[LP] Il me faut absolument un Ollie ! [PV Rusty] -end

— « Vous feriez ça ? Ce serait un plaisir, vous devez bien connaître les environs alors je ne risquerai pas de me perdre avec vous ... Rusty.

Bon, elle n'avait rien dit de plus que son nom mais de l'entendre de la bouche du chat sauvage de Clans lui réchauffa le coeur, surtout puisque le nom n'avait été précédé ni suivi d'un qualificatif péjoratif. C'était... C'était bon. Bon comme une bouffée d'air frais, et l'abyssin grimpa sur son skate en ronronnant pour se donner une poussée de la patte et reprendre le mouvement puisqu'il était à nouveau aide-trouveur-de-plantes pour une Véto des Chats. Il aurait bien ri - décidément, il en faisait une habitude !

Nuage du Firmament s'apprêtait à lui dire quelque chose qu'elle s'interrompit, levant subitement sa tête, ouvrant la gueule pour humer et Rusty trouva sa position bizarre alors il stoppa Ollie dans son momentum et imita sa nouvelle amie, couchant ses oreilles, cherchant dans l'air l'odeur que cette-dernière avait capté. Ils s'échangèrent un regard, bien que le sien était confus, puis il la vit s'avancer sur le parterre alors il fit pareil sur son trottoir, tenant à l'oeil les alentours et les humains qui y marchaient. C'était une belle journée, personne n'avait vomi (chez leurs voisins), et les humains et leurs petits semblaient profitaient de la belle température près de leur jardin. Rusty entendit un bruissement du buisson à baies qui avait attiré l'attention de Nuage du Firmament mais n'en fit pas grand chose, puisque c'était un son qui se mélangeait au bruit blanc urbain auquel il était habitué. Comme les humains, semblaient habitués de voir un abyssin cannelle se promener tout seul sur son skate.

— « Ce sont des framboises là bas ... Les chatons adorent ça ... Même si ... Ça ne leur est pas premièrement destiné ...
— A-ha-ha, les chatons des humains aussi, on dirait! » renchérit Rusty tout de suite de meilleure mine.

Mais lorsqu'il aperçut dans quel état la présence des humains semblait mettre Nuage du Firmament, il se mordit la lèvre, tiqua d'une oreille et d'un mouvement de la queue avant de descendre de Ollie et de trottiner, sans peur aucune, vers ces voisins dans leur jardin (pas du même quartier) (donc pas voisins du tout) (mais pour Rusty,...)

Une fois tout près, il regarda chaque humain dans les yeux - un plus petit voulut tendre sa main pour le caresser que son parent lui empêcha le mouvement brusque de lui tirer ses grandes oreilles. La main de l'enfant s'adoucit distinctement sur son poil, tandis que l'abyssin se penchait pour ramasser une baie de fram, comme on lui avait dicté, la ramenant à la siamoise et à son skate qui se trouvait à côté.

— Et h'oalla ! ♫

Des digitales, des baies de sureau, des baies de sureau, des framboises, il trouvait toutes sortes de plantes à toutes sortes de nom autour et n'avait jamais prit le temps de tenter de les distinguer.

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Il me faut absolument un Ollie !

Rusty et Ollie formait un drôle de duo, surtout pour Nuage du Firmament qui malgré tout, n'en oubliait pas son clan, ni ça, ni le fait que jamais elle n'aurait du parler au félin. Mais il n'était pas méchant et surtout, même si il l'avait intimider, il se montrer à présent bien plus agréable. Quand bien même apprendre qu'Ollie ne lui servirait à rien dans le cas de son amie Mirage l'avait peinée. Mais le mâle était d'une compagnie plutôt agréable qui lui permettait de songer à d'autres choses qu'au clan et aux attentes de ses camarades. Tous voulaient la voir devenir une bonne guérisseuse, égoïstement car tous voulait qu'en cas de besoin, elle sache faire l'impossible. Mais devait elle leur en vouloir alors que dans le cas des guerriers, tous attendaient égoïstement qu'il protège le clan aux périls de leurs vie ? S'était comme ça, un cycle infernal où chacun espérait sans cesse le meilleur de l'autre, sans que personne ne se rende jamais compte du ridicule de la situation. Sans que personne n'imagine la fatigue que ses attentes créer quand bien même tous la subissait. La voix de Rusty la fit sourire, la sortant de ses brèves pensées et faisant légèrement retomber son poil.

- Oui, malheureusement pour moi ...

La chatte coucha les oreilles, les framboises étaient là, si proche mais elle doutait de pouvoir en récupérer ne serai-ce qu'une seule. Et si le petit deux pattes avalait tout ? Si le petit était pareil aux chatons alors ... La siamoise se raidis de plus belle en voyant le domestique filer sans crainte, acceptant que le petit le touche, les yeux écarquiller, elle observa la scène, réagissant à peine lorsqu'un autre petit deux pattes passa prêt d'elle en courant, l'ignorant fort heureusement. Quand l'abyssin revint vers elle, elle redressa ses oreilles, inconsciemment coucher de nouveau et afficha un large sourire.

- Tu ... Oh merci ! Je ... Je sais pas comment tu fais pour les laisser t'approcher même si ... Enfin, ils avaient pas l'air de te vouloir du mal mais ... les deux pattes ... enfin ils sont si ...

Elle se tut, bien trop heureuse de voir la petite baie rouge, heureuse d'avoir un remède à rapporter. S'était fragile ses petites chose là et elle songea rapidement que la mettre dans une feuille en attendant de rentrer serait sans doute le mieux. Sans crier gare, elle se dirigea à l'opposer des demeures humaines, vers la forêt, mais revint tout aussi vite, une large feuille souple en gueule qu'elle déposa au sol. Pose là la dedans, ça évitera qu'on ne l’abîme. Un large sourire égayer sa face, heureuse qu'elle était d'avoir ce drôle de camarade. Songeant toutefois qu'avant de rentrer, il lui faudrait une toilette méticuleuse. Enfin, elle ferait ça hors de vue du domestique, se doutant qu'il n'apprécierait peut-être pas qu'elle se débarrasse ainsi, ouvertement, du parfum de la ville.

Nuage du Firmament semblait en faire tellement pour si peu! Ses yeux étaient presque aussi ronds que les framboises qu'il lui amenait, et ses oreilles, pointées hautes de la sorte, rivalisait par leur hauteur la largeur des siennes.

— « Tu ... Oh merci ! Je ... Je sais pas comment tu fais pour les laisser t'approcher même si ... Enfin, ils avaient pas l'air de te vouloir du mal mais ... les deux pattes ... enfin ils sont si ...

Rusty eut un petit rire franc, se mesurant toutefois histoire de ne pas engloutir la baie ou de refermer ses dents au travers par accident. Il se penchait pour la poser par-terre qu'elle fit volte-face pour aller chercher une feuille - et c'est ça qui fut posé par terre en premier. Rusty pencha sa tête d'un côté, incrédule, avant de comprendre : Madame Fée avait fait pareil afin de se protéger de la digitale qu'il avait trouvée. Elle n'eut donc pas besoin de lui expliquer deux fois, qu'il se penchait déjà pour poser leur trouvaille au milieu du végétal.

— « Pose la là-dedans, ça évitera qu'on ne l’abîme.
— Oh! Je croyais que cette manière de véhiculer les plantes était seulement réservée à celles qui peuvent être un danger. »

Il aimait découvrir toute cette facette des chats-vétos. Disons qu'ils étaient un tan soi peu plus compréhensibles que l'était son vrai-véto à lui et ses pratiques. Les humains et leurs pattes nues munies de doigts (dont leur doigt pointeur...) étaient capables de manipuler tant de choses qu'il leur était impossible de concevoir. Il regardait l'Homme et ses chatons non-loin, gardant une pensée pour le Père et sa Fille, dans ses souvenirs.

Car c'était bien la seule place où ils vivaient encore, dans ses souvenirs. Rusty grimpa sur Ollie, la patte sûre, avant de se mettre en mouvement, très lentement, intimant à Nuage du Firmament de l'accompagner dans un tour du voisinage.

— « Les Humains ne sont pas tous méchants, tu sais. Ils sont très grands et je comprends, mais tente de les voir par mes yeux, je les vois depuis que je suis chaton!

Pour moi, ce sont plutôt vos arbres et la hauteur de votre herbe qui font peur!

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Il me faut absolument un Ollie !

La réponse du domestique fit sourire la jeune chatte qui répliqua aussitôt, trop heureuse de savoir qu'il connaissait un autre guérisseur. Hé non. On le fait aussi pour éviter d'écraser les remèdes les plus fragiles mais ... Dit moi, puisque tu sembles savoir des choses sur les guérisseurs, qui t'as appris ça ? Nuit Hivernale où ... Esprit Soucieux ? Sa propre mentor où le drôle d'ombreux étaient les félins les plus probables en son sens, après tout, ils étaient les plus proches de la ville et surtout, elle imaginait mal le ronchon Nuée d'Alcidés et encore moins son apprenti Nuage Silencieux tailler ainsi la bavette avec un chat qui vivait chez les bipèdes. Et elle ne connaissait pas encore assez Nuage des Ruisseaux pour envisager qu'il est pu rencontrer l'abyssin. Cependant, elle était curieuse envers ce matou et son Ollie. Lorsque le félin se mit en route, la siamoise lui emboîta le pas, observant Ollie et la patte de son propriétaire afin de comprendre le mécanisme. Et si son esprit pu plus où moins assimilée la mécanique, elle s'imaginait mal faire de même un jour.

- Humains ? C'est donc comme ça que tu appel les deux pattes ? Brrrrr ... Même si j'avais été petite, ... J'envisage mal de vivre avec eux, ils sont si ... Grand, bruyant ... Enfin, au moins autant finalement que les oiseaux au réveil doivent l'être pour toi donc. Mais tu sais, dans nos arbres et nos herbes, ont trouve notre nourriture ...

Elle se tut avant de demander au chat ce qu'il mangeait. Elle avait entendu dire qu'ils avalaient des sortes de petites crotte semblable à celle des souris, guère engageant donc. Et elle préférait éviter qu'il ne lui en propose, ayant d'or et déjà décidée qu'elle préféraient la viande. En grande partie parce que même si elle faisait de son mieux pour ne pas détaller à chaque fois qu'un deux pattes paraissaient, elle était loin d'être dans son élément. Et sa fourrure se hérissant à loisir en été preuve.

Ils s'étaient suffisamment éloignés de la maison du parent et ses chatons pour Rusty de se sentir plus à l'aise sur Ollie. Nuage du Firmament aussi semblait plus reposée - comme si la présence de l'abyssin la sécurisait dans le lieu étrange qu'était la ville.

— « Hé non. On le fait aussi pour éviter d'écraser les remèdes les plus fragiles mais ... Dis moi, puisque tu sembles savoir des choses sur les guérisseurs, qui t'as appris ça ? Nuit Hivernale ou ... Esprit Soucieux ?
— « Madame Fée! répondit le plus naturellement Rusty une fois qu'il eut grimpé sur Ollie.

Il se tourna sur la planche, sa queue s'effilant derrière lui comme un drapeau au vent dans la vitesse, ralentissant le bolide d'une patte pour ne pas trop devancer la siamoise et ses cueillettes. Il pesa les coussinets sur l'asphalte du trottoir, ralentissant sa prochaine poussée en continuant : Madame Fée vient du Bourbier, à l'opposée des Landes. C'est la tante d'Espresso. »

Puis il freina Ollie pour de bon, dressant hautes ses oreilles, l'exercice stimulant sa capacité de réflexion:

— « Oh! Il reprit son souffle. Tous les vétos pour chats doivent se connaître, alors!

Mais quelque chose clochait : si tous les Vétos des chats se connaissaient, qu'est-ce qui rendait les claniques si territoriaux? Est-ce que les Vétos des chats s'attaquaient entre eux? Un coup d’œil général vers la siamoise lui fit constater qu'elle n'avait aucune cicatrice -- son hypothèse s'écroula sur elle-même en se rappelant qu'Esprit Soucieux, lui, était découpé de partout (surtout les oreilles)... En fait cette nouvelle réflexion perturba son train de pensée et Rusty se laissa déconcentrer, avant de reprendre le mouvement sur sa planche, très lentement, poursuivant la discussion avec Nuage du Firmament.

— « Humains ? C'est donc comme ça que tu appelles les deux pattes ? Brrrrr ... Même si j'avais été petite, ... J'envisage mal de vivre avec eux, ils sont si ... Grands, bruyants ... Enfin, au moins autant finalement que les oiseaux au réveil doivent l'être pour toi donc. Mais tu sais, dans nos arbres et nos herbes, on trouve notre nourriture ...
— C'est ce que j'ai entendu dire, oui! La mienne se trouve dans des sacs, c'est plus pratique. »

Il bifurqua au prochain carre-four d'un tour de queue sans même lever la patte.

—« Madame Fée dit que chacune des proies que vous chassez est un cadeau de vos ancêtres, les Étoiles. Elle m'a dit que c'était pareil pour mes croquettes et que je devais les remercier à chaque fois, mais...

Il tourna la tête sur un sourire crispé.

— Entre toi et moi, je crois que Madame Fée n'entend plus très bien entre les oreilles de ses pensées...! »

Il eut un léger rire, très léger, surtout triste, car sa lente descente dans la démence n'échappait pas aux yeux de l'abyssin et il savait qu'il n'y avait rien à faire. La vieillesse, comme le cycle des saisons, était inévitable - et peut-être que lui-même finirait par se raidir jusqu'à devenir rigide comme du bois, les articulations douloureuses, le dos bas, la langue à terre et les yeux cafardeux à la recherche d'un peu d'eau.

Il secoua sa tête - car pour l'instant sa santé faisait resplendir son poil comme les pousses des fleurs sortant des sols printaniers. Il accéléra d'une ou deux poussées d'Ollie en profitant que le trottoir, en ligne droite, était vide de passants pour prendre de la vitesse et c'est alors qu'il se freina.

Il était arrivé devant une maison.

— « Oh, c'est chez nous ici...

Lui et Ollie...

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Il me faut absolument un Ollie !

La réponse du domestique surprit la siamoise qui se figea un instant, se demandant qui pouvait bien être cette "madame fée" en question. Peut-être un guérisseurs d'avant ? Mais elle n'en avait jamais entendu parler. A moins que ça ne soit là le nom d'un autre chat domestique ? Ne voulant pas se sentir bête, elle oublia volontairement de réagir, rattrapant son drôle de comparse du moment en pressant un tant sois peu le pas. La suite arriva sans qu'elle n'est besoin de poser de question, mais elle n'en comprit pas le moindre mot où presque. Penchant pensivement la tête de côté, elle décida donc de questionner l'abyssin, espérant quand même remettre les choses un tant sois peu en ordre dans sa tête, même s'il été possible après tout, qu'elle n'y parvienne pas. Par bourbier, tu veux parler des terres marécageuse du clan de l'Ombre, là où pousse une forêt de pin ? Si s'était bel et bien le cas, elle ne voyait absolument pas qui était Espresso mais que pouvait elle faire de plus ? La tête légèrement pencher de côté, elle attendit une réponse, quoi que ce soit pouvant éclairer son esprit dans le brouillard de nom étrange donner par Rusty. Elle était clairement perdue mais elle s'efforça de ne pas perdre son rythme de marche, afin de ne pas bêtement perdre du temps. La suite la fit tristement sourire et elle répliqua, nerveuse tout d'un coup. Se connaître oui mais ... J'ai pas grande impression que tous respecte autant le code du guérisseurs ... Ma ... Mentor, la première ... Elle se tut, ne voulant pas en dire davantage, plongeant dans ses pensées, dans le caractère froid de la birmane, dans la tension qu'elle avait ressenti dès sa première assemblée. Très clairement, le code lui semblait bafoué mais elle espérait vraiment que Nuage Silencieux, Nuage des Ruisseaux et elle change ça par la suite. Rester à espérer, vraiment.

De toute façon, la jeune chatte avait d'autres questions à poser et changer de sujet ne lui déplaisait clairement pas. Non pas qu'elle ne voulait rien partager avec le matou, simplement, elle était consciente du besoin de cacher certaines choses et espérer vraiment ne pas en avoir déjà trop dit. Et Rusty été agréable finalement, à présent que tout deux se comprenait un peu. Pourtant, la notion de sac échappa une fois de plus à la féline qui hocha la tête malgré tout, essayant de se demander ce que tout cela pouvait être. Elle avait entendu dire que les domestiques avalaient des sortes de petites crotte, semblable à celle des lapins, ce qui clairement, ne lui donner guère envie. Mais elle avait peur de blesser le matou en le lui avouant alors elle garda sa réflexion pour elle, bien contente que nul chat ne sache lire dans les pensées. La suite fit doucement rire Nuage du Firmament qui répondis alors, doucement. Ta Madame Fée en sait des choses. Tu sais, les étoiles et bien ... Ce sont vraiment des chats qu'on a connu et qui sont mort et ... Enfin, c'est difficile à expliquer mais quand les guérisseurs rêve et bien, ils peuvent leur parler ... Elle s'arrêta de nouveau, gêner de ne pouvait sentir de la terre à gratter sous sa patte, observant la surface noire et désagréable avant de reprendre la route, suivant son guide. L'arrêt de l'abyssin la déstabilisa et elle observa la tanière immense avec des yeux rond. Mais c'est immense ! Pourtant, ce ne fut pas tant la tanière qu'un parfum agréable qui la poussa à avancer rapidement vers un mur, elle s'arrêta devant une longue ligne de plante verte tendre dont elle préleva plusieurs tiges en remuant gaiement le bout de sa queue. Ajoutant cela à son précédent butin, elle ronronna de plaisir avant de jeter un regard joyeux à son compère.

- Désolé, je me suis servis sans te demander mais ... C'est si rare de trouver de l'herbe à chat et il y en a tellement ici que ... Un sourire contrit apparu sur sa face mais ses prunelles restèrent malicieuse, ravi de sa trouvaille.

— Ta Madame Fée en sait des choses. Tu sais, les étoiles eh bien ... Ce sont vraiment des chats qu'on a connus et qui sont morts et ... Enfin, c'est difficile à expliquer mais quand les guérisseurs rêvent et bien, ils peuvent leur parler ... »

S'il était difficile pour Nuage du Firmament de s'illustrer un sac de croquettes par les yeux de ses pensées, il était de même pour Rusty de s'illustrer des chats connus qui étaient morts, encore plus de les imaginer apparaître en "rêve", quoi que fut un rêve... Nuage du Firmament cessa de marcher en même temps que lui pour dresser hautes ses oreilles devant sa maison - sa maison qui n'était au final pas si différente de toutes les autres dans le quartier.

— « Mais c'est immense !

Rusty eut un sourire triste, baissa les yeux sur Ollie et les détourna sur l'herbe moite devant chez lui. Elle était haute depuis quelques temps... Et moite, depuis que la neige avait fondu... Enfin, ce n'était pas aussi "immense" que les arbres de la forêt Tonnerre ou leur sol accidenté de branches et sans doute l'intérieur de sa maison perplexerait davantage la clanique - et pourtant, nullement effrayée par l'architecture de l'infrastructure, elle se mit à trotter rapidement vers le pare-terre un peu délaissé de son humain pour y déterrer quelque chose à son choix et il reconnut qu'elle avait du trouver quelque chose qui l'intéressait. C'était bien une Véto des chats !

— Désolé, s'excusa sans vraiment le faire la siamoise, je me suis servis sans te demander mais ... C'est si rare de trouver de l'herbe à chat et il y en a tellement ici que ...
« Non, non, sers-toi! lui répondit l'abyssin avec un sourire sans vraiment en être un, poussant sa patte au sol pour diriger Ollie et le faire monter l'entrée délestée du pickup-truck de son humain et suivre les petites dalles qui menaient au porche devant la maison, surélevant le seuil. Il accota Ollie contre la première contremarche et se tourna sur les talons, cherchant la siamoise au pied du mur de sa maison.

« Si tu veux, il y a d'autres plantes dans le jardin, et il y a un place où dormir, sous le balcon... Monsieur Sugaar y venait pour ça, parfois. »

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Que l'abyssin lui dise de se servir fit sourire la siamoise, non pas un sourire qui se vit sur son visage, mais un de ses sourires heureux qui reste dans les yeux et les font briller comme un ciel étoilés. A présent, elle savait où trouver la plus que précieuse herbe à chat et sa reconnaissance envers le domestique ne faisait que croître. La haine des étrangers lui apparaissait stupide tant elle s'était déjà bien rendu compte que tous n'étaient pas à mettre dans le même sac. Le mâle devant elle été gentil, adorable même, bien qu'au début, elle eu craint un ennemi. Après tout, Ollie et son maître lui été arriver dessus et leurs différences de langage avait à plus d'une reprise perdue la siamoise. Mais finalement, elle aimait bien ce chat qui vivait au près des bipède, sans peur de ses géants effrayant. Suivant du regard le matou, elle le laissât prendre de la hauteur, un peu trop inquiète d'approcher pour le suivre. Après tout, rien en pouvait lui affirmer qu'elle pouvait approcher davantage même si Rusty se montrait agréable à présent. Et puis, u de ses être à la peau sans poil pouvait très bien surgir et la seule chose dont la belle et jeune chatte aux yeux saphir était sure, c'est qu'elle ne voulait pas se laisser attraper, toucher, par ses créatures bruyantes. L'écoutant, dressant l'oreille, elle hocha doucement la tête avant de la pencher, perplexe.

- Merci pour les remèdes, j'y penserait dans ce cas. Et heu ... Monsieur Sugaar, tu dis qu'il y venait, il ne vient plus ?

Inquiète à l'idée de croiser un félin moins sympathique, elle scruta avec attentions les environs avant d'attraper son paquet de plante pour rejoindre le félin, se disant qu'au final, si on les voyait ensemble, elle ne craindrait sans doute plus grand chose. Et puis, la tanière géante semblait silencieuse alors ... La fourrure légèrement dressée, elle chercha le regard de son camarade du jour, espérant en apprendre plus sur ce Sugaar, inconnu de la femelle.

— Merci pour les remèdes, j'y penserai dans ce cas. Et heu ... Monsieur Sugaar, tu dis qu'il y venait, il ne vient plus ?

Le pressentiment continuait de peser l'abyssin, sur ses épaules, sa croupe, le poussant à s'asseoir et à agiter sa queue contre les lattes du perron devant sa maison.

— C'est ça... J'imagine que la vie de chat sauvage - mais pas clanique - est truffée d'aventures, qui sait s'il se trouve encore dans les parages! »

Il poussa un soupir, parcourant la longueur du trottoir d'un regard circulaire au cas où il voyait la fourrure de neige de son ami le sacré de Birmanie. La siamoise l'imita en fouillant les environs d'un regard aussi, mais plus mue par la peur que par l'espoir ; évidemment Rusty n'en vit rien car pour lui Monsieur Sugaar était l'exemple même d'un "bon chat" - l'exemple de tout ce qu'il voulait devenir, pour son humain (quand il reviendrait) (si il revenait)...

— « Monsieur Sugaar est très gentil! Il lâcha, plus pour se divertir lui de ses pensées sombres que pour rassurer Nuage du Firmament et son herbe à chats. Les chats de votre forêt sont nettement moins sociables que lui, et il n'a ni tenté de m'attaquer, de me chasser, ou de m'insulter... On peut dire que je peux compter sur mes oreilles le nombre de bonnes rencontres que j'y ai faites des chats de là-bas.

Ses deux oreilles s'abaissèrent et le nom de "Nuage du Firmament" et de "Waffle" mourut derrière ses lèvres car il repensait à son tout premier ami.

— Pardonne-moi ahha, c'est un peu idiot mais on ne sait jamais, euh, tu as déjà vu, de loin, un grand chat aux poils mi-longs, blancs comme la neige, brunis comme mes pattes tout au bout et en face? » Et son sourire était déjà triste sans même savoir pourquoi.

HRP:

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