une sorte de période de transition... Que cette maison n'en était pas encore une, pour elle.

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Après avoir un peu hésité, Tonton accepta de venir à côté de moi. avec les temps froids, j'avais de moins en moins de compagnie -je n'avais pas vu Whisky depuis longtemps.. m'avait-il abandonnée ?- Donc avoir quelqu'un de gentil avec qui parler, c'était chouette. Un "D'accord", et un saut précis le mena jusqu'à mes côtés.

Il avait déjà l'air grand de loin, mais là, ça se confirmait. C'était vraiment un gros matou -c'était dit positivement-. Il me rappelait Babou... ba.. babouin ? Oui Babouin, avec leurs fourrures claires et leurs grandes carrures. La plus grande différence était que Tonton nourrissait mieux la conversation. On continua de discuter sur "mon" nid.

" Honnêtement ? Depuis trop longtemps à mon goût. Si j'ai bien compté les jours qui passent, cela doit faire ..quatorze lunes... déjà.. Donc quatre saisons, .. un peu plus une année si je me souviens bien. Ma maman ne comptait qu'en lunes. Ce sont des domestiques qui m'ont appris d'autres mesures de temps. "

Maman...

" Donc ca veut dire que je ne suis plus dans ma vraie maison avec Maman depuis vingt lunes. Presque sept saisons. Ca fait.... ça fait si longtemps... M-maman... "

Je reniflai une larme, car malgré mon corps d'adulte, j'étais toujours cette chatonne enlevée à sa maman.

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Lunes, saisons... Ça ne parlait pas trop à Tonton. Mais 'une année', si. Alors comme ça, cette petite était une adulte. Elle était si grignette qu'il n'aurait pas parié la dessus. Le matou était massif, assez pour dépasser un bon paquet de chats des environs, mais quand même, il faisait presque deux fois la taille de Molly. Enfin, ça n'était peut-être pas très juste - elle ne pouvait pas se tenir haute sur ses pattes, et elle était tassée sur le sol... Ça n'aidait pas à la rendre plus grande.

Elle parlait un peu comme un chaton, aussi. C'était étonnant qu'elle continue à regretter sa maman, après avoir été séparée d'elle depuis si longtemps... Le cœur de Tonton se serra de pitié. Ça avait du être un événement traumatisant, pour qu'elle soit encore si marquée.

"Je... Je suis désolée pour ta maman. Mais peut-être que cette maison n'a pas que des mauvais côté...?"

C'était compliqué, de trouver le bon côté à la situation d'une chatte qu'il venait à peine de rencontrer. Tonton voyait mal comment il pouvait prétendre l'aider, mais il n'allait quand même pas laisser une pauvre petite sangloter sur son sort comme ça.

"Ça a l'air tranquille ici... La nourriture doit être bonne. Et j'ai croisé quelques chats chez tes voisins... Ils sont gentils?"

Il disait tout ça sur le ton de la conversation, en espérant lui changer les idées. A vrai dire, les chats domestiques des environs avaient l'air d'être comme partout ailleurs - un peu apathique, un peu fiers à bras, un peu bêtes. Mais Tonton espérait que Molly avait réussi à se lier d'amitié avec au moins un ou deux matous. Histoire qu'elle voit qu'elle n'était pas seule.

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Le chat tricolore avait un ton compatissant qui pansait mes pleurs. Il essayait de parler de choses positives, genre les bons côtés de la maison des Bipèdes. Je fixai mes pattes. Quoi de bien, hein ? Au moins, ça ne puait pas le soigneur, comme la cage blanche où j'étais restée cinq lunes le temps qu'on soigne mon manque de pattes. Et je pouvais sortir. Ca me donnait le sentiment d'être plus proche de ma maman, être dehors. Moins de murs entre nous. Tonton parla de la nourriture. J'avais gouté une souris, une fois. Mais ça remontait à longtemps. Donc quand les solitaires parlaient que la vraie chair goûtait mieux que les croquettes.. J'haussais des épaules. J'avais surtout connu les croquettes et de la pâtée. Puis il me demandait si j'avais de gentils voisins.

" Oh, oui j'ai rencontré des chats gentils ! Il y avait Whisky. C'est un chat plein de taches et il est très très grand ! Encore plus grand que toi, mais très fin aussi. Ses pattes ressemblent à des branches. Mais ça fait longtemps que je ne l'ai plus vu. Il m'a parlé qu'il était d'une race "pure" et que ses Bipèdes étaient très attachés à lui. Ca doit être pour ça qui sait. "

Puis je pensais à Babouin, Coeur Brisé, ou encore les deux fantômes qui n'en étaient pas.

" Et y a des chats de la forêts qui passent de temps en temps. Certains font peur, d'autres m'ont aidée. "" Avec mes pattes de Monstre que je n'avais pas ce jour ci donc je n'avais pas envie d'en parler. " Puis parfois, des solitaires qui demandent à manger, quelques croquettes. "

Je regardais alors Tonton, qui était certes un domestique, mais un domestique loin de chez lui.

" D'ailleurs, si jamais tu en veux, tu peux aller te servir ! Elles sont bonnes je trouve. Et.. et si tu as peur pour mes Bipèdes, ils doivent être absent. Sinon, je ne serais pas dehors. Je ne peux pas sortir- " -comme ça, sans les pattes de monstre. Mais encore, pas besoin d'en parler.

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