[LP] Il me faut absolument un Ollie ! [PV Rusty] -end

Il me faut absolument un Ollie !

Silence, presque pesant. Regard qui se perd dans le vague avant qu'un rai de lumière n'entre dans la tanière, silence complet entre les créatures nocturnes et les diurnes qui s'apprête à prendre le relais. puis, premier chant d'oiseaux, bientôt rejoint par toute sa chorale. Lentement, l'apprentie guérisseuse se leva, s'étirant dans son nid avant de jeter un regard à sa mentor. Déjà deux jours depuis la naissances des petits d'Étoile de Suie et de Coup de Foudre. La siamoise ferma les yeux, chassant le mâle de son esprit, lui qui avait tendance à s'y accrocher parfois, tel une sangsue. Après un regard sur les remèdes, elle avisa que la Birmane était en train de préparer celui de la meneuse, soulagée, elle accepta de bonne grâce de se rendre pour sa part à la pouponnière, Petit Bec notamment et ses frères et sœurs nécessitant une surveillance. En quelques foulée, elle fut dehors, humant l'air vrai, légèrement piquant avant de trottiner jusqu'à la tanière de ronce abritant les plus jeunes. Sereinement la chatte passa la tête, bien vite accueillit par une vision de calme. Tous dormait paisiblement. En silence, elle approcha et observa les petits jusqu'à entendre une reine lui assurer que tous avaient bu récemment et qu'au besoin, on l'enverrait quérir elle et la guérisseuse. En somme, il n'y avait rien à signaler ici. de retour dans leurs tanières, après un bref passage sur le tas de gibier, Nuage du Firmament pris temps de déposer une souris pour Nuit Hivernale et un moineau pour Vent du Désert, toujours en soin. la guerrière lui faisait de la peine, aussi la siamoise accueillit avec soulagement que la Birmane la chasse de leur antre dans l'espoir d'aller trouver quelques remèdes utile du côté de la ville. Non sans un ton toujours aussi froid sur les mises en gardes, ne pas se faire voir et tout le tralala qu'elle connaissait déjà.

Le pas rapide, Firmament traversa le camp, gagnant la forêt avec délice et pourtant, une pointe de méfiance, les Lunar pouvaient parfaitement être proche. aussi la siamoise se décida à suivre une patrouille, bien plus sure, les délaissant une fois la frontière en vue. Tout était encore calme à cet heure-ci de la journée et la jeune chatte se mit en quête d'une plante, se rapprochant peu à peu des piquet qui délimiter ville et forêt, bois planter dans le sol par des humains, dépourvu de vie, tout juste recouvert par la mousse où le lichen. Elle dénicha un remède après plusieurs longues minutes de recherche, alors que le soleil se trouvait déjà bien haut. Sous peu, il serait à son zénith, juste le temps pour elle de trouver une autre plante peut-être. Mais alors qu'elle s’apprêtait à prendre en gueule son pissenlit récolter plus tôt, un bruit étrange lui fit écarquiller les yeux. là, sur la pierre noire qui sent mauvais, un chat était en train de ... La siamoise se redressa, incrédule devant le félin qui roulait sur une sorte de planche pourvu de boule. Il lui paru pourtant que le chat en question avait le regard perdu, quoi que ses oreilles pivoter à chacun de ses mouvements ... Troublée, elle attrapa la plante qu'elle avait dénichée et couru jusqu'à se placer devant lui, chose qui fut plus facile que prévu car il avait entre temps fait demi-tour. Cependant la novice fut obliger de s'écarter d'un bond en le voyant approcher, vite, trop vite ...

- Aaaaah !

Elle se figea, au beau milieu du chemin du Tonnerre, son remède tomber à ses pattes, inutilisable, la fleur s'étant retrouvée écrasée, bouille jaune et dans un même temps, sa fourrure s'était dressée transformant sa queue en un panache digne d'un écureuil. Que faisait elle là, à observer ce chat et sa drôle de planche, elle qui avait jurée d'être prudente ? Nuage du Firmament fit taire la petite voix qui lui intimée de fuir, encore sous le choc et finalement, fasciner. Le félin n'avait pas l'air dangereux, juste, "ailleurs" après tout.Et puis, l'espace d'un instant, l'apprentie ne s'était elle pas imaginer que Vent du désert pourrait grâce à cette branche plate à boule de truc bizarre se déplacer à nouveau ?

C'est facile de faire comme si une situation ne nous affecte pas. Il suffit de ne pas lui laisser le temps de nous affecter - en s'occupant, et accumulant les distractions, en développant des obsessions on s'engourdit l'esprit, on se laisse porter par la vague sans perdre une miette d'énergie pour faire l'effort de sortir du courant.

Le skate, c'est un peu pareil : Ollie fait tout le travail. Ses roues roulent contre le trottoir et s'effritent contre la chaussée lorsqu'il en descend pour traverser la rue. Le vent dans sa face le tient en éveil mais le vent dans ses oreilles le garde sourd à ses questions. C'est à se demander si c'est Ollie ou Rusty qui mène. Et Rusty se demande, lui, si demeurer dans sa demeure vide est un devoir, comme il l'entend, ou s'il s'y condamne par amour, par orgueil, par habitude.

Par habitude, parlons-en, un chat réglé à la minute pour ses repas, ses entraînements, son temps de jeu, ses promenades, son retour à la maison et hop au lit - et pas une seconde trop tard --juste au cas! Au cas où. Au cas où son humain rentrerait et tout rentrerait dans l'ordre. Car c'est ainsi que les cycles fonctionnent pas vrai? Que les saisons reviennent à chaque année, en suivant une progression précise qui ne déroge jamais du tic de l'horloge ?

« Aaaaah ! »

Le skateur entendit sa planche brusquement prendre de la vitesse et écrabouiller quelques chose sous ses roues, libérant un parfum derrière lui. L'Abyssin sortit de ses pensées comme s'il émergeait de l'eau, reprenant son souffle en panique, les yeux ronds et les oreilles pointées sur sa tête pour freiner son bolide dans sa course en mettant pied à terre, accroupi, le dos en courbe, tournant sa tête et ses yeux vers la provenance du cri.

Ollie eut un mouvement vers l'avant en s'arrêtant, et l'Abyssin raidit sa queue avant de donner un coup d'un côté tout en se reculant sur sa planche pour la faire légèrement se hisser sur deux roues et s'offrir un momentum qui lui permit de la faire pivoter d'un lent tour. Les roues avant claquèrent en retombant et une nouvelle poussée, plus contrôlée, lui permit de s'avancer plus lentement vers l'endroit de l'accident - ou une siamoise semblait le dévisager.

— « Oh, pardon, je ne voulais pas--

et soudain l'odeur de la forêt du Clan du Tonnerre lui monta au nez et il recula sa tête si rapidement qu'il tomba sur son arrière train, faisant se stopper Ollie.

— « ... Rentrez chez vous.

C'est facile de faire comme si une situation ne nous affectait pas, mais impossible de fuir son corps et les marques indélébiles dessus : en voyant cette chatte de la forêt, Rusty avait senti ses trois griffures lui serrer la poitrine comme dans un réflexe de survie.

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Le chat était vraiment étrange, complètement ailleurs et la siamoise le regardait, fourrure hérisser, se calmant alors que le félin faisait montre de sa maîtrise de l'étrange chose sous ses pattes. S'était beau, s'était aérien mais ... S'était bruyant et la jeune femelle recula d'un pas à l'approche du félin. Que faisait elle là, son remède en miette, à fixer un parfait inconnu en terre inconnu ? Son sang se figea un bref instant dans ses veines mais quand le mâle prit parole, elle se calma tout à fait. Avant de reculer, comme piquer par un serpent, sa queue se dressant en un panache de fourrure tel que le ferait un chaton. Une gifle, voilà ce que lui faisait le changement d'attitude du domestique. Mais Nuage du firmament avait pris sa décision et finalement, elle comprenait sa réaction. Les domestiques étaient aux yeux des clans des chats stupides et pantouflard, mais sans doute ses derniers pensaient ils des claniques qu'ils étaient de stupides chats efflanqués se battant pour un maigre morceau de souris ? Elle secoua la tête, hésitante.

- Je ... Je suis pas là pour vous faire du mal ni ... Je m'appelle Nuage du Firmament et ... Oh et puis zut, c'est ... c'est quoi, cette chose ?

La planche, voilà ce qui intriguait au plus haut point l'apprentie guérisseuse. Une chose faîtes pour se déplacer autrement qu'avec ses pattes. Oh certes, le matou avait besoin de ses quatre pattes de ce qu'elle avait pu voir. Mais si Mirage pouvait en utiliser qu'une et porter le reste de son corps sur cette chose, alors ... Peut-être ... Elle hésita avant d’avancer la tête, juste pour sentir la planche à boule de truc noir en question, ça ne sentait pas "bon" en soi mais son regard se porta surtout sur le propriétaire, avisant un bref instant les estafilades sur sa peau avant qu'elle ne se recule précipitamment comme si il allait lui sauter au visage. Elle était imprudente, et stupide, mais la novice avait une idée en tête et si ce chat avait une infime chance de l'aider ... Elle courba sa colonne de côté, légèrement, offrant son flanc à l'inconnu au cas où, tendant de plus belle le cou. Elle hasarda même une patte levée, doucement, la tendant un peu, hésitante, puis la reposant. Il n'apprécierait certainement pas qu'elle touche la planche. Mais voilà, la jeune chatte ne se sentait pas en danger, même si la vue des griffures du domestique avait sonné dans sa tête une petite alarme qui hurlait "méfiance" malgré tout.

Il ne voyait pas tous les claniques de la même façon, Rusty savait distinguer les nuances. Il savait, par exemple, qu'il ne devait pas mettre tous les membres d'un Clan dans le même panier, mais il savait aussi que si un clanique se montrait hostile devant lui force était de s'attendre à ce que ceux du même clan fassent pareil.

Vautour Fauve l'avait agressé ; Nuage Ardent avait voulu "dévorer un humain" ; Tache d'If l'avait aidé rien qu'une fois, et l'avait attaqué la suivante ; La Chatte toute Gonflée de la Rivière l'avait aidé, lui et la Frimousse du Clan du Vent, à trouver une baie de sureau ; Madame Fée ne lui avait jamais manqué de respect ; Waffle ça ne comptait pas, il était domestique avant. Rusty se méfiait des chats de la Forêt et de la Lande et était parfaitement dans son droit de le faire, mais...

— « Je ... Je suis pas là pour vous faire du mal ni ... lorsqu'il entendit cette dernière bafouiller, il sentit sa garde se baisser, et ses muscles contractés se détendirent. Je m'appelle Nuage du Firmament et ... Oh et puis zut, c'est ... c'est quoi, cette chose ? »

Lorsque la siamoise s'approcha impunément d'Ollie, l'abyssin tordit vivement une oreille vers l'arrière et se leva sur ses quatre pattes pour la toiser depuis la hauteur d'où il se tenait, ne tenant pas à ce qu'un clanique décide soudain de s'en prendre à son ami. Il la laissa néanmoins s'approcher avec vigilance, sa curiosité la menant à sentir la planche de petits reniflements avant de vite se reculer.

Il abaissa la tête, se trouvant bien dur. Où étaient passés les jours où il cédait volontairement sa place sur la planche pour laisser un chat profiter d'un pic de vitesse sans devoir courir? Sa queue fouetta l'air et il secoua sa tête, dépité par sa propre attitude.

La siamoise s'était approchée, avait levé sa patte pour tenter de tâter l'étrangeté devant avant de vite se raviser et se reculer, la reposant par-terre. Rusty lui octroya une réponse malgré quoi:

— « Cette chose c'est mon skate, Ollie. C'est une machine qui roule au même titre que les voitures, mais en format plus petit - et moins complexe surtout. »

Surtout on s'en FOUT, il s'entendait répéter dans sa tête, et le doute et le trac le prirent car autant il voulait se faire plus froid à l'égard de tout chat de la forêt, autant il était incapable, en bonne conscience, de causer volontairement du tort à quelqu'un.

Il cliqua de la langue pour se féliciter de son effort de mot puis se dit que la chatte apprécierait peut-être une démonstration. Il posa le pied à terre et se donna un élan avec pour faire partir "l'engin" qui se mit en mouvement.

— « Là ça roule... Et il tira son poids vers l'arrière en mesure de frein d'urgence, posant deux pattes du même côté. ...Là ça roule plus! »

Elle lui avait posé une question, par ordre de politesse, c'était à son tour de lui en poser une.

— « Que faitez-vous hors de votre forêt, Nuage du Firmament? La ville est dangereuse pour les chats qui n'y vivent pas.

Et la forêt, dangereuse pour les chats de ville.

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Les réactions du félin était clairement méfiante pour la siamoise qui d'ailleurs, gardait cette pointe de méfiance elle aussi. mais la curiosité pour la planche, Ollie, était bien plus grande. Pourtant, la siamoise pencha la tête, essayant de comprendre ce que tentait de lui expliquer son "voisin". Une Voit-quoi ? C'est quoi une Voi-machin ? Mais déjà, le matou se déplaçait de nouveau sur sa pl... sur Ollie et la siamoise écarquilla les yeux, l'observant avant d'oser un pas, léger, oreilles droites sur sa tête. Elle allait ouvrir la gueule mais l'abyssin prit les devants et, frapper par la véracité de ses dires, elle s'assit, détournant le regard, clairement mal à l'aise.

- Hé bien heu ... J'espérait trouver des remèdes. Elle allait en rester là quand elle se dit que peut-être il ne comprendrait pas plus ce mot que elle cette histoire de voiture, aussi crut elle bon de préciser. Des plantes spécifiques, que ma mentor et moi-même utilisons lorsque nos camarades sont souffrant. Mais aussi vite que son explications fut donné, elle pencha la tête de côté, demandant, presque timide. Un Ollie pourrait il ... heu ... rouler dans la forêt ? Son idée en tête, elle voulait absolument une réponse et comptait sur le matou pour lui en fournir une. Malgré tout, se levant, elle fit très lentement le tour du skate, cherchant à deviner la réponse seule avant de regarder de nouveau le domestique. Elle aurait du avoir peur de se tenir si près d'un inconnu. Comme lorsqu'elle avait croisé non loin d'ici Picolo, mais le félin couleur rouille n'avait rien du danger qu'était le mâle Lunar. Au moins, cet inconnu là ne sentait pas le sang, ni ... Quoi que ce soit de vraiment désagréable en dehors de ce parfum acide de brûler qui émanait des chemins du tonnerre. C'est pourquoi elle espérait que peut-être, il détenait sous ses pattes la solution pour Mirage du Désert.

Un petit serrement au coeur le prit en voyant la siamoise tenter de le rattraper sur Ollie, lui rappelant Trash, son ami, et ce jour d'automne où il lui avait laissé sa place dessus pour aller faire un tour dans le voisinage. Ollie à l'arrêt, Rusty à quatre pattes dessus, la tête haute comme sa queue, il ne lâchait pas des yeux sont interlocutrice au cas où cette dernière ne tente quelque chose contre lui.

Quant à la raison de sa venue en ville:

— « Hé bien heu ... J'espérais trouver des remèdes.

Les deux larges oreilles de l'abyssin se dressèrent en pic sur sa tête, incapable de cacher sa stupeur sincère. Elle était?...

— Des plantes spécifiques, que ma mentor et moi-même utilisons lorsque nos camarades sont souffrants. »
Elle l'était ! Ses yeux étaient ronds maintenant mais il ne s'en rendit pas compte.
— « Vous êtes Véto des chats !

Mais comme lui, elle semblait aussi avoir ses propres questions et ses inquiétudes car elle demandait en même temps:

— « Un Ollie pourrait il ... heu ... rouler dans la forêt ?
— « --Euh...

Rusty pivota une oreille vers l'arrière et tourna instinctivement sa tête direction l'orée de la forêt, sentant ses épaules se raidir et sa queue libérer cet excès de stress d'un swish et swash derrière. Il mit son poids dans un antérieur en se penchant pour tenter d'y voir entre les arbres avant de se rappeler, dans les oreilles de son Esprit, la voix de Trash, son ami, qui lui disait que " c'est con que ça roulerait pas dans la forêt, à cause qu['il avait] plus envie de marcher avec [ses] pattes maintenant ".

— Non, répondit Rusty après mûre réflexion. Ollie n'arrive à rouler qu'à plat. Sur les trottoirs, dans les rues - les chemins du Tonnerre - sur le nez des voitures - ce que vous appelez des Monstres - sur les rampes, au parc... »

Mais--
subitement il pesa une patte arrière sur le plat de la planche en bondissant vers l'avant, rangeant Ollie derrière tandis qu'il se dressait devant.

— « --Qu'aviez-vous l'intention de faire de lui ??

C'était la moindre des choses de protéger sa famille - ou du moins, ce qu'il en restait.

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La réaction du matou face à son explications quant à sa venue ici lui arracha un sourire timide, même si elle ne compris guère ce qu'était un "véto". Un guérisseurs humains peut-être, mais pour les chats domestiques ? Elle remua les oreilles, mal à l'aise de ne pas tout à fait le comprendre. Le début de réponse fit d'ailleurs retombé son enthousiasme, ce "euh" ne sentait rien de bon. Mais peut-être, oui, peut-être ... Alors elle l'observa, lui laissant le temps d'y réfléchir, de répondre. Il semblait subitement tendu, anxieux même à l'idée de lui répondre. Et la réponse fit définitivement retomber les espoirs de la siamoise dont les épaules se voûtèrent, sa queue retombant mollement au sol dans son dos. "Non". un seul mot avait suffit à détruire cette once d'espoir d'aider sa camarade. La suite, elle ne le saisis pas et d'ailleurs, elle se moquait bien de savoir ce que pouvait être un trottoirs où une rue où ... Même sur le nez des monstres ? Sa fourrure se hérissa faiblement en songeant aux géants coloré qui filaient et arracher parfois des vies. Mais de nouveau, elle du reculer, le mâle avait changer, se révélant subitement méfiant de nouveau. Comme si ... Elle secoua la tête, incrédule avant de balbutier.

- Je ... Je ne voulais pas de votre Ollie je ... Elle cherchait ses mots, perdus subitement face à cette réaction presque agressive, comme une reine protégeant ses petits. Ce que je cherche c'est ... Un moyen d'aider une camarade et heu ... Enfin, j'aurai trouver un autre Ollie vous savez je ... Elle ferma les yeux et inspira un grand coup, et cela suffit d'ailleurs à éclaircir ses pensées, pour une fois.

- L'une des nôtres ne peux plus marcher, ses pattes arrières ont étaient cassés et .... Et un instant j'ai penser que votre Ollie pourraient l'aider mais ... Mais elle ne quittera jamais notre forêt alors ... Ne craignez rien. Elle s'efforça de sourire un peu, voulant appuyer ses mots, cacher sa déception. Mirage du désert étaient condamné à ne plus jamais pouvoir courir, jamais. Et la siamoise en oublia le domestique devant elle, trop affligée pour sa presque mère. Trop ... Elle soupira doucement, songeant qu'elle devait trouver autre chose. Peut-être ... Mais l'espoir s'effriter chaque jours davantage malgré tout.

Voir la siamoise se reculer fut comme un soulagement. Elle agissait bel et bien comme elle le disait, comme quoi elle ne cherchait ni la bagarre, ni à l'attaquer. Ne lui restait plus qu'à connaître ses intentions à l'égard d'Ollie - ce qu'elle ne tarda pas à expliquer, en bafouillant un peu.

— « Je .. Je ne voulais pas de votre Ollie je ... Ce que je cherche c'est ... Un moyen d'aider une camarade et heu ... Enfin, j'aurai trouver un autre Ollie vous savez je ...

Inutile de lui dire qu'il n'y avait qu'un Ollie et cet Ollie était le seul - bien qu'une part de lui désirait véhiculer son mal ailleurs, il ne se serait jamais voulu de l'avoir véhiculé sur autrui. Son poil redescendit et son expression s'affaissa, se sentant tiré par le besoin de vouloir l'aider. Il ne se rendait pas compte de sa stature devant le skate ni de l'impression qu'il donnait avec ses trois cicatrices sur le poitrail. Il avait l'air d'un dur à cuire - tout le portrait inverse de ce qu'il était.

— « L'une des nôtres ne peut plus marcher, poursuivit la Clanique, ses pattes arrières ont été cassés et ....
— Je-- C'est horrible...

Rusty eut lui-même un mouvement de recul, abaissant ses grandes paraboles sur sa tête pour les aplatir de chaque côté, une patte levée contre lui. Il avait du mal à imaginer une patte cassée - comment faire ses exercices sans la mobilité de ses pattes?

— Et un instant j'ai pensé que votre Ollie pourrait l'aider mais ... Mais elle ne quittera jamais notre forêt alors ... Ne craignez rien.

Son sourire le déchira d'un sentiment de culpabilité qui vint se loger directement dans sa nuque, en lui faisant ployer et la tête, et les épaules. Il s'inclina devant la Clanique.

— Mes plus sincères excuses, je ne savais pas que la situation était aussi grave... Si elle sortait de la forêt je pourrais peut-être la poser sur Ollie et la rouler jusque chez mon Véto, mais... »

Serait-elle "coupée", elle aussi? Ou serait-elle guérie? Ou plutôt les deux? Il secoua doucement sa tête et se redressa, toutefois sa posture était nettement plus détendue et il se surprit même à lever un peu la queue, en guise de timide salut.

— « ...Je suis Rusty.

Vous cherchiez des "remèdes" en venant ici ? Permettez-moi de vous aider. C'est--... c'est la moindre des choses après comment je vous ai traité...

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Le domestique semblait se détendre et la siamoise le remarqua pourtant à peine, tout comme les premiers mots qui franchirent la gueule de l'abyssin, trop déçue, trop triste de savoir que cette solution là n'en serait pas une. Elle avait eu l'espoir mais comme à chaque fois où presque, le destin semblait prendre un malin plaisir à lui arracher ses bribes d'optimisme pour les noyer dans l'océan trop vaste de la douleur. L'apprentie adressa pourtant un faible sourire face aux excuses de l'étranger. Ne sachant plus bien ce qu'elle faisait là, appréciant pourtant de pouvoir se confier librement, fut-ce, à un inconnu. Il avait ce petit quelque chose de doux et de fort à la fois. Un quelque chose d'agréable de part justement le fait qu'il n'avait pas essayer de lui arracher la gorge et qu'au contraire, il l'écoutait. Raton-Laveur n'accepterait sans doute pas qu'elle parle aussi librement avec un chat de deux pattes mais son meilleur ami n'était pas là pour l'écouter en cet instant. L'évocation du Véto pour la seconde fois fit pencher la tête délicate de la siamoise qui se demanda une fois de plus ce que s'était, sans oser faire part de son ignorance. Il en avait déjà brièvement évoquer le nom lorsqu'elle lui avait dit être apprentie guérisseuse alors peut-être était-ce ce que les claniques nommait un coupeur ? Elle imaginait fort mal Mirage accepter quoi que ce soit dans cet optique et elle-même n'était pas certaine de vouloir envisager cette possibilité. Le nom de l'inconnu la fit sourire plus franchement, la sortant de ses tourments, un instant. Et finalement elle lui souri franchement en entendant la suite.

- Vous feriez ça ? Ce serait un plaisir, vous devez bien connaître les environs alors je ne risquerai pas de me perdre avec vous ... Rusty.

Elle ronronna. peut-être ici, dans la ville, au milieu des tanière bizarre des deux-pattes pourrait elle trouver des remèdes plus rares que ceux qu'elle pouvait trouver sur ses terres ? En tout cas, elle voulait tenter le coup. Elle baissa la tête, légèrement, pliant les pattes avant dans un même mouvements avant de miauler, plus douce encore. Je vous ... Elle se coupa net dans son élan et releva subitement la tête, ouvrant légèrement la gueule pour mieux capter les senteurs environnante. Un parfum sucrée venait de plus loin et elle scruta son camarade du jour avant de s'avancer. Une deux-pattes était en train de pousser un drôle de bruit en observant son petit avec la face rougis par ... La chatte en oublia les deux êtres étranges en reconnaissant le fruit si rare. Des framboises ! Mais les deux êtres l'intimidait et elle se raidis, sa fourrure se hérissant. Jetant un coup d’œil sur le chat habitué à ses êtres étranges, elle miaula doucement, presque timide.

- Ce sont des framboises là bas ... Les chatons adorent ça ... Même si ... Ça ne leur est pas premièrement destiner ...

Évoquer le clan la fit rire doucement, cependant, elle ne pouvait se résoudre à avancer. Un peu trop timide peut-être.