Les lunes se suivent et se ressemblent (avec Aigle Vif) - Abandon

Fin Brouillard aimait chasser très tôt, aux heures où il se sentait le plus dans son élément. L'air frais et humide, voire brumeux, l'incitait à se concentrer. Il cherchait à discerner le moindre battement de cœur étranger, la moindre vibration suspecte, la moindre odeur de proie portée par le vent, et cet effort de perception le prenait tout entier.

Lorsqu'il repéra la belette, il fit comme on le lui avait appris. Dès la seconde où je vais courir, elle va courir. Elle a un trou non loin. Il faut s'approcher autant que possible.

Il était si concentré qu'il ne se rendait pas compte dans sa manœuvre que quelque part plus haut dans les collines, une sentinelle pouvait l'observer.

Il fonça en rassemblant pour courir vite toute l'énergie qu'il pouvait mobiliser. Sa proie était son seul objectif, la seule chose qu'il voyait. C'était presque une torture, de courir, surtout lorsqu'on voyait la proie s'enfuir, lorsqu'on devinait le trou dans lequel elle pouvait se réfugier et annihiler tous nos efforts.

C'était tout tremblant à cause de l'effort qu'il sut intercepter la belette et la tuer brièvement. Sa cervelle tournoyait, le souffle lui manquait, et à côté de lui, le sang de la proie s'échappait doucement pour réchauffer la terre.

Il était presque assommé. Cette course achevait sa première chasse du jour, mais cette chasse était tout de même fructueuse : il n'avait pas perdu son temps.

" Tellement pénible de devoir l'enterrer... " lâcha-t-il à voix haute alors qu'il se croyait tout seul. Il se serait bien endormi, mais ce serait dangereux. Une proie blessée pouvait attirer du monde, et d'ailleurs, à cet endroit, un chat endormi était assez vulnérable. Il fallait au moins se dissimuler dans une herbe un peu plus haute.

Il n'oubliait pas non plus qu'il lui fallait remercier les Étoiles. Mais cela lui semblait si doux et si agréable, d'être là, étendu, auprès de la proie qu'il avait attrapée seul. Il s'autorisait une petite minute de paresse et de rêverie sous prétexte de reprendre son souffle.

Spoiler:

Je lance mon dé de chasse

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'Chasse - Collines' :

C'était un jour comme il y en a beaucoup en cette période, il faisait doux ce jour là. Le ciel était coloré au couleur de l'aurore, il était tôt, et la Sentinelle avait bien dormi, alors elle s'était proposé pour partir faire la première patrouille dans les Hautes Landes. C'est qu'elle aimait cet endroit, elle y venait si souvent plus jeune, chasser de temps en temps avec Caresse du Ven. Elle se revoyait gambader auprès du matou roux et blanc, s'échangeant des regard complice en dévalant la pente.

Ou quand Eclat d'argent l'emmener s'entrainer, un mouvement de tête de la femelle et hop, une vision d'elle plus jeune aux côtés de sa mentor, exécutant un saut pataud avant de se relever une brindille d'herbe bien verte dans les poils de la tête. La vision se déroulé jusqu'à l'éclat de rire des deux femelles, suivit d'une bouffé d'air frais venant ébouriffer son pelage.
Aigle Vif ferme les yeux un instant profitant de l'air et des odeurs qu'il lui ramène, elle soupire avant de les rouvrir, elle observa à nouveau la lande.

Une vision d'elle avec Museau Pâle rigolant et cavalant dans les Landes ardues, cherchant a se chamailler comme le font de jeune amants. Puis la naissances de leurs petits, avec les premières balades entrent ses petits devenus grand et elle. Pleins de visions si éloigné de la réalité. Elle avait bien veillé et s'accorder en cet instant un temps de repos mérité dans une nostalgie palpable.

C'est alors qu'elle le vit, il était là et lui tira une tête qui était plus qu'étonnée. Ses oreilles frémirent et sa queue s'ébouriffa, même ses moustaches tremblèrent. Il était là, surgissant du passé, avec son pelage grisé rayé...Crocs Nacrés. Le voilà en train de poursuivre une belette dans la lande en contrebas. C'est impossible ! Et pourtant il est bien là, est-il revenu pour sa nièce ? Aigle Vif s'élance alors a toute vitesse vers lui, il avait tué sa proie et se prélassé désormais proche de celle-ci quand elle s'approcha en criant:

-Crocs Nacrés ! Tu es revenus pour mo- ....

Désillusion quand sa voix retentit:

" Tellement pénible de devoir l'enterrer... "

La Sentinelle perdit sa joie en une fraction de seconde, ce n'était pas Crocs Nacrés mais un des guerriers du clans....Dont elle ne se rappelait même plus le nom. Leur couleur de pelage était semblable mais sa voix n'en était rien, elle reprit de la contenance en le fixant.

Il n'avait qu'à moitié entendu quelqu'un appeler son père, car sa vigilance était très relâchée maintenant que la proie gisait inconsciente. Mais un changement d'air lui fit comprendre que quelqu'un s'était rapproché. Aigle Vif, l'identifia-t-il.

Il ne se souvenait même plus du jour où il avait appris son nom. Aigle Vif faisait partie des membres du Clan que l'on reconnaissait à cause de leurs blessures.

Avait-elle appelé Crocs Nacrés ? Alors qu'il se relevait, il se posait cette question, mais la physionomie de la sentinelle n'en laissait rien paraître.

" Bonjour Aigle Vif ! Je me rends compte que je suis pas loin de ton poste, sans doute ! Quand on court après une proie on ne se demande même pas où on va. "

Il huma l'air comme pour se convaincre que ces terres appartenaient encore au Clan du Vent. En réalité, il essayait de deviner ce qui avait poussé la guerrière à venir le voir. Peut-être avait-elle quelque chose à lui signaler.

Mais quand donc l'ai-je vue pour la dernière fois ? Je crois bien qu'elle devait discuter avec quelqu'un... Il avait encore un peu de sang de belette dans les moustaches et s'essuya contre le duvet de verdure. Il ne se sentait pas très présentable. Et il se demandait pourquoi il lui semblait avoir entendu le nom de son père, cela le perturbait.

En se laissant brièvement captiver par la grande plaie de la sentinelle, il trouva la réponse à ses questions.

" Crocs Nacrés n'a plus la grande forme, j'essaye d'aller le voir le matin sous son merisier. Tu te souviens peut-être pas de moi. "

C'était bien ça, elle ne le reconnaissait pas. Mais elle était quelque chose comme une cousine de son père, et il les avait vus ensemble une ou deux fois. Ils se faisaient sans doute confiance.

Son coeur battait la chamade, ce n'etait pas lui, il n'etait pas revenu de ses délires étranges....Lui qui passait ses journées a rôder dans le territoires emporté peu à peu par des visions plus délirantes les unes que les autres. Elle avait eut tant d'espoir de le revoir comme avant, mais ce n'était que son fils....Mais oui son fils ! C'est pour cela qu'il lui ressemblait temps. Aigle Vif avait une tête de six pattes de long, attristé et penaude de l'avoir confondu.

" Bonjour Aigle Vif ! Je me rends compte que je suis pas loin de ton poste, sans doute ! Quand on court après une proie on ne se demande même pas où on va. "

Elle acquiesça en pointant du bout de la queue qui trainait derrière elle au sol, le haut de la colline sur laquelle elle avait veillé une grande partie de la journée. La Sentinelle se dandina d'une patte a une autre, tentant de dissimuler son malaise face à cette faute commise, mais c'est comme s'il lisait ses pensée en lui répondant:

" Crocs Nacrés n'a plus la grande forme, j'essaye d'aller le voir le matin sous son merisier. Tu te souviens peut-être pas de moi. "

Elle en entrouvrit la gueule bouche bée, comme pour répondre alors qu'aucun son ne sortie de celle-ci, la femelle se redresse avant de s'approcher lentement du mâle et de poser son museau dans le pelage de son camarade en gémissant des petites phrases a voix basse.

-Il me manque tellement, tu n'imagines pas a quel point....Dire qu'il n'est plus que l'ombre de lui même....

Elle qui ne se laissait jamais aller, voilà qu'elle se confiait au fils de celui qu'elle adirait plus que tout à l'époque de son enfance. Celui qui l'avait mainte fois gronder et mainte fois suivis dans ses bêtises pour la retenir de se faire mal.

-Je le revois comme si c'était la lune dernière que nous courions dans la landes, et que nous avons passer notre temps dans l'ancien nids de bipèdes.

Il ne lui restait que lui et ....Cobra, tous ceux qu'elle adorait l'avaient laisser, bien sur il y avait ses petits, mais ils étaient grands. Et face à eux, elle s'interdisait tout écart de conduite, elle devait leur faire comprendre qu'elle serait toujours la plus forte pour eux.

Spoiler:

" Il me manque tellement, tu n'imagines pas a quel point....Dire qu'il n'est plus que l'ombre de lui même... " confia curieusement la sentinelle qui n'avait sans doute pas pris le temps de lui parler depuis un moment.

Fin Brouillard avait toujours eu du mal à imaginer en son père quelqu'un d'éclatant. Toujours nerveux, quasiment hystérique, jamais à l'aise, incapable d'expliquer quoi que ce soit ou de raconter une histoire... Il n'avait jamais compris ce que sa mère avait pu lui trouver, et encore moins quels genre de bons souvenirs il avait pu laisser chez les autres.

Quelle sorte de respect pouvait-il bien susciter, si on le comparait à son frère Puissant Guépard ?

" Je le revois comme si c'était la lune dernière que nous courions dans la landes, et que nous avons passé notre temps dans l'ancien nids de bipèdes.
- Il sortait chez les bipèdes, lui ? " réagit Fin Brouillard, qui imaginait qu'il devait y avoir erreur sur la personne.

Crocs Nacrés ne lui avait jamais semblé être quelqu'un d'aventureux, bien au contraire ! Le jeune guerrier respira un grand coup d'air chauffé par le soleil. On y voyait à peine tellement il faisait clair, désormais.

" J'aurais jamais cru... " reprit-il, en baissant la tête. Le voilà à nouveau étendu dans l'herbe chaude. Il ne faisait absolument aucun effort.

" Dis donc ça doit être sympa d'être sentinelle... Quand il fait beau... " ne put-il s'empêcher de commenter.

Fin Brouillard faisait souvent le malin. Mais au fond, était-il moins fou qu'un autre ?

Il avait cette odeur si agréable de sa mentor, il avait bien hérité de ça d'elle. Eclat d'Argent devait être fière de son fils, par le clan des étoiles, jamais par le passé Aigle Vif n'aurait imaginé que les plus proche de ses camarades se mettent ensemble et auraient des petits. La vieille Sentinelle gardait son museau dans la fourrure de son camarade. Elle en profita un long moment, le temsp de reprendre du poil de la bête avant d'entendre:

-Il sortait chez les bipèdes, lui ? " réagit Fin Brouillard.

-C'est une histoire incroyable, j'etais sortie du camp sans permission et lui inquiet m'avait suivi pour-
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le mâle enchaina.

" J'aurais jamais cru... "

Aigle Vif se redressa avant d'observer l'horizon avec mélancolie, la tristesse était plus que visible dans la féline, si les chats pouvaient pleure, c'est ce qu'il se passerait dans cet instant. L'ombre d'elle même, voilà ce qu'était devenue cette belle chatte pleine de vie.

" Dis donc ça doit être sympa d'être sentinelle... Quand il fait beau... "

Elle ne l'écoutait plus, se dirigeant vers une flaque formé il y a de ça quelques jours par une petite pluie agréable, sa queue trainait derrière elle, elle se prise a soupirer en observant son reflet dans la flaque d'eau. Soudainement avec rage elle donna un coup de patte dans la flaque, elle n'aimait pas son reflet, sa blessure lui rappelait de bons souvenirs....Enfin de bon ? Surtout des souvenirs de ses proches.

-Qu'ai-je fait au clan des étoiles.... Hein ? Qu'est-ce que je leur ai fait pour qu'ils me prennent tout.... ? crache-t-elle.

Elle fait volteface en dévisageant le mâle épaules basses, ses oreilles plaqué sur son crâne, avant de se secouer en s'excusant vainement, prête a remonter la pente pour reprendre son poste.

Lui, il était léger, tranquille, imperturbable. Sa proie était là, encore chaude, et la caresse de l'herbe tendre semblait suffire à son bonheur. Mais pourtant, Aigle Vif puait la mélancolie. Quelque chose ne tournait pas rond. Et ça se voyait.

" Qu'ai-je fait au clan des étoiles.... Hein ? Qu'est-ce que je leur ai fait pour qu'ils me prennent tout.... ? " lâcha-t-elle, feuille errante et incertaine que le Vent la porte dans la bonne direction.

Elle doute. songea Fin Brouillard. Il ne se l'expliquait pas encore, il constatait. C'était là le doute de ceux qui avaient souffert. Le doute qui vous empêchait d'avancer. Aigle Vif n'était pourtant pas encore condamnée. Elle se portait bien, mieux que beaucoup, et elle avait traversé les épreuves de ceux de sa génération avec, il le supposait au vu de sa blessure, du courage et même de la grandeur.

Fin Brouillard entrevoyait quelque chose de déchiré en elle. Une amertume qu'elle n'arrivait pas à avaler et à oublier. Au vu de l'espèce de honte qui animait son regard depuis qu'elle était consciente de lui avoir parlé, il supposa même qu'elle n'était pas tout à fait ignorante du problème. Elle cultivait ses souffrances, elle y mettait du cœur. Trop.

Elle ne serait pas la première à être malheureuse moins parce qu'elle avait des raisons de l'être vraiment que parce qu'elle acceptait trop facilement de l'être. Beaucoup de chats, soupçonnait Fin Brouillard, avaient tendance à se considérer eux-mêmes comme un emmêlement de problèmes impossibles à résoudre et à se complaire dans cette espèce de fatalité qu'ils fabriquaient autour d'eux.

Du moins était-ce là quelque chose que lui avait plus ou moins fait comprendre son cousin Souffle Poivré, lui aussi amer, lui aussi aveugle face à l'avenir qui s'offrait à lui, lui aussi sans volonté alors qu'il était tellement mieux armé que les vrais désespérés à l'avenir éteint, tellement plus étincelant au fond de lui !

" Hé ! " cria-t-il pour retenir un peu l'attention fugace de celle qui descendait apparemment de quelque lointain oncle.

" On t'a pas tout pris, pas pour le moment, Aigle Vif ! C'est le lot des Anciens de voir la solitude les entourer. Pour le moment je n'ai perdu qu'un frère dont je ne garde aucun souvenir, mais si je dois survivre longtemps, fatalement, je dois voir beaucoup de mes semblables partir. "

Il se demandait si en parlant ainsi, il avait l'air de se moquer de ce qu'elle ressentait. Le plus difficile, lorsqu'on devait parler sérieusement, c'était de faire comprendre aux Tristes que l'Autre ne peut pas voir le problème tout à fait dans l'angle où les Tristes le voyaient. Non. L'Autre, il devait vous apporter un angle d'attaque différent, un angle solide, un angle consistant, un angle qui, si vous vous y rattachiez, pouvait vous permettre de rebondir sans crainte.

Mais rarement, les Tristes voulaient être soutenus activement. Beaucoup préféraient qu'on caresse et qu'on flatte leur Tristesse, qu'on leur dise combien ils avaient raison de tout déplorer, combien le Monde était injuste avec eux. Qu'on feigne en fait d'épouser tout à fait leur angle de vue, d'être à leur place. Neuf fois sur dix, ces flatteries étaient hypocrites, et le reste du temps, elles relevaient plutôt d'une sorte de narcissisme un peu malsain. L'Autre se reconnaît lui-même dans le Triste, et il s'imagine que les malheurs du Triste sont ses malheurs, ou des malheurs qu'il se doit de sentir tout à fait.

Fin Brouillard, lui, ne percevait que la surface des choses, mais le jour où un Triste serait par lui flatté et caressé, encouragé à rester Triste, quelqu'un qui comprenait Fin Brouillard saurait qu'il n'y aurait derrière sa démarche rien de moins que le vrai mépris, ce mépris que l'on nourrit envers les gens que l'on croit ne pas valoir la peine d'être remis sur les rails, de ces gens que l'on croit bons seulement à être malheureux jusqu'au bout et à être utilisés.

" Tu te fais du mal toute seule, je le vois. Je ne vois pas tout, mais ça, je le vois. Tu n'as pas besoin de t'encombrer. "

Et ceux au monde qui tiennent le plus à toi sont forcément ceux qui sont tentés, comme moi, de te dire de te secouer !

Spoiler:

Un cri, et une sortie de la torpeur qui faisait sombrer peu à peu la Sentinelle, un cri clair et net, précis, juste assez pour qu'elle le fixe sans rien dire.

" Hé ! " Un silence.


" On t'a pas tout pris, pas pour le moment, Aigle Vif ! C'est le lot des Anciens de voir la solitude les entourer. Pour le moment je n'ai perdu qu'un frère dont je ne garde aucun souvenir, mais si je dois survivre longtemps, fatalement, je dois voir beaucoup de mes semblables partir. "

Il est vrai, le triste n'écoute pas, il est le plus triste, le plus blessé, mais elle avait un pressentiment, comme si le mal ne l'avait pas encore abandonné, elle a laisser au fil du temps mourir son innocence sans laisser le temps de fuir ses souvenirs. Et le temps défile sans lui laisser la moindre de chance dans l'indifférence, elle le fixe inlassablement, entrouvrant la gueule comme pour répliquer en inspirant lors de sa phrase.



" Tu te fais du mal toute seule, je le vois. Je ne vois pas tout, mais ça, je le vois. Tu n'as pas besoin de t'encombrer. "

Une odeur, un souvenir, un doux parfum qui lui revient. Un ? Non deux, une multitude comme une vague pour venir la rassurer, Aigle Vif relève la tête, c'est comme s'ils étaient là, Tâche d'if, Caresse du Vent, Museau Pâle, des étoiles filantes visions de son esprit. Ils sont là comme pour appuyer les paroles du jeune mâle. Elle ferme les yeux un instant un fin sourire félidé au museau, elle lève même une patte comme pour les toucher, avant de baisser la tête et la patte. Soudain un murmure:

-Je ne vous oublie pas, même loin de moi je vous respire....

Elle vient le fixer une nouvelle fois, avant fermer a nouveau les paupières pour les rouvrir un instant plus tard, la femelle vient entamer une toilette complète a chaque coup de langue, elle se dit [J'efface une douleur, j'efface une peine pour mieux les guider et les aider.] Un long moment une longue toilette durant laquelle elle semble reprendre un éclat, fragile mais existant. Une fois celle-ci fini, la voilà, a nouveau présente, reprenant sa prestance, comme si elle ressemble a elle d'antan. Celle que Crocs Nacrés avait suivi, celle qui avait défendu Nuage de Blaireau lorsque le prédateur l'avait attaqué, malgré cela elle n'avait pas su le sauver pour autant. Tête haute et bien droite elle vient le toiser de sa haute taille.

-Tu as raison. Et si tu veux savoir, Sentinelle est le plus beau des travail a mes yeux.

Il l'a mettait en valeur ce travail, il faisait d'elle quelqu'un d'utile qui pouvait protéger son clan a sa manière en surveillant et en rassurant ses camarades comme il le faut. Elle resta a l'observer un long moment avant de remuer les moustaches.

-Bravo tu as eu une belle proie, mais je suis sure que je peux te battre.

Elle n'était pas une mauvaise chasseuse, c'était d'ailleurs à cause de ça qu'elle avait été au nid de bipède abandonné avec Crocs Nacrés de jour là.