Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu. [Coup de Foudre] - END

Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu.

Un pas, un seul, l'autre avait comme lui, de l'assurance à revendre ce qui fit naître la pointe d'un sourire sur son visage. Mais au jeu du plus fort, il n'y avait souvent qu'un seul gagnant, cependant, si l'on modifier le jeu ... La réponse le fit réellement rire toutefois, qui avait parler de véritablement se retrouver seul ? Il n'était pas solitaire pour deux sous ... Il prit cependant soin de ne pas répondre de suite, laissant le bengal à ses pensées erroné. Il pensait solitude, Cobra avait songer manipulation, deux monde bien différent du fait. La suite le fit néanmoins dresser les oreilles, il hocha la tête, à son tour d'être un peu pensif jusqu'à ce qu'une nouvelle étincelle vienne dans sa direction. Il plissa les paupières, la laissant approcher mais ce qu'il observait s'était les flammes ... Au dernier moment, il bondis, et au même instant le feu cracha une gerbe d'étincelles plus intense qui enveloppa les environs de rougeoient incandescent. profitant de cette diversion, il disparu derrière la fumée, contournant ensuite feu et caravane, jusqu’à grimper agilement sur la poubelle, dominant du fait son drôle de partenaire.

- Allons l'ami, tu ne pensais pas sérieusement que je parler de solitude ?

Il se pencha vers le félin, un sourire moqueur sur la face. Chacun pour soi oui, mais il y a d'autres façon d'être personnel, chaton. A son tour de retourner des œillades volontaire. Il avait commencer à cerner le tonnerreux même s'il savait que l'échange de cette nuit ne lui en dirait pas plus que le quart de la véritable personnalité de l'autre, la moitié aux mieux. Rester des secrets à creuser, toujours et plus les rencontres se faisaient, moins on en apprenait. Il fallait ensuite gratter sous la surface et me^me parmi son clan, il savait qu'il en découvrirait encore chez ses camarades les plus proches. Ses instincts auquel on ne pense pas qui font réagir ... Il s'assit, fièrement pour ajouter, avec un froid tranchant. Quand on vit en clan, ce qui importe pour sa survie personnel ... C'est de savoir comment utiliser les autres. Il n'en avait que faire de se dévoiler ainsi à présent, pour la simple et bonne raison qu'il ne voyait pas le bengal en rival, ni en danger dans ses machination. Il lui imaginait bien davantage une place d'allier en réalité même si le sang étranger de l'autre au Vent était une barrière mais. Le plus fou n'était il donc pas de faire fit de certaines de ses pensées pour gagner en profit ? Il quitta la poubelle d'un bond supplémentaire, entraînant avec lui une pile de déchet sur son compagnon. Pour sa part, il avait valser plus loin, bien volontairement, usant de sa force pour éviter que les immondices ne lui tombe sur le poil. Le serpent ajouta alors dans un sifflement.

- On se joue tous des autres ... Même ceux qui croit avoir l'âme la plus innocente ... Oui, nul innocent en ce monde. Un chaton comptait sur sa mère, usant de son charme pour éveiller en elle l'envie de se battre pour le sauver. Un apprenti apprenait des plus grands, comptant pourtant sur eux pour le défendre. Et la fausse unité des guerriers n'avait que ce seul sens, tant qu'il y avait quelqu'un derrière, on n'avait plus à ce soucier que de ce qui se passait devant ... Le lieutenant lui avait pour seule véritable charge d'apporter une illusion d'unité sous le joug d'un chef qui était seul a apporter sa vision, maître de l'échiquier ... Un jeu dangereux que celui de la survie mais les clans avaient mis en place un système retors pour ne pas perdre la partie ... Et les générations prouvaient son efficacité même si parfois, le coup de poker raté. S'était qu'à compter sur la chance, on en oubliait que certains pions n'étaient autres que des fous ...

Face à cette deuxième "attaque" il n'eut aucun retour de coup ou de réitération de la première réaction. À la place, Petit Serpent laissa s'approcher l'étincelle, et s'approcher, et s'approcher si près qu'une seconde de plus lui aurait embrasé ses poils de moustache mais il s'évada d'un bond par le côté, disparaissant dans l'incandescence du feu devant (enfin, sauf ses gants). Après être retombé Coup de Foudre suivit des yeux puis de la tête son habile détour du tonneau pour le voir sauter sur une poubelle à côté et se dresser au sommet, tout son profil se rougissant à côté de la bouche de flammes comme pour scinder son visage en deux.

Le bengal eut un rire en voyant le chat des Landes prendre ce genre de hauteur, et le chat des Landes se pencha depuis son promontoire pour approcher son museau du sien, partageant avec lui un sourire.

— Allons l'ami, tu ne pensais pas sérieusement que je parlais de solitude ?
— Ha hah hah!

L'ami. Depuis récemment il ne savait même plus ce que ce mot signifiait, mais qu'à cela ne tienne car d'aussi près leurs moustaches se frôlèrent:

— Chacun pour soi oui, mais il y a d'autres façon d'être personnel, chaton. ♡

Chaton.

— Ohh, comme tu en sais, des choses ♡ » roucoula Coup de Foudre en papillonnant des cils pour jouer les demoiselles en pâmoison. Et Petit Serpent s'assied, un peu comme il s'assoyait sur les conventions sociales, psalmodiant:

— « Quand on vit en clan, ce qui importe pour sa survie personnelle ... C'est de savoir comment utiliser les autres.
— Ben voyons...

À la lumière de ces nouvelles paroles Petit Serpent ne se cachait plus autant... Il avait du reconnaître chez lui plus d'un atome crochu pour accepter de lui montrer au moins une partie de sa main, car ce n'était pas un bluff - ceux qui bluffaient leurs talents le faisait avec une fierté maladroite mais ce n'était pas de la fierté qu'il ressentait émaner du chat dans son smoking. C'était de la condescendance, le sentiment que son talent le rendait meilleur que le commun des chats et le mettait dans une position qui lui donnait le droit de les toiser de haut. Supérieur.

Heureusement que Coup de Foudre ne s'était pas assit, car après ses mots Petit Serpent se jeta en bas de sa poubelle et la poussée de ses pattes dedans la renversa dans un fracas métallique - le bengal dut brusquement se reculer en détalant à nouveau pour s'éviter à la fois d'être écrasé que d'être enterré sous des tas de détritus, qui roulèrent dans la neige tandis qu'il s'efforçait de mesurer ses pas pour éviter de marcher dessus ou toucher tous ces rebuts d'humains inconnus. Le fracas alerta les Pattes Nues et on les entendit s'exclamer au loin mais pour le moment, sans plus.

— On se joue tous des autres ... reprit Petit Serpent, maintenant par terre mais le port altier et haut confirmant le soupçon du bengal. Même ceux qui croient avoir l'âme la plus innocente ...
— Hm.

Coup de Foudre baissa les yeux sur les détritus à ses pattes, et se pencha pour souffler sur un - il s'agissait d'une boule de papier-journal qui roula, alors aussitôt il donna un coup de patte dedans.

— La société est une performance, mais tu y participes, toi aussi. Tu as besoin de te rendre utile si tu veux utiliser les autres. »

Il ferma son clopinement d'un chassé de la queue, renvoyant la boulette vers l'autre mâle comme il lui renvoyait la balle de l'argument:

« Ahh, je comprends maintenant... C’est pour ça que tu vises le sommet ♫

Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu.

Deux visions du monde qui se croisait, se bousculer, se mêler peut-être un peu pour se dénouer aussi prestement, serpents ondulant et flammèche vacillantes. Le bicolore appréciait ce drôle de camarade, sa drôle de façon d'être, inhabituel et en cet instant, peu lui importait -presque - que Coup de Foudre soit d'un clan différent du sien. Sa compagnie avait un goût d'air frais, vivifiant et inquiétant en même temps. Parfum de danger maîtrisé. Mais le lieutenant du vent n'était pas entièrement imprudent et les voix humaines firent coucher ses oreilles en arrière, attitude autant attentive que méfiante qui disparut dès la certitude acquise que les deux pattes sans fourrure n’approcheraient pas. Pas encore ... Le matou observa alors le jeu de l'autre, renvoyant la belle de papier dès qu'elle l'approcha, directement au croisement d'une étincelle, sans se soucier des conséquences.

- La vie en clan à son utilité...

Il concédait volontairement du terrain, tout sourire mielleux à son tour. Le matou s'assit néanmoins, nonchalant à présent alors qu'il scrutait attentivement son partenaire.

- Ne me dis pas que comme presque tout chaton, tu n'as jamais eu les yeux plus gros que le ventre ?

Tester, sonder le terrain et avancer, sereinement, gracieusement comme si les mines rencontrer n'étaient que des obstacle mineur devant soi, des bricoles sans importance. Cette rencontre autour du feu ressemblait étonnement à une balade sur un lac gelée qui menace à tout moment de céder, pour vous engloutir ... Mais l'adrénaline de ce genre de jeu avait un petit quelque chose de grisant et le lieutenant du vent comptait bien en profiter un peu, pour changer ...

- A moins que tu sois un de ses stupides rêveur qui croit pouvoir changer ce monde pervertis ... Il sourit davantage. Il faisait partis de ceux qui se jouaient des autres mais clairement, il le sentait dans toute l'attitude du bengal charcoal, l'autre était loin de se laisser berner. Et la lutte entre eux était une lutte d'esprit en cet instant, et de flamme, peut-être aussi ...

Nouvelle réaction - Petit Serpent botta dans la boulette de papier et la lui renvoya. Elle gratta la section du sol dépourvue de neige en roulant et fonça d'un ricochet dans une étincelle qui se serait éteinte si elle s'était posée dans la neige. La surface du papier rougeoya, attirant son attention au Bengal qui se campa sur ses pattes, paré à riposter.

— « La vie en Clan a son utilité...
— Sans Clan, pas de Chef.
— Ne me dis pas que comme presque tout chaton, tu n'as jamais eu les yeux plus gros que le ventre ?
— Ahh, tu sais...

La boule de papier ne s'embrasa pas tout de suite - Coup de Foudre eut le temps de la réceptionner d'une patte agile, étouffant un gloussement à la vue de la toute petite flammèche qui s'alluma sur son encre. Il la renvoya à l'expéditeur d'un vif revers de la patte.

Quand j'étais chaton, il y avait le Blizzard. »

Il n'avait pas eu droit à ces jours de rêveries ou de vœux de Pouvoir (du moins avant aujourd'hui). À l'époque où il était petit ░░░░ le ░░░░░░░░░ comme son frère ░░░░░░░░░░ ░░░░░ de chatons trouvés gelés ░░░░ veille ░░░░░░ ressources limitées ░░░░░

--Rien à faire.

Impossible d'y voir au travers de ce Blizzard, mais qu'à cela ne tienne - au même instant la boulette s'alluma d'une lueur d'or et dans son trajet, déclencha uns à uns et bientôt tout un embrasement général des déchets qui avaient été versés de la poubelle. Suivant la trajectoire de la boulette, de toutes petites flammes rougeoyèrent dans l'obscurité de la nuit et Coup de Foudre se rassembla vite, montant hautes les pattes, lorsque le trajet des jeunes flammes les fit remonter jusqu'à lui pour lui chauffer les coussinets.

— « À moins que tu sois un de ces stupides rêveurs qui croient pouvoir changer ce monde perverti ...
Cette nouvelle lumière éclaira son sourire d'une toute autre manière:
— Belle tentative de provocation ~

Dis moi, m'en crois-tu incapable? »

Dans ses yeux reluisirent l'éclat de la lente combustion des petits feux qui s'allumaient peu à peu autour d'eux, à leurs pattes, projetant leurs doppelgänger au sol sous la forme de trois ombres différentes : l'une diffuse, qui oscillait aux caprices de la danse des flammes, une dure, projetée par l'incandescence du baril, et celle directement dessous qui leur venait directement des pâles reflets de la lune, dans leur poil, suspendue tout en haut dans le ciel. Deux chats aux mille visages découpés chacun en trois ombres différentes et dans toute cette chaleur, dans ce concert de crépitements, le bengal ne démontrait aucun signe de désagrément.

Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu.

Deux chatons jouant avec le feu, voilà ce qu'ils était et si l'autre avait du répondant, le serpent n'avait pas dit son dernier mots. Pas de Chef. le simple fait de le dire à haute voix venait de confirmer un point. Les deux félins avaient de l'ambition mais sans doute le cobra devenu lieutenant était il en meilleur passe, auquel cas sans doute aurait il déjà reconnu son vis à vis sans se méprendre de son identité ? Il avait pourtant déjà occulté l'épisode de son esprit, comme un point noir qu'on chasse a coup de crème magique, exfoliante et tout le tralala jusqu'à s'en débarrasser. Il attrapa la boule après sa course chaude et la garda sous ses pattes alors que le Blizzard sonnait dans son esprit, souvenir d'une époque moins joyeuse où ses premiers chatons avaient vue jours, secret toujours garder ... Puis il envoya la balle dans un tas de détritus en sentant subitement la chaleur d'une flamme lui roussir un peu les poils, pas assez toutefois pour que lui prenne feu, assez pour que plus loin, des flammèches apparaissent sur un cartons à l'odeur de viande chaude et de sauce tomate.

Le serpent plissa les yeux en observants les flammes naît ici et là et souri distraitement. Il hocha négativement la tête et souffla subitement.
- Je crois que tu me ressemble ...

Et d'un bond, le bicolore chassa sa crainte des flammes, en passant au dessus des ridicules petites lueurs fumante pour atterrir aux côtés de son drôle de camarade dans les yeux duquel il plongea son glaciers, il ajouta alors, tel un secret odieux.

- Je crois que toi aussi, tu aimes les jeux ...

Puis, d'une course folle, il laissa là le bengal, regagnant l'autre côtés des flammes pour se tapir au sol, une oreille pourtant, guettant les bipèdes plus loin. mais ses éclat de glace bleu eux, s'était posés sur Coup de Foudre, guettant la folie de l'autre, essayant de voir si oui où non, il jouerait lui aussi avec le feu. Oh certes, le serpent n'était pas à son aise mais avec les deux pattes tout prêt, il avait acquis une certaines assurance que si feu il y avait, il n'atteindrait pas les landes. S'était un avantage à ses êtres bruyants, leur monstre rouges cracheur d'eau. il en avait vue une fois, plus petit ... Mais il ne se souvenait plus très bien lui non plus finalement. Et là pourtant, malgré son instinct, s'était lui qui rester au plus près du feu, laissant les flammèches éparses l'approcher, et parfois s'éteindre, faute de nourriture, à quelques longueurs de queue de lui seulement. Tester, voir à quel point l'autre pouvait être le fou du roi, pion important même si ... Imprévisible ... Et tout roi se devait d'avoir un bon fou, même venu d'un autre clan finalement, non ?

Il n'avait fallu qu'une petite étincelle, sortie d'un baril crépitant, pour allumer dix autres feux qui se multipliaient tant qu'ils trouvaient quelque chose sur quoi se propager. Ni lui ni Petit Serpent n'alimentaient les flammes mais ils n'essayaient pas de les éteindre, non plus. Et ils étaient encore trop petits, trop inconséquents pour alerter les Pattes-Nues, non-loin, qui s'échangèrent des regards inquiets quant aux petits points d'embrasement qu'ils devinaient autour des deux chats qui s'amusaient.

— « Je crois que tu me ressembles ...

L'odeur, dans l'air chaud, changea, lorsque le feu prit un carton de vieille nourriture-à-bipèdes. Plutôt que de la trouver dégoûtante (et elle l'était!) Coup de Foudre la trouva fascinante, suivant de quelques longs pas en transverse l'ombre de Petit Serpent qui se mouvait derrière les flammes. Il eut un mouvement de recul lorsque les gants blancs du chat dans son smoking aterrirent juste à côté de lui, le faisant se rétracter, se reculer et le contourner sans lâcher son regard du sien, les muscles bandés:

— Je crois que toi aussi, tu aimes les jeux ...

Et le Serpent détala dans la neige en regagnant son côté des flammes, secouant le bengal d'un gloussement amusé. Ils se ressemblaient - ah oui? Avait-il, comme lui, la tête cassée? Souhaitait-il, lui aussi, surpasser ses lacunes et léguer son don d'observation à autrui, pour les aider à voir les leurs et leur offrir la chance de changer? Oeuvrait-il à déshiniber entièrement les Clans des moindres de leurs tabous? Coup de Foudre se savait excellent acteur, excellent miroir, et il se demanda à l'instant si, sans le savoir, il n'avait pas montré à Petit Serpent le reflet d'exactement ce qu'il voulait...

Alors lorsque celui-ci passa sa tête et ses moustaches entre deux flammes pour tenter d'espionner le bengal au-travers, ce-dernier se dressa pile en face, un rire au bord des lèvres, collant vite son front au sien afin de le destabiliser d'une poussée vers l'arrière et l'écarter consciemment du danger.

— « Ha ha-hah! Maintenant que je t'ai cerné, tu tentes de faire pareil avec moi?

Le bengal pencha sa tête, ses yeux rougeoyeant avec les points de lumière et il bondit au travers du feu pour rejoindre son compère de l'autre côté, terminant son mouvement d'une ondulation ravie de la queue.

— Ce n'est pas si compliqué... les contours de son poil se roussissaient à contre-feu, je suis sûr qu'un matou malin comme toi peut y arriver ♡

Sinon, il s'arrêta devant, la queue haute derrière, comme sa croupe, Tu n'as pas répondu à ma question.

Le croyait-il incapable de pouvoir changer ce monde perverti? Il l'avait convaincu de ne pas attaquer le Patte-Nue, l'avait convaincu de jouer avec des boulettes et des détritus près du feu, avait retourné toute sa méfiance en intérêt et bien qu'il lui avait dit qu'il y avait toute une Assemblée à explorer Petit Serpent n'avait pas encore quitté ses côtés... Il avait été facile à séduire, signe que les lois, au Clan du Vent, rendaient les chats plus prompts à se rebeller - par exemple Nuage du Vent, qui n'avait jamais souhaité de participer à l'assaut. Pas étonnant que Petit Serpent n'ait envie de contrôler son Clan : son ambition devait tirer son origine d'une profonde insatisfaction.

Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu.

Le cobra jouait, tester les limites, doucement de ce drôle de partenaire. Un moins que rien d'un autre clan au final mais même les plus inutiles des créatures trouvaient leur place dans le monde du félin bicolore. A plus forte raison quand, comme l'autre matou, ses moins que rien là semblait avoir une drôle de curiosité pour tout. Des pions avec lesquels jouer se révéler être un jeu fort dangereux, un jeu fou même car si l'on n'y prenait garde, on finissait comme les déchets, à rôtir dans la neige pour finir par ne laisser de soi qu'un arrière goût infect. Et lorsque l'autre vint le pousser, le Cobra, docile en cet instant, se recula pour esquisser un sourire. L'autre savait il parfaitement à qui il avait à faire, s'attendait il donc déjà à appartenir à un projet plus grand où, en un instant, des crocs mortels pouvait vous éliminer ? Le félin ondula sa queue au sol, doucement, avant de n'en redresser que le bout, comme son animal, pour le projeter lui, et un peu de cette neige-bouillasse fondante, vers le bengal, sans jamais ce départir de ce léger sourire.

L'autre le rejoint alors au même instant, et le bicolore s'étira de paresse, où du moins en fit mine, ses yeux bleu eux, suivant toujours son drôle de compagnon nocturne. Il le laissa le railler, en silence. Oh oui, il avait face à lui un chat qui aimait se mettre en danger, consciemment où pas finalement. Puis finalement, il répliqua, se redressant pour s'asseoir, le dos droit.

- N'importe qui est capable de suivre ses rêves ... Mais seul une poignée parviendra à les réalisés.

Il tournait volontairement autour du pot, comme pour provoquer son vis à vis, comme si finalement, cette douce confrontation lui plaisait totalement. Ce n'était pas tout à fait faux d'ailleurs et c'est non sans s'amuser qu'il se glissa subitement sous le menton de son adversaire, laissant sa queue se redresser, son dos s'arrondir contre le corps de l'autre en un ronron qui n'avait rien de naturel.

- Et je crois que tu appartiens à cette poignée ... mon ami

Cette fois, il avait prit un doux ton mielleux, avant d'aller jouer tel un chaton avec un autre déchet, petite boulette de viande et d'une autre substance qui lui était inconnu qu'il offrit aux flammes, lesquels étaient doucement en train de prendre de l'ampleur, comme en témoignait les voix plus forte des bipèdes qui surveillait les deux chats et le feux en cet instant. Puis le bicolore, aussi subitement qu'il s'était intéresser autre chose, reporta son attention entière sur son partenaire, y guettant finalement une ultime réaction.

— N'importe qui est capable de suivre ses rêves ... Mais seule une poignée parviendra à les réaliser.
— Vraiment, le relança le bengal sans étoffer sa pensée, miroitant à Petit Serpent ses nombreux détours.

Coup de Foudre poussa l'imitation plus loin en s'asseyant aussi, léchant sa patte sans se soucier des déchets qui finissaient de se consumer un peu partout autour. Les points de lumière s'éteignaient uns à uns, pas à pas, reserrant leur petit terrain de jeu par les ombres de la nuit qui les encerclait à feu mourrant.

Coup de Foudre dut vite abaisser la patte lorsque c'est le corps du chat dans son smoking qui se glissa sous son menton, se hissant d'un lourd ronron pour le lui relever et manquer de le faire tomber à l'arrière par la vitesse d'ascension - il le suivit du mieux qu'il le put mais sa queue trahit son énervement d'un swish et d'un autre et aussi près du beau mâle il laissa sa joue retomber dans son dos pour s'y frotter les muqueuses d'une forte pression, tout en régal.

— Et je crois que tu appartiens à cette poignée ... mon ami
— Vvrrhaaiiment... ♡ ♡ ♡ »

Petit Serpent se défila aussi vite qu'il s'était rapproché, manquant de botter le bengal d'une ruade de ses pattes arrières en bondissant sur une boulette de nourriture qu'il sacrifia aux flammes qui restaient. Comme un retour de lumière, le feu qui se mourrait se précipita sur l'offrande et s'élargit et c'est au loin que les silhouettes des Pattes Nues se mirent en mouvement. Un fou rire prit au bengal qui hissa son dos et se recula sur ses pattes, sa queue frôlant les flammes sans heureusement s'embraser

— OhHH-- Il se recula à petits sauts, dodelinant de la tête, admirant le mouvement des Pattes Nues et du feu tout à la fois. Ho ho ! Regarde ça! »

Les Pattes-Nues se hissèrent sur leurs deux pattes, penchant leur dos pour ramasser quelque chose de leurs avants et un cliquètement de métal alerta le bengal qui, sans arbres ou branches à grimper autour, opta pour pousser son comparse à s'éloigner de la scène aussi.

— Hop changement de programme - on remettra ça, Petit Serpent!

Il n'avait pas envie de rentrer - pas vraiment. Il voulait montrer à Petit Serpent tout ce qu'il avait vu, ici, avec sa belle Museau Bleu, les glaces qui déformaient les reflets, les boulettes géantes et de mille couleurs, les assises de glace noire et le léopard entre les barreaux de la sienne. Mais plus il y réfléchissait, plus il se rendait compte que l'exotisme du cirque lui embrouillait la tête - plus que d'habitude. Elle avait du embrouiller la tête de ce Petit Serpent aussi qui s'était laissé emporter autant que lui à jouer autant figurativement que littéralement avec le feu.

Il lui rendit son contact par sa queue pour lui caresser le nez.

— Mais il faudra bien que tu me dises ton nom, que je sache à quelle Étoile j'ai affaire... ♡ »

Même en s'en allant il était trop tard, cependant, le contact avait été trop vigoureux, trop appuyé, trop spontané et trop délicieux pour lui de l'oublier. Ce satané serpent qui rêvait de contrôlé son Clan l'intéressait et il lui tardait déjà de le revoir, à la lumière du jour, cette fois, pour discuter qui sait, un peu plus directement.

HRP:

Il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un grand feu.

L'autre intéresser le serpent. De par ses réactions, le bicolore savait, pouvait comprendre que son drôle de comparse ne serait jamais tout à fait franc. Un intriguant l'intriguant bel et bien et qui, peut-être, pouvait servir. Mais pas maintenant. Non, pas sur une seule rencontre, pas sur quelques modestes mots. Vraiment, vraiment, à croire que subitement, le tonnerreux, car par l'approche, le Cobra en avait certitude, avait perdu tout autre mots de son vocabulaire. De quoi arracher un sourire au lieutenant du Vent qui appuya sa phrase d'un regard. Oh oui, l'autre avait des possibilités puisqu'il avait une répartie sans égal. Mais oui, les bipèdes, deux pattes géants et bruyants, s'agitaient déjà, guère appréciateur du feu que le chat avait déclencher. et dire que Cobra Royal, comme tant d'autre d'ailleurs, en craignait les résultats. mais pas cette fois. pas alors que les peaux sans poils étaient en si grands nombres dans les parages. et leur agitation était témoins que cette fois, le brasier prenait un peu trop ses aises pour eux.

S'éloigner, oui. La dessus, le bicolore hocha la tête, s'écartant des lieux. L'autre revint pourtant à la charge et le matou laissa échapper un ronron moqueur. Il ne voulait pas non plus sa généalogie ? Toutefois, le serpent consenti à délaisser une petite parcelle de lui-même, moqueur.

- Étoile Royale, mon chou

Et sur ce nom erroné, le Cobra quitta la scène, disparaissant en quelques pas preste dans la nuit, avant de courir ventre à terre les landes. retour au camp, mais non sans être passé avant dans de petite tourbière, trou d'eau propice à un bon nettoyage de son pelage afin que jamais, l'on ne le soupçonne d'avoir croisé l'ennemi. Car si il y a bien une chose dont le manipulateur était certain. C'est que cette rencontre là n'était que la première et qu'il devait jouer prudemment pour espérer avoir dans l'avenir, des yeux et des oreilles aux seins même des quatre clans.

The End