[INONDATION] Couché, sale bête ! [avec Serre de Chouette]

Il y avait eut un problème récemment. Un gros problème, avec toute les disparition de l'inondation on aurait pu croire que ce serait fini. Entre çà et les blessures de Nuage de Feuille, on aurait pu croire que les malheurs qui s'abattait sur le clan avaient cessé. Mais quelques jours précédent celui-ci, Nuage de Glycine avait totalement disparu. Les guerriers avaient suivis sa trace jusqu'au chemin du Tonnerre, et là plus rien, c'était une effluves effacée, lointaine, de quelques jours bien entendu.

Assez pour que Nuage de Feuille s'en rende compte et soit plus mal encore, pas physiquement, mais mentalement, déjà que la pauvre petite avait du mal à se remettre de sa chute. Serre de Chouette avait, contre l'avis de Jolie Rafflésie, accompagnée plusieurs groupes de recherche. Prétextant que s'ils trouvaient un ennemis potentiel, ou le corps de Crinière de Glycine, il faudrait sans doute des soins.

Toutefois aucune trace du jeune guerrier. Jolie Rafflésie lui avait donc donné la tâche de surveillé Nuage de Feuille, sa cousine avait du mal à tenir en place, plusieurs fois il avait fallut lui faire comprendre que bouger empirerait les choses, et rallongerait le temps que la cicatrisation prendrait. La journée était bien entamée, l'apprentie guérisseuse était sortie chercher des plantes, elle croisait Jolie Rafflésie et s'apprêter à échanger les rôles. La guérisseuse sortie de son côté prendre l'air. Serre de Chouette se dirigeait vers le tas de gibier pour rapporter une belle proie à sa patiente, quand elle aperçut le pelage ébouriffé et remplit de cataplasme de Nuage de Feuille.

Elle partait du camp, l'ex guerrière lâcha la proie chercha un apprenti qui passait de ramener son paquet de feuille dans sa tanière, puis elle se mit à poursuivre rapidement sa cousine. Elle comprenait son envie de sortir chercher son frère, elle comprenait aussi que cela était très long la convalescence. Cependant c'était son rôle désormais de mettre un stop au forte tête. Et quoi de mieux qu'une forte tête pour çà. elle suivait d'un bon pas l'apprentie, la pistant, les bon réflexes toujours présent malgré la nouvelle voie emprunté.

La rouquine fixait l'arbre devant elle, la branche plus précisément, décidément que de bêtise, mais à l'instar de la Chouette qui l'avait attaqué quelques temps avant, Serre l'attrapa gentiment, mais d'une mâchoire solide, par la peau du cou, la soulevant tel un chaton qui se fait attrapé par sa mère.

-On ne ch'aute pas dans les braches ch'eune fille !

La soulever, puis la reposer pour lui montrer que, pour le coup, même si elle allait devenir guérisseuse, Serre de Chouette n'en restait pour autant pas redoutable. Elle venait regarder avec un calme inébranlable sa jeune cousine, lui adressant une expression adoucit.

-S'il y a bien une chose que je comprends et que je sais comprendre... C'est cette douleur ma belle. Je sais imaginer ce que ça te fait et ce que tu prévoyais de faire. Mais tu vas encore rallonger ta convalescence et alors que dira ton frère quand on le retrouvera ?

Elle était fermé, les yeux dans le lointain, le regard vide et si remplit à la fois. Le Silence c'était la mesure de sa propre musique, un silence froid long et décourageant pour qui chercherait à la réconforter. Pourtant Serre de Chouette était têtue, elle ne se laisserait pas décourager de si tôt et bien que Nuage de Feuille ne bougeait pas une patte. Ses griffes en revanche laissaient paraître les sentiments qu'elle n'exprimait pas.

En la regardant de plus près avec ses yeux grands ouvert et sec, et son air maladifs à peine récupérer de sa cicatrisation. On aurait dit qu'elle était shooté. Oh ce qu'elle la comprenait, Crinière de Glycine était son frère, et elle l'avait perdu. Disparu sans laissé de trace. Tout comme Cœur Brisé pour Serre de Chouette. Oh oui elle la comprenait ! Ca devait être une tempête écrasante, plus douloureuse encore que ses blessures, plus puissante que la mort elle même. Car la douleur est plus vive dans le doute et l'incompréhension, que face à la vérité simple.

S'il avait été retrouvé mort, elle aurait été certes anéantie, mais elle aurait pu faire son deuil. Là ca ressemblait plus à une fugue, ou un abandon. L'Ex-guerrière ne pouvait que trop bien comprendre ce sentiment. Si en changeant de rôle elle avait prit en douceur et en sagesse, Serre de Chouette n'en restait pas moins une redoutable adversaire, et ces griffes qui sortaient et rentraient aux pattes de sa cousine, l'irritait.

-N'y penses même pas. Cinq mots, doux, strict, inébranlable.

Serre la dominait , bien stable sur ses pattes, elle était très en forme, aucune blessure pour l'handicapé dans quelconque querelle. Vive, elle serait prête à lui faire comprendre que si elle voulait jouer par la force elle perdrait. Et sa posture bien droite et les muscles bandé le laissait entendre.

-Je te comprends parce que j'ai aussi ressenti çà. Tu es perdu, tu as l'impression qu'il t'abandonne n'est-ce pas ? Et tu donnerais tout pour le retrouver ! Quand Cœur Brisé à disparu c'est ce que j'ai ressenti aussi.

Serre de Chouette parlait avec cette douceur et cette chaleur qu'incombait son rôle, même si la petite semblait tendue, il fallait être patient et comprehensif.

-Ce n'est pas que je ne veux pas que tu le retrouve, je ne veux juste pas que tu te blesses plus au détriment de recherches, qui bien organisées, seront sans doute fructueuses. Et si c'est sortir dont tu as besoin, alors j'aimerais que tu bouges le moins possible.

Elle se rappelait le nombre de fois ou, elle même était sortie en cachette avec ses soeurs, surtout avec Loutre.

-Ecoutes, je peux t'accompagner, et faire en sorte que tu ne te blesses pas plus, voir même te porter au besoin. Qu'en dis-tu ?

Si Serre de Chouette avait parlé, elle avait l'impression que la petite était trop dans sa tourmente pour l'entendre, mais ce n'est pas grave elle resterait là à lui adresser ses mots, sa patience et à tenter de convaincre sa cousine que son frère reviendrait. Et si ce n'était pas pour le clan, il reviendrait sans doute pour elle. Nuage de Feuille tournait la tête vers elle, sortait les griffe se mit à grondé. Serre de Chouette fléchit les genoux, la fixe de ses yeux devenue deux fentes d'un noir presque invisible au milieu de l'or de ses iris.
Si sa cousine se décide à l'attaquer, elle n'hésitera pas à la remettre à sa place, sans mettre les griffes, mais elle restait une ex-guerrière et en tant que tel, elle avait gagner l'expérience et le profit de ses deux apprentissages.

Après un moment ou le grognement se met à descendre dans les air, alors que des regards curieux, des commères, se dirigent vers elles. Cherchant sans nul doute la raison du conflit à nouveau déclencher par Serre, ces mêmes regards finissent par se détourné alors que sa cousine, donne un coup de tête dans le poitrail de Serre. D'abord surprise, puis attendrit, comme si ce coup de tête signifier l'abandon, le surplus, l'émotion même.

Serre de Chouette se détend, et vient donner un coup de langue affectueux sur le haut du crâne de sa cousine, pour l'instant elle est assez petite, mais elle sera grande, sans nul doute plus grande que Serre. Elle lui ressemblait tant, un petit qui avait vécu de nombreux évènements, et qui tout comme elle, cherchait à rester forte et à surmonter l'insurmontable. Si les mots ne semblait avoir aucune valeur au oreilles de sa cousine, et qu'elle continuer à rester dans cet état, alors Serre parlerait avec des gestes et des actions.

Elle vient passer une patte sur l'épaule de sa cousine, puis l'entourer de sa queue, il fallait commencer par la réconforter, car elle sentait les larmes couler et agglutiner les poils de son poitrail. Ce n'est pas bien grave elle ferait sa toilette plus tard, pour l'heure il fallait faire un gros câlin à la manière de Bécasse à Feuille. Puis il faudrait la convaincre que tout se passerait bien, elle se mit donc à ronronner, et à faire un brin de toilette à sa patiente. Peu de temps après Rafflésie passait dans le coin, l'air furieuse, s'apprêtant à gronder les deux apprenties.

-Je l'emmène faire ses exercices pour ses pattes, tu sais ceux dont à parler, pour pas qu'elle reste trop longtemps immobile.

Du vrai dans un mensonge, Rafflésie prit un temps de réflexion avant de les laisser aller. Après tout Serre était toujours honnête avec elle et respectait sa mentor. Mais pour une fois c'était pour la bonne cause. Elle laissait le temps à Feuille de se ressaisir, avant de se mouvoir, se glissant sous sa cousine pour finalement la placer sur son dos de force. Elle tournait la tête, avec un air malicieux au museau, les oreilles en avant.

-Aller vient Nuage de Feuille ! On va le chercher à Glycine !

C'est ainsi qu'une Serre joyeuse, embarqua de force une Feuille sur son dos, et sortie du camp en marcahnt pour l'embarquer dans une aventure inédite de recherche d'un disparu.