[LP] Uprising -end

Oh mais c'est qu'il y avait du monde par ici. J'avais totalement contourné le champ de bataille, et regardait les pantins se battre. Je surveillai d'ailleurs ma sœur d'un œil, tout en sachant pertinemment que cela était inutile. Comme si elle nécessitait mon aide. Je souris à cette pensée. J'observai Cyanure se battre quelques instants avec le chef ombreux. Personne ne semblait être en recherche d'adversaire. Je réfléchissais à la manière de me faufiler pour donner le coup de grâce au grand ombreux quand le sol se mit à vibrer. Je tournai la tête de mon côté aveugle et le vis. Un gros matou qui fonçait vers moi, tête baissée. Impassible, je ne remuai pas lui laissant tout le temps de venir à moi. Souple et légère, j'esquivai alors son coup. Perdre un oeil signifiait perdre la mesure des distances. C'est pourquoi je l'esquivai bien trop tard, et reçu une belle entaille le long du flanc.

"Tu peux pas imaginer comme je suis heureux de pouvoir te faire bouffer ta condescendance, ô charismatique et ravissante connnasse !"

Un large sourire mielleux se dessina sur mon visage. Tiens tiens, il m'en voulait. J'avais déjà oublié son nom. Mais je me souvenais vaguement qu'il avait beaucoup parlé lors de notre venue au camp ombreux, et que j'avais fini par décrocher. Tout en le menaçant probablement. J'haussai les épaules. Cela n'importait pas. Rien de tel que de se battre contre un ennemi en colère. La colère froide décuplait les forces, mais aveuglait. Il devenait un jouet bien plus intéressant.

"Fais-moi mal, si tu peux."

Je penchai la tête sur le côté, et humecta mes babines. Je prenais tout mon temps. D'un air désinvolte, je m'approchai de lui jusqu'à ce qu'il sente mon souffle sur son museau. Mon unique œil le fixait. En réalité, je ne faisais pas cette approche dangereuse pour pure plaisir mais bien pour vérifier la distance à laquelle je me trouvais. Je reculai de nouveau d'un pas, tout en tournant autour de lui.

"Alors, ça fait quoi de perdre les siens?"

J'enchaînai par une frappe droite, rapide et précise de mes postérieurs vers ses épaules, creusant des sillons dans sa chair. D'abord faire saigner, saigner beaucoup, pour affaiblir.

"Es-tu prêt à mourir pour eux, son nom me revint soudainement Volonté de Fer?"

Volonté de Fer : 170/200
Eos : 180/200

Spoiler:

Éther ne s’attendait clairement pas à être prise de court, et elle ne s’attendait pas non plus à voir autant de guerriers du Clan de l’Ombre. Est-ce que leurs Etoiles les ont prévenus … ? songea-t-elle, assaillée par un doute existentiel. Non, c’est la Lune est la seule à pouvoir prédire l’avenir. Leurs Etoiles n’ont aucun poids, si tant est qu’elles existent, se reprit-elle.

Cependant, cet instant de perdition suffit à faire d’elle une cible facile, et elle eut à peine le temps de voir et d’entendre le cri enragé d’une femelle qu’elle se faisait percuter. Elle ne connaissait pas son nom, ni même son visage. Projetée sur le dos, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se ressaisir et repousser d’un puissant coup de pattes arrières son assaillante.

Désormais forte de toutes ses capacités, elle n’eut pas de grandes difficultés à renverser la situation. Elle avait pu observer comment combattaient les chats de Clan, elle commençait à saisir toutes leurs combines et coups bas, elle en faisait en conséquence des biens pires. Elle n’avait aucune règle, sinon de rester en vie. Sans utiliser toute sa force – en général, ils en avaient bien plus qu’elle – Éther se contentait d’esquiver et d’épuiser son adversaire si elle était assez bête ou en proie à la panique. Elle fut rassurée de voir qu’elle n’avait pas affaire à une guerrière d’élite. Une fois que son adversaire se fut embrouillée dans ses propres coups, Éther se glissa sur le côté, lança une patte pour crever l’œil de la guerrière, tout en plongeant ses dents dans sa gorge, prenant soin de la renverser pour immobiliser ses membres. Elle encaissa quelques coups, le temps d’ouvrir correctement le cou de l’étrangère, puis lâcha le corps, satisfaite. La grise n’avait pas l’intention de l’achever, elle était juste assez amochée pour ne pas réussir à revenir jusque chez elle. Mais à peine relevée et excitée par son premier combat, elle dut subir la voix insupportable d’une nouvelle adversaire.

« TOI ! Tu vas payer pour avoir posé tes pattes sur notre Clan ! »

Celle-là non plus, Éther ne la connaissait pas. Fatiguée par son précédent combat, elle n’eut pas le temps de prendre une position défensive correcte. La guerrière ennemie ne comptait clairement pas sur sa force, contrairement à beaucoup de lourdeaux des Clans. Elle avait face à elle une nouvelle guerrière de taille ... dommage, elle aurait préféré s'échauffer avec quelques autres proies avant de s'attaquer au prédateur. Mais bon, elle n'allait pas lui pardonner le sang chaud et désagréable qui lui coulait sur la joue ...

Sans attendre une seule seconde, elle se projeta en lançant ses pattes sur le museau de la guerrière, le tailladant pour l'aveugler. Elle profita de l'instant précieux de déboussolement pour lui faucher les pattes et la bousculer. Une fois qu'elle fut au sol, elle ne se priva pas de plonger ses griffes dans ses côtes et les descendre aussi bas et aussi longtemps qu'elle le pouvait. Son corps vibrait d'excitation, ses vibrisses tremblaient, ses yeux étincelaient de plaisir. Ah, c'est tellement bon quand tout se passe bien !

Éther : 140/200
Papillon de Lune : 140/200

HRP:

EDIT : merde merde merde j'ai posté avec le mauvais compte sorryyyy.

Une colère animait mes gestes à la manière qu’un joueur de flûte pourrait charmer mes pas. Mon esprit embrouillés, hurlant de rage réclamait vengeance. Déboussolé par la mort qui prenait encore l’Ombre dans ses bras, je me lançais partir dans cette danse interminable. Cette danse tournante, changeante, semblable aux belles et macabres saisons. Je sentais le sang siffler dans mes oreilles, me disant qu’il était toujours là, présent sur moi. Je n’ai certes plus rien à perdre, surtout que maintenant, je sais tuer lorsqu’il s’agit de défendre les miens.

« On obéit pas à l'ennemi. »

Le félin me fait revenir à la réalité. Défendait-il son amie ? Dois-je agir comme eux, écouter ce sinistre chant guerrier qui brame autour de moi. Aussi beau soit-il par sa volonté, il pouvait faire froid dans le dos. Et pendant que j’entends cette mélodie, le sombre fonce sur moi, projetant de la vase autour de nous. Je voyais chaque goutes flotter dans les airs, mon esprit étourdit ne se concentrait plus sur rien du tout, sauf cette boue volante, me faisant penser à des éclats de sang. Et là, ce qui donne une nouvelle vitesse à cette lente image, est mon râle de douleur et de surprise. Il m’avait attrapé la patte arrière. Par reflexe, je me retourne pour tenter de le faire lâcher prise, j’arrive tout de même à lui égratigner l’oreille, mais il est plus rapide que moi. Je tombe au sol. Je suis trop lent, il va m’avoir. Si je dois perdre une vie face à ce molosse, je reviendrais pour me battre avec honneur. Pour mon clan. Je cherche Papillon de Lune des yeux. Je trouve la Belle. Pour toi, je t’aime.

« Vas-y, tue moi si ça t’amuse. »

Avec un peu de chance il sera déstabilisé que la mort ne soit pas grand-chose pour moi. L’avantage d’avoir neufs vies c’était de surprendre ceux qui ne partageait pas nos croyances.

Uprising.

Je grogne, l'autre tombe, mon oreille est chaude. Peu importe, il est à terre et je ne peux pas dire que Taupe soit d'une grande aide, j'espère pourtant qu'elle va agir un peu plus. Je regarde le mâle adverse, un bref instant, son regard a lui se perd et j'en profite pour me planter au dessus de lui. Ce qu'il me crache au museau me fait sourire. Si c'est si gentillement demander ... Il n'a plus peur de mourir, c'est qu'il n'en peut plus, il a perdu déjà l'énergie du désespoir. J'ai vu trop de chat demander la mort, des chatons, avec toute une possible vie devant eux ... Sans réfléchir, je plonge ma tête vers sa gorge, je cherche une prise et je m'y accroche, serrant les crocs, attendant un choc qui me repoussera. Quand la mort deviens proche, on se débat, c'est instinctif. Je le sais. Alors je mord à pleine dent, juste pour le plaisir, grognant sous l'effort. Il faut qu'il réagisse, pour mon plaisir. Je suis prêt à faire un bond de côté. Enfin, j'espère puisque à mesure que je sers, je sais que ce qui a autour perd intérêt. Reste ce matou et moi. Le goût de son sang dans ma gueule. Ses yeux que je cherche instinctivement ... Je secoue légèrement la tête pour que mes crocs s’enfoncent plus profondément. Mais ce ne sera peut-être pas assez. ma prise n'est pas des meilleurs. Mes oreilles captent le bruit des batailles alentours, ça me donne envie de continuer à plonger mes crocs. Mais les claniques laissent rarement l'un des leurs tout seul, je le sais. Et je sais aussi que si j'y fait pas assez attention. Je gronde davantage, tenant l'autre comme je peux ... C'est une question de temps avant que ses pattes tressaute ... Mais du temps, je ne sais si j'en ai.

HRP: