un jour elle va s'attacher comme un ruban // pv francotouktouk

Putain, partage un peu.

Conciliant, il lui laissa les mains sur la poitrine, qu'elle s'accroche à son cœur si lourd, mais lui dégagea la jambe - fallait pas déconner, il voulait dormir. Le souffle de l'albinos venait lui chatouiller la nuque, berceuse expirée.

Gaffe à mon bras, ça fait mal.

Il se renfonça dans le matelas, plus près d'elle cette fois, emboîtement de petits corps, courbes sveltes contre muscles détendus.

Sois contente déjà gamine, d'habitude je me casse dans la foulée.

D'où le non-port de sous vêtements.

Spoiler:

Ça elle avait raison, elle n'était pas banale la gosse. Communisme de couette et baiser dans la nuque, il était prêt à sombrer, et choisi de ne pas prêter attention à ses derniers mots, goujat magnifique, oisillon fatigué. Il allait dormir, longtemps, et verrai au matin s'il regrettait ses choix, s'il regrettait la capture de sa voix, sa promesse obscène et ses sales images en tête, et surtout, les quatre lettres qu'elle lui avait gravées dans le bras, marque de propriété ultime sur un être qui se prétendait libre, libre mais prisonnier de son petit corps et de ses sombres pensées, écloses dans les tréfonds de son cerveau de diamant.

Rideau noir.

+: