Plus si Petites!

Lune refusait tout signe affectif de sa sœur ce qui la surprenait, elle semble vraiment renfrognait et blesser et la peur commençait à revenir dans le ventre d'Araignée, avait-elle dit quelques choses qu'il ne fallait pas ? C'était bizarre de voir sa sœur ainsi, elles étaient devenue proche avec le temps et Araignée l'avait toujours considéré comme la plus joyeuse de la portée. Elle lui tournait même le dos maintenant tout en crachant des mots dur qui portèrent directement au petite cœur de Nuage d'Araignée.

— ...J'te trouve méchante, Araignée. Tu fais genre que Maman préfère Pie et que tu lui fais honte, mais moi en fait j'pense que...

J'pense que...

Lune avait visiblement beaucoup de mal à trouver les mots juste pour la suite de ce qu'elle souhaitait exprimer, en fait elle fini même par se tourner de trois quart vers Araignée, montrant un museau sérieux qui n'avait rien de joueur. La femelle tigré se radoucit plaquant ses oreilles sur sa tête en rentant celle-ci dans ses épaules. Ses yeux devinrent deux cercles engloutissant ses iris presque entièrement.

— J'pense que la seule personne à qui tu fais honte c'est à toi-même. Parce-que MOI j'ai pas honte de toi, Araignée!

Et... et j'pense que tu, que c'est TOI qui préfère Pie. Qui fait genre que Pie c'est la meilleure parce-que t'aimes pas être Araignée!

Ca lui clouait le bec, bouche bée elle fixait un long moment Lune en réfléchissant, alors comme ça elle pensait vraiment que Maman Vent les aimait plus que tout eu même niveau chacun. Si bien que Lune admettait que c'était Araignée elle même qui se faisait des idées sur ce que leur mère pensait de tout ceci. En revanche Lune se trompait sur quelque chose et ça elle le savait.

- Et si on allait le demander à Maman directement ? T'as peut-être raison et lui demander ça nous permettrait de savoir définitivement tu crois pas.

Sa voix tremblait à nouveau, et elle faisait des petits pas rampant en hésitant, pour se rapprocher de sa soeur, le corps de la féline se contorsionnait pour se rapprocher le plus possible du sol et se placer sous Lune, avant de dire d'un voix légèrement plus forte mais maladroite:

-Par contre tu te trompe ! Je préfère pas du tout Pie, c'est toi que je préfère ! Alors je veux bien croire tout ce que tu me dis, mais te fâche plus. Tu fais une drôle de tête bizarre quand tu te fâches.

...Ouais!

Ouais!

Et Toc, Araignée! pensa Lune, profitant du silence qui suivit son squelette de tirade pour souffler très fort de son nez. Ça craignait vraiment de croire que Maman ne les aimait pas alors que tout le monde sait (TOUT LE MONDE SAIT!!!) que les mamans aimaient leurs petites et que y'avait rien de plus normal! Nuage d'Araignée sembla reprendre ses esprits quant au fond de la question, car ses pupilles s'était re-grossies dans ses yeux, et sa terreur, au moins un petit peu, s'était amenuisée dedans.

— Et si on allait le demander à Maman directement ? lui demanda spontanément Araignée, ce qui firent se tendre les épaules de Lune en prenant la question comme s'il eut s'agit d'une provocation, genre "ah ouais tu crois ça Lune? Ben prouve-le moi!". T'as peut-être raison et lui demander ça nous permettrait de savoir définitivement tu crois pas?

Lune, renfrognée, ne répondit qu'en haussant sèchement les épaules, le bout de sa queue frétillant dans la neige trahissant son mécontentement. D'un mouvement de la hanche, elle força à sa queue fatiguante de se coller tout contre ses pattes, réajustant sa position assise, refusant de retrouver tout de son précédent sourire (quoique taché de sang).

— Par contre tu te trompes ! Je préfère pas du tout Pie, lui dit Araignée, c'est toi que je préfère ! Alors je veux bien croire tout ce que tu me dis, mais te fâche plus. Tu fais une drôle de tête bizarre quand tu te fâches.

Lune se trahit d'un grommellement de la gorge, qu'elle ravala dans son diaphragme.

— J'suis pas fâchée, elle maugréa à sa soeur qui s'était écrasée, les pattes écartées, le ventre dans la neige et qui s'approchait en rampant vers elle dans une position de soumission. Lune ferma les yeux, tapa la neige de sa queue, exagéra un soupir en y mettant tout son souffle dedans et fit la moue après s'être léché le nez en cherchant à s'apaiser. J'suis pas fâchée, Araignée.

Ou... l'était-elle...?

Lune détourna les yeux, rentrant davantage son menton dans son cou pelucheux.

— Du moins, pas contre toi...

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Lune boudait toujours, qu'elle boudeuse celle-là. Mais ca ne faisait rien aux yeux d'Araignée elle restait la femelle la plus costaude et la plus courageuse de la portée. Elle grommelait du fonde la gorge, alors Araignée venait donner un petit coup de tête faible dans le bas du menton de Lune, cherchant à la réconforté.

— J'suis pas fâchée, Araignée.

Si elle ne l'était pas, pourquoi elle boudait là ? Araignée se reculait , avant de se poser sur ses pattes arrière et se tenir droite, les pattes avant contre le corps.

— Du moins, pas contre toi...

Oh ! C'était pas contre Araignée ! Ca l'a fit ronronner et la petite femelle peureuse relevait ses pattes avant pour les placer sur les joues potelée de Lune, venant pousser celle-ci vers l'arrière pour faire sourire sa soeur de manière horrible. Un superbe grimmace.

- Contre quiiiiiii ? Dit moi tout ! Tu sais que tu peux tout me dire !

Si Nuage d'Araignée avait peur 50 % du temps, 40 % était consacré à apprendre des choses en écoutant tout le monde, le reste c'était pour les toilettes, le petit coin, les repas et le sommeil. Une vrai petite commère de la Tribu, sans le côté commérage. Elle aimait apprendre, pas parlé sur les autres félins, alors si en plus sa soeur était en colère contre quelqu'un, Araignée voulait savoir qui. Bon elle n'irait pas régler le problème ce n'était pas dans ses habitudes. Cependant elle chercherait une manière de rendre heureuse sa soeur, même s'il fallait pour ça faire la pitre en ayant peur. Sa elle savait faire par coeur.

Mais alors... contre qui était-elle en colère? Ou... contre quoi?

C'était vraiment trop bizarre cette histoire. Lune avait été surexcitée d'avoir chassée une souris pour Araignée, et avant même d'avoir fini de la manger, elles étaient partie régler le compte à une deuxième souris, et--

Et v'la que l'hiver lui frappa en plein les gencives. Deux pattes s'était fourrées dans le gras de ses joues et les avait respoussées vers l'arrière, forçant ses muqueuses à révéler la moindre pointe de sa dentition en maladroit miroir à sa soeur tout sourire.

_{(Par notre superstar, Cataries! )}

— MÉÉÉ???
— Contre quiiiiiii ? gouailla Araignée, son haleine de moitié-mangée de souris empestant au nez de Lune qui était hélas trop frappée de stupeur pour rouspéter. Dis-moi tout ! Tu sais que tu peux tout me dire !

Mais... Mais...

Lune fronça ses sourcils (du moins, elle tenta, tout son visage formait une expression qui n'était pas vraiment la sienne) soulevant ses deux pattes pour repousser celles de sa soeur d'une bousculade mais alors, vraiment pas douce.

— Mais lâche-moi à la fin! lui miaula-t-elle, mâchant sa langue tout en se frottant vigoureusement la joue qui l'élançait le plus.

Elle venait tout juste de lui dire qu'elle n'était pas fâchée contre Araignée, euh! Pourquoi est-ce qu'elle cherchait à lui prouver le contraire maintenant??? Lune s'empressa de s'ébrouer l'excès de frustration.

— Roh, puis laisse tomber... Tu veux qu'on aille voir maman? Ben allons-y alors.

Elle secoua sa patte - une en avant, une en arrière - comme si elle venait de tomber dans une flaque visqueuse et qu'elle tentait de se sécher le plus vite possible. Bien que l'envie de se passer un coup de langue lui cuisait, Lune se consola un peu en se disant que si elle lui demandait, Maman serait sans doute ravie de le faire pour elle.

Moins ravie que Pie, qui raffolait de lui faire sa toilette.

Enfin... avant. Pie le faisait moins, maintenant (Lune trouvait ça bizarre)...

Lune balaya la neige sa queue. Elle ne put s'empêcher de grimacer. À ses pattes gisait l'écraboucarcasse de ce qui restait de la souris qui avait failli manger Nuage d'Araignée.

— ...J'm'occupe de ramener ta souris. Toi, ramène la mienne.

Et en se penchant, elle attrapa le ... goûter ... par sa queue, mais joua du dos et de son cou afin de la ... déloger ... d'où elle avait ... ... pris racine.

...Beurk...

...Mais c'était utile, quand même, surtout que Lune savait que maman collectionnait leurs biles...

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La face de Lune était si drôle, qu'Araignée eut du mal a ne pas en rigoler à gorge déployer, elle se retenait au maximum. Cependant Lune n'avait pas l'air de vraiment apprécié et elle leva la voix pour lui faire comprendre de la lâcher. Alors c'est ce que fit Araignée, elle la lâcha. Lune s'ébrouait tandis qu'Araignée la suivait de près comme un petit en manque de lait poursuivant sa mère. Quand en se secouant simultanément une patte avant un patte arrière Lune déclama:

— Roh, puis laisse tomber... Tu veux qu'on aille voir maman? Ben allons-y alors.

Ah ! Elle voulait aller voir maman maintenant ? Mince.... Araignée ne se sentait pas prête et finalement c'est la queue entre les pattes qu'elle écoutait sa sœur, celle-ci l'incita à prendre la souris entière, tandis qu'elle prendrait les reste. Elle ne fit pas mine de se rebeller pour sur, mais le fait de porter une souris morte l'effrayait. Nuage d'Araignée la prit du bout des babines, a peine assez pour la tenir convenablement. Le petit corps de la défunte tremblait à chaque pas menaçant de tomber par terre.

Araignée quant à elle suivait le pas le poil ébouriffée sur son dos et marchant du bout des pattes comme si elle aller poser les coussinet sur des ronce. Bien que ce ne fut pas le cas, on aurait presque cru qu'elle dansait, un petit bond par-ci un par là, on évite de tomber par déséquilibre, ce qui risquait d'arriver une fois sur deux. Finalement elles se rapprocher du camp avec Lune, Araignée le savait parce qu'il y avait l'odeur de Maman pas loin, et aussi de Tata, et de tous les félins du camp.

Enfin la sécurité du foyer ! Araignée reprenait de la contenance dépassant sa sœur en faisant attention à ne pas la taper dans sa dance aléatoire, elle se dépêcher de rentrer, si bien que en passant le pas de l'entrée, elle émit un long soupire, la queue entre les pattes. Araignée se diriger droit vers l'endroit où on posait les proies, enfin elle tentait toujours du bout des pattes lorsqu'elle percuta ..... Maman Vent !

La petit lâchait sa souris qui ne tenait entre ses babines que par la force de la sainte terre. Puis elle ramenait une patte avant a sa truffe en gémissant, se rapetissant sur elle même.

-Aie !