Partie de bêtises [Libre] -end

C'était le matin depuis longtemps. Un peu trop longtemps. Une éternité même. Parce que, comme j'arrive jamais à dormir, eh bien j'étais réveillé depuis au moins une lune ! Et comme chaque matin, j'attendais patiemment que mes sœurs se réveillent. Non non, je mens pas ! Enfin ... Si peut être. Des fois je les réveille parce que je m'ennuie trop, mais quand je fais ça maman me gronde très très fort alors j'évite. Souvent je fais ma toilette ; les jeux de la Nuit me salissent et il ne faut surtout pas que maman soit au courant de nos sorties nocturnes. C'est ennuyeux, mais c'est pour la bonne cause ! Cette nuit là justement, on était sorti avec mes sœurs pour embêter les apprentis. Ils n'avaient pas été très réactifs, alors elles sont vite aller se recoucher, mais j'avais eu le temps de me rouler dans la terre et les aiguilles. Moi, si je ne me dépense pas, je suis une vraie boule de poils supra électrique de la mort qui tue et je vais tous vous électrocuter ! Mais ma sœur se réveilla soudainement alors que je m'apprêtais à lui sauter dessus. C'était Petite Ronce. Je l'adore parce qu'elle est très douée pour faire des bêtises. Par contre j'aime pas qu'elle se vante parce qu'elle est très douée pour faire ces mêmes bêtises, parce que moi aussi d'abord ! Je serai le plus malin de toute la forêt , et comme ça je pourrais tout leur apprendre et les protéger des blaireaux galeux ! Surtout Petite Feuille, parce qu'avec ses poumons cassés elle arrive pas bien a trop se défendre. Mais je lui ai promis de ne jamais l'abandonner, et de toujours l'aider.

Même si elle était réveillée maintenant, je sautai sur Petite Ronce. Je lui mettais des grands coups de pattes féroces et électriques, et avant qu'elle ne puisse me faire quoi que ce soit je bondis avec mes énormes pattes puissantes au dessus d'elle. J'avais fais attention à pas lui faire mal, parce que sinon maman elle est pas contente. Et j'ai pas envie que maman soit pas contente. Maintenant que j'étais dos à elle, je lui dis, prêt a me battre :

- Hey soeurette ! Que dirais tu d'un petit combat pour commencer cette journée ? Sans les griffes, hein !

Je lui avais dit ça de la même manière que le chef parle. Tout haut, bien fort ! Je l'avais déjà entendu parler pour les baptêmes des nouveaux apprentis. Comme je les enviais ! Eux, ils étaient nés avant moi, et pour cette unique raison ils avaient le droit d'avoir un mentor ! Moi, mon mentor, c'était un peu tout le monde. A force d'observer les autres s'entraîner, on savait quelques trucs mes sœurs et moi. J'étais déjà super fort, je suis certain que mon futur mentor il sera super fier de moi ! Enfin, j'espère...

Manquait plus que ma sœur me donne son accord. Mais j'avais pas trop de doute parce que ma super soeurette elle refuse rarement les jeux amusant que je propose. Presque toute la pouponnière dormait encore, mais il était temps de les réveiller ces fainéants !

Alors ma sœurette se rapprocha lentement de moi, et sauta d'un coup pour me renverser. Super ! Elle participe au jeu ! Elle se retira, quand a moi j'adressai un regard à Petite Ronce pour l'inviter à se battre tous les trois. Et je me jeta sur ma sœurette. Elle ne me battrai pas ! Je lui attrapai une patte et lui mordillai, et j'attendis qu'elle se retourne pour bondir sur elle et partir en roulade. Je me débattais fièrement avec mes pattes arrières, sans pour autant aller trop vite pour ne pas l'épuiser.

- Je ne le pense pas, j'en suis certain !

Puis je me sentie soudain attraper par le coup, comme un chaton nul et fébrile qui venait de naître. C'était maman, qui semblait en colère qu'on l'ai réveillée, comme si j'allais m'en soucier !

- Non ! Lâche moi, j'allais la battre !

C'était n'importe quoi ! Pourquoi on a pas le droit de jouer librement ? On a rien d'autre à faire ici, de toute façon ! Contrarié, je me débattais avec mes pattes en espérant qu'elle me repose rapidement.

- Tu arrêtes ça tout de suite ! Tu sais bien que Petite Feuille s'épuise vite !

Oui, et alors ? Il faut bien qu'elle se bouge de temps en temps, elle restait toujours allonger à côté de maman. Mes oreilles brûlaient de honte, je venais de me faire gronder par maman devant mes sœurs. C'est trop injuste ! Maintenant, on va devoir s'occuper autrement. Alors que si on avait continuer, ça aurait été un pas de plus vers la voie de guerrier !

- Hmmpf... On fait quoi alors ? Grommelai-je à mes sœurs.