Nuage de Vague ~ There's just no telling how far I'll go

• Âge : 7 lunes
• Sexe : ♀
• Clan : Vent
• Rang : Apprentie
• Sang : Mêlé (lot gagné à la loterie)

• Relations : ~ Famille biologique ~
  - Proche -
  Jaguar d'Opale: maman
  Caresse du Vent: papa
  Petit Zéphyr: "petit" frère
  Patte Marine: frère
  
  - Un peu plus éloignée -
  Rivière d'Émeraude: tante (maman)
  Nuage de Jaspe: oncle (maman)
  Nuage de Quartz: oncle (maman)
  Petite Améthyste: tante (maman) †
  Aigue-Marine: grand-mère (maman) †
  Eau Turquoise: "grand-mère" (maman) †
  Étoile de Pierre: grand-père (maman) †
  Pelage de Nuit: tante (papa)
  Chant de l'Hirondelle: grand-mère (papa)
  Pelage Rayé: grand-père (papa)
  Museau Bleu: "grand mère de cœur" (papa) †
  
  ~ Famille adoptive ~
  - Proche -
  Doux Alizé: maman
  Araignée Tordue: papa
  Vent du Nord: mam- tante
  Les AliTordue: frères et sœurs
  
  - Un peu plus éloignée -
  Foehn Nocturne: tante (maman)
  Crocs Nacrés: grand-père (maman)
  Brise Argentée: grand-mère (maman) †
  Nuage de Soleil: grand-tante (maman)
  Nuage d'Orage: grand-oncle (maman)
  Nuage de Neige: grand-tante (maman)
  Nuage de Blizzard: grand-oncle (maman)
  Tâche d'If: "arrière grand-mère" (maman) †
  Nuage Lunaire: tante (papa)
  Nuage Silencieux: oncle (papa)
  Écho Lointain: grand-père (papa)
  Cœur Givré: grand-mère (papa) †
  
  Il est à préciser que bon, tout le monde l'a pas adoptée mais techniquement c'est devenu sa famille et j'ai eu un grand moment de délire (comprendre "je voulais voir les familles d'If et Étoile de Pierre réunies") alors voilà j'ai mis ce que je savais et il en manque sûrement mais la flemme est venue
  
  

• Avis politique : Quand elle était petite, la seule réaction de la fillette à cette question aurait été: politi-quoi ? Avant, la jolie petite boule de fourrure rousse n'avait aucune idée de ce que ce mot pouvait bien vouloir dire, et parfois, elle préférerait l'ignorer encore un peu... Car si certains points, comme les entraînements de groupe - nécessaires afin d'être plus forts, et pouvant offrir des complicités inattendues - ou les cours de premiers soins - qu'elle suit avec plaisir en compagnie de sa tante Vent du Nord - ne lui posent pas le moindre problème, une part de la politique du Clan du Vent la concerne directement, et l'a forcée à prouver sa valeur comme sa loyauté: il s'agit évidemment de l'épreuve pour gagner son apprentissage. Sur ce point, Vague restera toujours un peu mitigée, pensant avec un pincement au cœur que, dès lors qu'un chaton est loyal, il devrait avoir sa chance pour l'apprentissage, sans se voir rappeler qu'il est sang-mêlé. Quant à la politique étrangère, elle la trouve un peu sévère, mais juge que la prudence est une bonne chose. Dans l'absolu, la jeune féline sera une guerrière toute dévouée au Clan, qui portera une loyauté toute particulière à Étoile Tropicale, qu'elle en viendra à l'apprécier au fil de son apprentissage. Par contre, elle mourrait plutôt que de l'avouer...

• Compétences : furtivité : 70, force : 90, agilité : 100, vigueur : 150, prestesse : 90

At night, we name every star
We know where we are
We know who we are

Tout commença bien des lunes avant la naissance de la petite fille qui, entre rivière et vent, écrivait dans l'histoire la plus belle des pages: elle représentait en effet l'aboutissement d'une alliance, l'éclosion d'une fleur de bonheur apportée par le vent, arrosée par les eaux. Elle incarnait, tout simplement, un amour interdit, mais infini - une famille qui s'était trouvée, formée, malgré les codes, et qui, dans le futur seraient également, malheureusement, par cela séparés... Mais pour l'heure, l'histoire voyait dans ses premiers chapitres la création de liens qui, entre soleil et pluie, créaient des arc-en-ciel, en un refuge au milieu de la tourmente et de la guerre... Si la petite vague avait pu feuilleter son histoire comme un conte de fées, voici ce qu'elle aurait trouvé, jolis passages illustrés:

Ici, un fils du vent rencontrait, sous un arbre près du chemin du Tonnerre, une fille de la rivière; il était apprentie, elle était vétérane, mais les deux s'appréciaient, avaient noué une amitié, s'étaient pris d'affection l'un pour l'autre. Elle l'avait sauvé. Sur les visages fleurissaient les sourires, dans la lumière dorée du soleil d'automne, avant qu'elle ne se reflète, à la page suivante, sur l'eau qui avait été leur plus beau terrain de jeu. La guerrière de sable et d'écume, vive comme une carpe, avait montré à sa petite étincelle rousse comment jouer, juste un peu, avec le courant, ils s'étaient amusés, retrouvés, et elle lui avait montré les merveilles sous-marines composant son royaume. Puis ils s'étaient quittés, après une bataille maudite les ayant opposés, et plus tard, alors que le givre et la neige couvraient la forêt, s'étaient retrouvés pour cueillir ensemble les roses de Noël... Ils avaient eu des moments de joie, de peine aussi, des rêves et des pensées; cette histoire-là, c'était la première de Petite Vague - parce que cette dernière portait un nom rappelant la rivière, en partie en hommage. En hommage à une muse, et à une autre fille de la rivière, une autre "qui touche le ciel" - amies, mères, confidentes, ces deux adultes avaient été l'univers des parents de Petite Vague, et c'était pour elles qu'elle porterait ce nom.
Chapitre 2

I will carry you here in my heart
You'll remind me
That come what may
I know the way

Ma première maman était une pierre précieuse, un monde de douceur, une voix-mélodie, quand j'étais bercée, dans l'eau et dans la nuit. Ma première maman était une sirène, irisée et délicate, une danseuse de la rivière - et elle m'aimait, je le sais. Elle était le mouvement régulier quand, avant de naître, je l'accompagnais, tout près de son cœur, avec mes frères et sœurs, elle était le chuchotis rassurant, et le monde, avant qu'on ne découvre la forêt, le ciel, les ruisseaux et la lande... Elle était les doux yeux bleus qui ont veillé sur mes premiers instants, la fourrure chaude qui, la première, a camouflé mon petit corps d'enfant. Ma première maman s'appelle Jaguar d'Opale, et pour que je sois heureuse, elle m'a laissée au vent.

Mon premier papa était une brise, justement, tendresse et gentillesse, une fourrure flamme et des yeux d'or pour aller avec son cœur. Il n'aimait pas le combat, préférait l'amour, l'amitié, et il aimait maman, même si, évidemment, l'avenir les séparerait. Mon premier papa était un fils du vent, même si il appelait maman une fille de la rivière en hommage à laquelle je suis devenue vague, et c'est avec lui que je suis partie, parce que maman pensait ainsi m'offrir une meilleure vie; alors, c'est en partie auprès de lui que je grandis. En partie, parce que mon premier papa, c'est lui qui m'a confiée à une deuxième famille - qui ne remplace même pas l'ancienne, parce que j'ai plein de place dans le cœur et beaucoup d'amour fort ! Mon premier papa s'appelle Caresse du Vent, et il est maladroit mais je l'aime énormément.

Ma deuxième maman est un alizé, très doux et rassurant, une voix qui me berce et plein de ronronnements; auprès d'elle, il y a d'autres petits, on a pas le même sang, mais je les aime vraiment. Ce sont, eux aussi, mes frères et sœurs, parce que les vrais liens, ce sont ceux du cœur ! D'ailleurs, ma deuxième maman, elle dit que je suis sa fille, et que ce que disent les autres et d'où je viens, ça ne compte pas: on a fait une famille. Mais pour l'instant, je suis trop petite pour me poser des questions sur tout ça - alors je passe simplement du temps dans sa fourrure toute douce, et je lui raconte le monde. Parce que ma deuxième maman, elle est particulière, comme les tout nouveaux-nés: elle ne voit pas, alors je lui décris tout ce que je peux voir et faire de mes journées ! Ma deuxième maman s'appelle Doux Alizé, et elle m'a a-... atop... adoptée !

Mon deuxième papa est un camarade de jeu, un complice, un ami; maman l'appelle Totor, et lui l'appelle Lili. Il paraît qu'ils ont toujours été proches, depuis le temps où eux, comme moi aujourd'hui, étaient petits ! C'est mignon et c'est doux - et il est très gentil, même s'il s'attire des regards méchants de tatie Venteuse, de temps en temps ! Mon deuxième papa joue souvent avec moi, avec nous d'ailleurs, il est toujours là, grand et maladroit et drôle; est-ce qu'un jour, moi aussi, je serai grande comme ça ? Sans doute que oui ! Mais pour l'instant, il fait encore de l'ombre quand il y a trop de soleil, il bloque les grands vents, et ça fait un très bon, très bon refuge d'enfant. Mon deuxième papa est un fils du Vent, et son vrai nom, en fait, c'est Araignée Tordue.

Ma famille est grande, très très grande: mais c'est pas grave
Parce qu'ils ont, tous, su m'apprendre une chose - m'apprendre à aimer.
Alors, je le sais, même si pour l'instant je suis encore petite
Mon amour est bien assez grand, plus grand que les Quatre Chênes.
Mon cœur est un jardin bien assez vaste pour tous les y garder !
Eux, et puis les autres personnes importantes de ma vie
Frères, sœurs, tantes et amis... Et même certains à qui je ne l'avouerai jamais !
Chapitre 3

Where the north wind meets the sea
There's a mother full of memory
Come my darling, homeward bound
When all is lost then all is found

Nuage de Vague s'était levée tôt, ce matin-là - avant que la tisserande du ciel ne déploie les merveilles de sa dernière création, nouveau lever de soleil; elle avait patrouillé, puis mangé, à son retour, puis s'était entraînée avec Étoile Tropicale. Tel était son quotidien, depuis qu'elle avait passé l'épreuve lui permettant de devenir apprentie, et qu'elle avait réussie; tel était le quotidien, après tout, de n'importe quelle apprentie. On aurait pu penser qu'elle avait toujours été une fille du vent, si ce n'était pour certains petits détails dans son apparence, tant sa vie semblait en parfait équilibre, au milieu de la lande. On aurait pu oublier qu'elle était sang-mêlée, et que loin là-bas, à la frontière, la rivière chantait pour elle une berceuse oubliée. L'apprentie se posait des questions, parfois, bien sûr...

Mais le peuple de l'eau n'était plus vraiment le sien. Parce que, dans son temps libre, la jeune fille allait souvent rendre visite à Doux Alizé, sa maman adoptive, pour lui raconter ses journées, le territoire, les couleurs, les paysages, les visages aussi parfois; elle le faisait, plus petite, et s'était promis de toujours être là. Parce qu'elle avait des frères et sœurs, et des parents, et un mentor aussi, Étoile Tropicale, qu'elle respectait sans l'admettre - plutôt s'arracher les moustaches elle-même que de dire le moindre mot sur cette émotion-là. Le vent, c'était son Clan, désormais... Malgré les commentaires sur qui elle était, au début, ou les regards sur sa silhouette qui détonnait, parfois: Nuage de Vague promettait d'être grande, très grande, pour les siens. Mais tout ça ne la dérangeait plus - parce qu'une certitude subsistait, auprès de sa famille et dans l'antre de Vent du Nord, sa tante: elle était chez elle, toujours. Le monde pouvait bien calomnier à loisir... Elle n'était plus perdue, et elle n'était pas seule.

This is your home
Here the river brought you
And it's here the river meant
To be your home
Now you know the truth, love
Now forget and be content
When the gods send you a blessing
You don't ask why it was sent...

You are your father's daughter
Stubbornness and pride
Mind what he says but remember
You may hear a voice inside
And if the voice starts to whisper
To follow the farthest star
That voice inside is who you are

Quelle vie s'offre à une petite fille dont le nom donné par ses parents évoque déjà deux grands modèles ayant rejoint les étoiles, deux personnes s'étant attaché le respect et l'affection de ceux qui ont choisi, pour leur jolie chatonne, le nom de Petite Vague ? Doit-elle leur ressembler, ou choisir qui elle est ? Du haut du ciel, deux reines se penchent sur la minuscule silhouette encore endormie, à l'air si innocent. Cette voix en elle, que chante-t-elle doucement ?

Ses premières notes sont lumineuses, fragiles et délicates - à l'image d'une petite vague optimiste, sensible et poétique -, chant d'amour pour une grande famille que la future guerrière, loyale et protectrice, ne cessera jamais d'aimer: ses frères et sœurs, ses parents, ses familles, entre rivière et vent... Ils sont son univers, sa plus belle harmonie. Une mélodie cristalline se dessine alors, dont les prochaines mesures, au fil de ses pas, se teintent de mille idées, de mille envies: comme tous les enfants, sans doute, et pourtant plus encore que d'autre, peut-être, la précieuse musicienne est infiniment curieuse, et rêve de découvrir le monde, d'apprendre, encore et encore - ce qui promet à ses proches une fille très intelligente et éveillée, et à son mentor, une apprentie travailleuse.

Sa force est celle du vent et celle de l'eau, pure et sincère, droite et libre; mais ne vous y trompez pas, les notes de sa musique sont parfois dissonantes, et quand on parle du vent, on ne peut nier les ouragans... La jeune fille renferme toute cette énergie tempétueuse en elle, à l'image des océans qui changent d'humeur et de couleur, et ses qualités peuvent se montrer également des défauts: elle est déterminée, ce qui la rend entêtée; elle est sensible, et pour se protéger, se montre infiniment sarcastique (mais ça, elle vous le dira, c'est une qualité); elle est loyale et amicale - mais en cas de trahison, se montre rancunière; elle aime sa famille jusqu'au bout du monde, mais étant différente, sera donc parfois envieuse de n'être pas comme eux...

En définitive, malgré tout, la fille de l'eau et du vent trouvera son équilibre, en écoutant son cœur, et apprendra que ses défauts, s'ils sont maîtrisés, peuvent parfois représenter une force tout aussi grande que ses qualités. Patience, cependant - la fillette endormie doit encore tout découvrir, et pour l'heure, la future symphonie n'est qu'une douce berceuse, que lui chantent la brise et la rivière, unies. Elle a encore tout le temps, de vivre, d'être, de grandir. Alors fais de beaux rêves, petite - et reste fidèle à qui tu es, toujours, car toi seule le sais.

Sur ses hautes pattes délicates, une jolie apprentie rousse s'aventure au dehors, sa fourrure toute douce l'entourant d'une parure colorée dont les différentes nuances ne cessent d'enchanter; sous le soleil, la couleur principale, d'un beau beige-sable, prend des accents dorés, son dos, ses épaules, son crâne et le bout de sa queue se couvrant quant à eux d'une teinte faisant penser aux feuilles d'automne, au ciel de crépuscule. Enfin, d'autres minuscules taches, plus pâles ou plus foncées, constellent ces mêmes endroits, comme des taches de rousseur. Ainsi, dans la forêt, quand les arbres s'enflamment, elle pourrait se confondre à la perfection avec les feuillages...

Mais cette fille du vent et de l'eau, malgré sa pelisse de feu, ne porte pas moins l'héritage de ces deux Clans, par l'amour mélangés: elle ressemble à son père, un peu, c'est vrai, dans sa pelisse, dans sa stature, élancée, mince, taillée pour la course, et dans ses longues oreilles comme celles des lapins; pourtant, c'est sa mère qui lui a donné sa haute taille, les membranes de ses pattes qui s'avèrent palmées, et ses grands yeux d'un bleu-vert clair profond, turquoise, que la joie, l'espièglerie et le bonheur font parfois scintiller. Elle a des yeux d'opale, des yeux d'eau, qui trahissent les tempêtes, jolis, célestes joyaux. À eux seuls, ils valent le détour, et éclairent son visage aux traits fins et doux. La jeune fille est jolie... Et à n'en pas douter, quand elle aura gagné en assurance et que son corps quittera complètement la silhouette de l'enfance, notre jolie demoiselle pourrait faire tourner les têtes. (Dommage pour ces messieurs, ce sera très peu pour elle !)

Cependant, si l'on doit décrire Nuage de Vague, après tout, ce n'est pas sa silhouette, plutôt harmonieuse, qu'il faut commenter - pas plus que son agilité et la grâce qui se lisent dans les mouvements de la jeune amazone, danseuse presque davantage que guerrière; le détail qui importe, c'est un petit motif, là, sur son poitrail, dessin de doux poils blancs: le dessin d'une vague qui, comme un rappel du Clan de sa maman, l'accompagne où qu'elle aille et, allié aux hommages, donne à la jeune fille du vent son nom si particulier... Oui, en définitive, la petite apprentie ne serait pas elle-même sans cette esquisse immaculée qui, juste à l'endroit de son cœur, renferme les secrets de sa douce mélodie... Elle la porte fièrement - et en est même ravie.

• Surnom : Laurelin
• Décrivez-vous : Une fille de bientôt dix-sept ans qui jongle entre sa passion pour l'écriture et l'art en général, son hypersensibilité, l'université et le manque de temps. Ah, et j'aime la bouffe aussi