Messages : 46 Date d'inscription : 12/08/2023 Age : 22
Carte d'identité Âge: 6 lunes (avril 2024) Description du personnage: Mentor/apprenti: ///
Sujet: Sirocco | L'œil du cyclone 09.02.24 19:28
Sirocco
Identité
Âge : 3 lunes
Sexe : ♂
Clan : Tribu du Soleil
Rang : Aucun (chaton)
Sang : étranger
Relations :→ Aucune
Spoiler:
Relations qu'il avait avant l'inondation : (vous êtes pas obligés de lire, c'est juste du lore, bref) → Lynx, son père : Quel aventurier ce chat ! Son père le faisait rêver, Sirocco le voyait comme un héros, un magicien, un clown... Il comptait beaucoup pour lui. Lynx portait véritablement sa petite famille, au vu des difficultés de sa compagne. C'était un père très aimant et très présent, qui n'a pas hésité à mettre ses désirs de voyage de côté pour ses enfants et celle qu'il aimait. Lynx était un chat de petite taille, son pelage était gris, plutôt court et épais. Ses yeux bleus exprimaient toujours une joie profonde. Comme son fils, il avait lui aussi une queue courte. Malgré sa taille, c'était un mâle très robuste, large et plutôt puissant. → Olive, sa mère : La douceur d'Olive était sans pareil et son odeur enrobait Sirocco dans un univers splendide, dans lequel rien de mal ne pouvait arriver. Olive était une bonne maman, quoiqu'un peu trop inquiète pour ses enfants. Malheureusement, c'était aussi une chatte très fragile, quasiment incapable de chasser et, certains jours, le simple fait de marcher était atroce pour elle. Pour cela, Lynx était un véritable pilier dans sa vie. Sirocco, comme ses frères, n'était pas capable de voir cet aspect de sa mère ; pour lui, elle était sa protectrice et la plus belle créature que le monde eut porté. Très grande, Olive avait l'air d'une géante. Son pelage fourni et soyeux, d'un blanc immaculé, était toujours soigné. Ses yeux noisettes semblaient fatigués, tout comme son visage à l'expression endormie, serti de petites oreilles tombantes. → Levant, son frère : Un chaton énergique, très joueur, espiègle et emplis d'une fierté à la fois agaçante et amusante. Sirocco l'aimait beaucoup et voulait tout le temps jouer avec lui mais, pour une raison qu'il ignorait, Levant le voyait un peu comme un rival ou, peut-être, un modèle a surpassé. Quoi qu'il en soit, le petit Levant avait tendance à défier son grand frère et voulait plus que tout s'accaparer l'attention d'Autan. Sirocco se fichait des sauts d'humeur de son frère, il continuait à l'aimer de la même manière. Chaton au pelage tout à fait similaire à son père, gris aux nuances bleutées. Ses grands yeux ronds étaient également du même bleu que Lynx. Il était voué à devenir un grand chat comme sa mère. → Autan, son frère : Contrairement à Levant, Autan était bien plus sur la réserve. Assez timide et peureux, il préférait le calme de sa mère aux jeux vifs des trois autres mâles de la famille. Levant se montrait toujours très avenant avec lui, Sirocco comprenait un peu plus la sérénité dont il avait besoin donc il avait tendance à le laisser plus tranquille. Autan était très à l'aise avec ses frères, il avait l'impression qu'ils pourraient le protéger de tout. Comme sa mère, il semblait un peu frêle et fatigué, alors même qu'il était très grand pour son âge. Son pelage blanc et gris présentait les mêmes caractéristiques que son père ou Autan ; plutôt court mais épais. Ses oreilles tombantes lui donnaient un air adorable.
Avis politique : Sirocco ne pense, littéralement, rien de la politique. Il n'a même pas conscience de ce que c'est, pas même de son existence.
« Les vents soufflent et crèvent les cœurs, s'accrochent, avalent les âmes toutes crues dans ce royaume aussi vide qu'envahit de couleurs. Et le sable, qui doucement étend sa main ; lorsqu'elle tombe ainsi sur le sol, on se dit qu'il n'y a plus grand chose à faire. Sirocco, maître des tempête, a l'air plus dangereux que jamais quand il se tient ici, dans l’œil du cyclone. »
Elle lâcha un cri de douleur, tellement puissant, il transperça les tympans de Lynx qui ne pouvait que l'observer, impuissant. Mais, lorsque les enfants arrivèrent, si petits et déjà si forts, un sourire vint parer son visage. Le couple s'étreignit, les yeux emplit de larmes. Tout contre elle, Olive les attira et les enveloppa dans son pelage blanc. Et cette odeur était un trésor, de ceux que l'on ne devrait jamais retirer.
*
C'était le grillage des Hommes qui les séparaient. Et, droit dans les yeux, ils ne faisaient que s'observer, longuement. C'était donc cela, le coup de foudre ? L'un comme l'autre ils le savaient, pertinemment. Lynx s'avança vers elle prudemment et Olive s'assit ; elle attendait. Lorsqu'il passa la barrière, arriva auprès d'elle, les deux adolescents ne se parlaient pas. Ils laissaient seulement éclater cette joie, attrape-moi si tu peux, comme deux âmes d'un époque révolue se retrouvant pour le première fois.
L'amour entre Olive et Lynx avait toujours été d'une pureté et d'une honnêteté éclatantes. Même lorsque Lynx l'aventurier passait des lunes et des lunes loin, très loin, explorant le monde, ils se sont aimés. Il lui ramenait des objets, des histoires, des secrets. Même lorsqu'Olive restait cloîtrée chez ses Hommes sans donner de nouvelles, les os et les muscles souffrants, ils se sont aimés. Elle revenait toujours en s'excusant, puis ils jouaient à nouveau comme des enfants.
Lynx disait toujours : « Olive ! Viens vivre avec moi dans la forêt, c'est magnifique et il y a tellement de choses à découvrir ! », mais elle, elle préférait le confort de son foyer. Les douleurs incessantes d'Olive, qui l'assaillaient par salves régulières, auraient été plus difficiles à gérer dans la nature, il comprenait. Mais finalement la grande blanche se retrouva, une journée d'automne, sans maison. Elle ne souhaitait pas l'avouer pourtant, au fond d'elle, elle l'avait senti. Les jours précédent la solitude, des objets disparaissaient, les humains qu'elle côtoyait depuis sa plus tendre enfance s'activaient en tout sens... Et maintenant il y avait quelqu'un d'autre qui se mouvait dans sa maison ; et ça, elle ne pouvait rien y faire. Olive n'eut d'autres choix que de rejoindre Lynx au dehors. Et jamais elle n'oubliera sa bonté, sa patience, sa douceur à son égard. S'il n'avait pas été là, elle serait morte plusieurs fois. C'était lui qui la nourrissait, qui la soignait lorsqu'elle s'égratignait, qui lui montrait les moindres recoins de son nouveau chez elle, qui la protégeait. Il savait qu'elle s'en voulait terriblement de ne pouvoir être plus utile. Après tout, elle ne faisait « que » regarnir leur nid ou attraper de maigres souris... Mais il lui disait, inlassablement : « Olive, ce n'est pas toi qui a choisis d'être malade. Et c'est moi qui t'ai présenté la forêt comme un monde merveilleux. Alors c'est à moi de rendre cette merveille réelle, pour toi. ». Elle fermait les yeux, allongée dans ce nid qu'elle avait confectionné avec minutie, apaisée.
Puis un jour, l'immense femelle s'arrondit. Bien vite, les deux amants ont compris : ils attendaient des petits ! La joie de la nouvelle passée, Olive s'inquiéta : « Mais... comment va-t-on faire ? Toi et tes voyages ? ». Elle hésita et, les yeux larmoyants, elle demanda : « Lynx, resteras-tu... ? », « auprès de moi », sauf que sa voix mourut. Son compagnon ne parla pas, il se contenta de sourire puis, doucement, il se blottit tout contre elle. Olive posa sa tête sur la sienne ; cette réponse lui convenait tout à fait.
Patiemment, les amants attendirent et le nid était décoré de milles et une fleurs que Lynx ramenait chaque jour. Ce fut au printemps, alors que les vents soufflaient si forts, que les enfants naquirent.
Chapitre 1 : le royaume des courants d'air
Le premier était Sirocco. L'émerveillement se lisait dans les yeux épuisés d'Olive, lorsqu'elle vit en lui son propre père ; ce pelage, c'était bel et bien le sien. Puis arriva Levant et enfin, le plus difficile, Autan. Vivement, relâchant enfin la pression qui lui enserrait la gorge, Lynx entreprit de lécher les petites boules gluantes, les poussant de son museau vers le lait. Il ne pouvait détourner le regard de cette famille, la sienne. Olive clignait lentement des yeux, l'adrénaline retombant petit à petit elle peinait à se maintenir éveillée. Et elle souriait niaisement ; jamais elle n'avait été aussi heureuse. Au fin fond de ses rêves, elle fit le souhait qu'ils soient tout les trois en bonne santé.
*
Quelqu'un, quelque chose, avait répondu aux désirs silencieux des parents. Leurs trois enfants grandissaient si vite, mais surtout, ils étaient en pleine forme. Ils couraient, sautaient avec aisance. Enfin, Autan était un peu plus sur la réserve, ce qui avait tendance à inquiéter sa mère : « Est-ce que je lui ai transmis ma maladie ? Tu crois que, bientôt, il aura des douleurs lui aussi ? », « Rassure-toi, je suis absolument certain qu'il n'en est rien. Regarde ! Sirocco essaie de le porter sur son dos. Même si il a une quelconque faiblesse, il pourra toujours compter sur ses frères. Sur nous aussi. ». Oui, Sirocco était déjà un grand frère exemplaire. Ils avaient tous les trois le même âge pourtant. Enfin, tout était relatif, il restait un petit chaton aux yeux encore collants. La majeure partie de leur temps ils la passaient à manger, dormir, puis jouer. Sirocco aimait ça, jouer ; mais Levant n'arrêtait pas de l'embêter. Il le défiait continuellement, sans que Sirocco ne comprenne ce qui lui passait par la tête. Il s'en fichait, il voulait juste s'amuser avec lui et faire la sieste dans le pelage d'Autan. Autan était pour lui la figure idéale de la petite chose à protéger jusqu'à ce que mort s'ensuive, alors même qu'il était plus grand que lui. Les grands yeux calmes de Sirocco, posés sur lui, trahissaient amour et incompréhension. Sirocco ce qu'il aimait aussi c'était chahuter avec sa mère et la faire rire. Elle était si grande ! C'était une véritable épopée que de gravir ses larges épaules, atteindre sa tête, pour tirer sur ses oreilles rigolotes. Lorsqu'ils parvenaient à planter leurs petites dents aux bons endroits avec Levant, ils pouvaient l'entendre rire aux éclats : c'était cela, le trésor, à la fin de la quête.
Sirocco était une véritable éponge, constamment il écoutait, absorbait le monde, les mots et les gens qui l'entouraient. Parfois, Olive avait peur de son côté indépendant, mais Lynx était toujours là pour rattraper le petit quand il s'éloignait de trop. Ou alors, il était lui-même l'instigateur d'une partie d'exploration... Le chaton témoignait envers son père une affection sans limite et, plus que tout, il aimait se perdre dans ses récits d'aventures tous plus incroyables les uns que les autres. Il rêvait de voir le monde lui aussi, d'être comme lui qui était si grand, si fort, tellement impressionnant. Lorsqu'il lui disait qu'il l'aimait, le chaton pouvait sentir la chaleur l'envahir. Il était bien incapable de répondre, étrangement timide, mais il avait envie de le remercier.
Chapitre 2 : l'inondation ou comment l'eau cueille les chats
Peut-être qu'en réalité, il n'y avait absolument rien ni personne pour écouter les souhaits d'Olive.
*
Un soir, il y eut cette discussion entre les deux parents.
« - Tu es sur de toi ? Je pense que c'est trop risqué... - C'est seulement pour être sur. - Tu devrais rester ici avec nous Lynx. - Je comprends, mais si il faut déménager le nid... il vaut mieux se préparer à l'avance, assurait-t-il. Je t'avais raconté comme la nature peut être violente, je l'ai vu plusieurs fois au cours de mes voyages. Et bien là, je t'assure que je sens quelque chose. Dans le vent. - … - Fais-moi confiance. Je serai de retour demain, au zénith. Ce ne sera pas long, d'accord ? - Ok, achève-t-elle, en un souffle. »
Sirocco les écoutait discrètement, ses yeux brillaient dans le noir. Il luttait pour ne pas s'endormir, mais ne put résister longtemps. La dernière chose qu'il vit, avant que ses paupières ne se ferment pour de bon, ce fut les pattes trapues et la démarche assurée de son père.
*
Lynx n'était pas revenu au zénith, le lendemain. Et le déluge éclata, fondait sur eux comme un aigle furieux. Des trombes d'eau prenaient la petite famille d'assaut, le vent ballottait leurs pelages ; ils étaient trempés jusqu'aux os et aveuglés par les éléments. La terreur leur poignardait l'estomac et les enfants pleuraient à chaudes larmes. Enfin, Sirocco ne pleurait pas lui. Mais de sa voix triste, pleine d'incompréhension, il demandait en boucle à sa mère : « Il est où papa ? Il est où papa ? ». Olive était incapable de lui répondre. Tout contre elle, elle serrait ses enfants de toutes ses forces, murmurant quelques paroles rassurantes auxquelles elle peinait à croire. D'où venait cette rage du ciel ? Pourquoi fallait-il que ce vent les attaque avec tant de ferveur ? Olive se refusait de partir, elle se répétait inlassablement : « Je suis plus en sécurité dans le nid... Lynx va finir par revenir, c'est sur... ». Alors elle l'attendait, roulée en boule, les chatons cachés contre son flanc.
Soudain, elle entendit un craquement brutal. Le bruit avait été si fort qu'il été parvenu à couvrir les hurlements déchaînés de la tempête. Réagissant par instinct, la femelle sortit immédiatement du creux de sa souche, les petits entre ses pattes, pour voir le toit de son nid arraché et une lourde branche s'écraser dessus. Elle poussa un cri, horrifié. Sirocco avait comprit, il dit :
« - 'Peut pas partir ! Sinon papa nous retrouvera pas ! - Je... moi aussi, je voudrais rester mon petit. Mais... on n'a pas le choix, il faut qu'on aille se cacher. Papa nous rejoindra, d'accord ? »
Il perçut dans ses yeux une lueur qu'il ne lui connaissait pas. Ce n'était pas cette inquiétude habituelle, c'était... une résignation, mature et profonde. Digne d'une mère qui devait penser à ses enfants en premier, en somme. Ni une ni deux, la famille déménagea, alors que la tempête était à son paroxysme. Olive prit Autan dans sa gueule et ordonna à Levant et Sirocco de la suivre, collés à ses pattes.
Autours d'eux, la forêt était méconnaissable. Les plantes s'arrachaient, les animaux avaient fuit, les chemins étaient inondés et se remplissaient de plus en plus... Malgré tout ses efforts, Olive était incapable de se repérer ; son flair ne pouvait pas l'aider et le vent allié à la pluie l'aveuglait. Avec peine, Sirocco suivait sa mère. Son pelage immaculé était boueux, il collait à sa peau. Lui aussi était dans un piteux état ; son corps était devenu brun, ses coussinets s’abîmaient à force de marcher, la pluie l'épuisait. Et ce qui devait arriver arriva. Il s'égara. Lui qui était si petit, il avait finit par trébucher. Par glisser dans le vent, pour être emporté, juste un peu trop loin. Comme il pu, Sirocco se releva ; il voyait encore sa mère, son frère. Mais elle s'éloignait, et il eut beau courir après elle il ne parvint jamais a l'atteindre. Il était perdu. Dans sa tête, tout allait très vite ; il voulait voir sa mère, ses frères, mais aussi son papa qu'il aimait tant et qui lui manquait plus que tout. Il miaulait tellement fort, mais personne ne répondait à ses appels à l'aide. Sirocco, porté par ses pattes minuscules, tournait en rond dans la forêt, traversait des flaques immenses, tombait dans la boue, tentait d'échapper aux gouttes qui lui fouettaient le visage. Après un moment infini à errer seul, le voici devant la catastrophe qui s'apprêtait à tout engloutir sur son passage. Si la pluie était une chose, la rivière en était une autre. Le lit débordait complètement, l'eau venait dangereusement lécher les rebords et les courants violents cavalaient à toute vitesse. Là, de l'autre côté. Il voyait une silhouette, juste une silhouette. Pourtant il en était tellement sur, ça ne pouvait être que lui n'est-ce pas ? Il était venu le chercher, il était venu le sauver. Sirocco n'était qu'un bébé, il ne se rendait pas vraiment compte. Alors il s'approcha. Et, presque instantanément, une vague l'emporta lorsque la rivière sortit définitivement de son lit.
Ce fut le vide qui suivit cette vague. Dans l'eau tout était sombre, froid et opaque. Sirocco pouvait bien faire ce qu'il voulait, battre des pattes pour s'extirper, il était impuissant. Balayé dans tout les sens, il sentit qu'il heurtait les roches qui tapissaient le fond des eaux. Le petit se cogna l'arrière du crâne, et le monde s'évanouit.
*
Lorsqu'il se réveille, le soleil pointe à l'horizon ; la tempête est passée. Il est allongé, non loin de la rive, dans l'eau stagnante. Et il lui est impossible de savoir depuis combien de temps il se trouve là. En fait. Bien des choses lui paraissent impossibles. Ses yeux fatigués font mollement le tour des environs. Pourquoi était-il ici, déjà ? Avait-il quelque chose à y faire ?
Il était tout seul ? L'avait-on déjà accompagné ?
Il reste là un long moment. Puis finalement il se lève, il n'a même pas mal ; c'est un véritable miracle. Quoique, petite douleur au crâne, mais c'est supportable. Quoique. Il baisse la tête sur ses pattes. Celle de droite est en sang, ce dernier se mélange à l'eau et à la boue. Lentement, le petit chaton ouvre grand les yeux. Puis il se met à pleurer, lorsque la douleur le transperce. Ça fait vraiment mal. Pourquoi ? Il a beau pleurer, personne ne vient l'aider. Est-ce qu'il y a quelqu'un, même ?
Il pleure longuement avant de finalement ravaler sa morve et apaiser ses sanglots. Le petit chaton gonfle ses joues, retient sa respiration pour se calmer, essayer de ne plus penser à sa blessure. Il souffre, mais il décide de marcher. Il boite, il saigne, mais il marche quand même.
Sirocco n'a aucune idée de ce qu'il se passe ou a pu se passer, de ce qu'il fait. Il le fait parce qu'il faut bien... faire quelque chose. Sa tête embrumée n'était pas en capacité de réfléchir correctement.
L'eau est partout, elle gorge encore son pelage sale et emmêlé. Le soleil qui le caresse le réchauffe en douceur, mais il ne le voit pas vraiment. Sa tête est basse, son corps lourd... Mais il y a cette odeur de pomme, qui flotte dans l'air.
Caractère
QUALITÉS : audacieux, libre comme l'air, patient, à l'écoute, (trop) calme, entreprenant, assidu, juste, ouvert d'esprit, sûr de lui DÉFAUTS : borné, extrêmement 1er degré, cachottier, froid, impulsif, possessif (en particulier avec les objets), influençable, imprudent, désordonné, étourdi
Le jeune Sirocco se comporte clairement différemment des autres chatons. Déjà, il est certain que cela est dû à son épopée grandiose dans la rivière : cet accident a laissé des traces et un traumatisme bien ancré. L'avantage de ce traumatisme, c'est qu'il a tout oublié ! Ou presque ; Sirocco sait pertinemment qu'il est tombé dans l'eau, qu'il s'est passé quelque chose un jour de tempête, mais il ne saurait décrire précisément quoi. Son passé lui a été volé, seuls demeurent le visage d'un mâle souriant et la douce odeur d'un pelage blanc. Mais reste un détail important et celui-ci, quiconque le rencontrera s'en rendra compte : Sirocco est muet. Il produit des sons bien sur, des miaulements étranges qui, parfois, peuvent ressembler à des morceaux de mots. Mais c'est incompréhensible. Ses capacités en terme de communication non-verbale sont quasiment nulles, elles aussi. De par cette différence, Sirocco est sans aucun doute perçu par les autres comme « l'étranger bizarre », celui qui intrigue et avec qui on ne peut pas faire grand chose. Pourtant, il apprend vite. Sirocco est une véritable éponge, il est très à l'écoute et sensible à l'autre ; il absorbe véritablement les paroles. C'est vrai, parfois il s'éparpille, perd le fil, parce qu'il est étourdi et désordonné, mais son calme déconcertant et son côté assidu l'aident à garder la tête à la surface. Il est impulsif, borné et très cachottier, ainsi, malgré son calme, il reste un peu difficile à gérer. C'est parce qu'il est libre, foisonnant d'audace. Au fond, il ne le fait pas réellement exprès. Il se fiche éperdument des consignes ou d'une quelconque figure d'autorité, alors il fait ses petites affaires dans son coin. Ce n'est pas de l'effronterie, c'est de la déconsidération totale. Même si il se fait gronder, il refera exactement la même chose un peu plus tard. Mais étrangement, il reste assez influençable : il a tendance à copier pour essayer, imiter et ce qui est affirmé comme une vérité en devient facilement une à ses yeux. Sa soif, du monde et d'aventures, l'amène à être imprudent, il se met en danger très facilement. Il est sûr de lui et entreprenant, et son ouverture d'esprit lui ouvre un champ des possibles extrêmement large. Sirocco peut se montrer froid avec les autres ; déjà parce qu'il ne parle pas, mais aussi parce qu'il n'est pas très tactile et ne demande pas d'attention particulière (et quand il le fait, c'est avec une certaine brutalité...). La solitude finira par lui peser peut-être, quand il grandira. Il est toujours juste et patient, et donne l'impression de savoir gérer les conflits comme si, instinctivement, il avait toujours su le faire. L'honnêteté occupe une place importante chez lui. Il aime que les autres montrent clairement ce qu'ils veulent ou ressentent et lui, il fait toujours de même. Il pleure quand il est triste, grogne quand il est en colère, ... Ce n'est pas si difficile à suivre. Lui-même ne sait pas tellement pourquoi, mais il se montre extrêmement possessif avec les objets ; ce qu'il a trouvé lui appartient et il peut se mettre très en colère si on touche à ses affaires. Aussi, Sirocco est premier degré à l'extrême. Véritablement, le second degré n'existe pas pour lui ; il n'est pas prêt à comprendre toutes les subtilités du langage.
Physique
Sirocco est encore un chaton, il n'a pas finit de grandir mais il est déjà possible de deviner qu'il sera un petit mâle, une fois adulte. Il est léger comme une plume et, si l'on oublie les larges qui cicatrices qui lui barrent sa patte avant droite, il est aussi adorable que n'importe quel petit de son âge. Son pelage est tricolore : principalement blanc avec des tâches sable et grises présentant chacune plusieurs nuances plus ou moins foncées. Ces tâches forment sur son corps des motifs fluides et mouvants, leur délicatesse donne à Sirocco un côté gracile. Bien qu'il soit hirsute, son poil est extrêmement soyeux et très élégant une fois propre. De naissance il est dépourvu de queue, il se contente d'un arrière train particulièrement ébouriffé et très fourni en poil. Ses yeux en amande à l'air sérieux, sont vairons ; celui de droite est gris, tandis que celui de gauche est bleu. Sirocco a un visage toujours très figé ; les émotions qu'il ressent ne se manifestent que très peu sur ses expressions, ainsi il est comme « décalé ». Il est notable qu'il a une cicatrice à l'arrière de la tête, elle aussi dû à son accident dans la rivière, mais cette dernière n'est pas visible grâce à de ses poils.
[Sur le design ci-dessous il est plus grand que son âge actuel ! Vous pouvez le voir chaton sur ma signature.]
Chara-design:
Et vous ?
Surnom : Loupiot
Décrivez-vous : L'event m'a inspiré, alors lets go Si je disparaîs, j'autorise le staff à : ¤ Faire de mon personnage un PNJ : non ¤ A faire disparaître mon personnage : oui ¤ A faire mourir mon personnage : non
Héhé, yo, accueillez-le comme il se doit La fiche est 100% finit et ma signature prête, mais évidemment si il y a quoi que ce soit à modifier dites le moi ! Navré, j'ai beaucoup écrit. Si vraiment c'est trop long et chiant dites-le, je peux retaper le texte.
Pour votre information, il débarque directement à la Tribu ! Son histoire se termine là où je vais commencer à rp, donc vraiment il est juste à côté du verger. Je vais prochainement ouvrir un sujet pour discuter rp et liens à la Tribu, pour ceux que ça intéressent hésitez pas à passer
J'ai quelques questionnements pour mesdames du staff : je suis un poil embêté parce que Sirocco a techniquement un statut « bizarre ». Vu qu'il est muet, il peut pas dire d'où il vient (de toute façon il s'en souvient pas xD) et je sais pas si je dois dire que la Tribu l'adopte directement ou bien est-il considéré comme étranger et, par conséquent, solitaire ? Concernant son avis sur la question : dans un 1er temps, il se considérera pas comme appartenant à la Tribu. Il a conscience qu'il n'est pas né ici et que les chats autours de lui n'ont pas de liens avec lui (quel esprit libre) Mais à terme, il se considérera comme en faisant parti !
- Loupiot
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Sirocco et les meilleures ; Écarlate, Molly et Lavande ! Par Cataries Couleur : #85ACD1
Dernière édition par Sirocco le 11.02.24 23:35, édité 1 fois
Nuage Nocturne ♪ Apprenti Administratrice
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Sujet: Re: Sirocco | L'œil du cyclone 10.02.24 20:10
Ehhhh première validation ! Bienvenue à ce petit gars !
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#e6a742
mommy's boi:
Mommy’s lil boy, par Cataries !
Sirocco
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Sujet: Re: Sirocco | L'œil du cyclone 11.02.24 0:58
Youpiii, merci Fira ! Je me permets d'insister pour que je puisse modifier avant la validation finale : est-ce que je note Sirocco comme "solitaire" ou "tribu" du coup ? Je sais pas si il est considéré comme adopté direct ou comme un orphelin étranger dont on s'occupe parce que, ben, il est tout seul quoi (comme je disais plus haut, à terme il fera vraiment parti de la Tribu ! C'est juste qu'il a un statut un peu bizarre au début et je sais pas trop comment le placer par rapport à ça)
- Loupiot
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Étoile Déchirée ◊ Meneuse Administratrice
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Sujet: Re: Sirocco | L'œil du cyclone 11.02.24 23:02
C’est un chaton. Et c’est à la tribu, même pas un clan où il faudrait payer a cause de son « sang étranger ». Il peut commencer direct à la tribu ;))
Deuxième validation ! Go les effectifs (et recensement pour aider Eve a être à jour), liste des joueurs puis bon jeu !!