Flair | Tribu du Soleil

• Âge : 42 lunes
• Sexe : ♂
• Clan : Tribu du Soleil
• Rang : Membre
• Sang : Étranger

• Relations : Alizé - père
  Tulipe - mère
  Roc - frère
  Acajou - ennemi d'antan

• Avis politique : Flair trouve son compte dans le pacifisme de la Tribu. La proximité des Clans, qu'il voit comme nettement plus violents, l'inquiète parfois. Il apprécie le principe d’entraide adopté par la Tribu, et le respect des croyances de chacun.

• Compétences : furtivité : 100, force : 60, agilité : 110, vigueur : 70, prestesse : 160

Flair est né dans un groupe de félins qui n'avait pas de nom. C'était juste, le groupe. Les membres du groupe étaient variés, et variables. Certains le rejoignaient, d'autres le quittaient. D'autres encore n'étaient que de passage. Il n’y avait que peu de règles, juste un peu d’entraide entre les membres du groupe pour mieux passer les moments difficiles.

Ses parents, Alizé et Tulipe, décidèrent d’intégrer le groupe, et d’y rester aussi longtemps que possible, car l’entraide y régnait. D’autant plus que Tulipe donna naissance à deux chatons gris. L’un ouvrit des yeux jaunes, et fut appelé Roc. L’autre des yeux verts, et fut appelé Cendre. Les deux frères grandirent peu à peu. Ils apprirent à chasser avec leurs parents et certains félins du groupe, jusqu’au jour où ils savaient se débrouiller seuls. Cendre avait un talent pour repérer des proies, et les zones où elles avaient pu passer. Son frère ne l’égalait pas sur ce domaine, mais leur confiance mutuelle faisait déjà d’eux un bon duo de chasse. Ils s’entendaient bien, et passaient du temps ensemble plus qu’avec le reste du groupe, ou même leurs propres parents passé un certain âge. Cendre vit son frère devenir un chat massif et musclé, alors que lui n’était pas forgé du même métal.

Alors que les deux frères grandissaient sous l’œil attentif de leurs parents, le groupe changeait, lui aussi. Un beau jour, un mâle au pelage roux sombre croisa la route du groupe. Il se faisait appeler Acajou. Acajou était un félin autoritaire par nature. Il devint vite clair qu’il avait des idées de domination. Or le groupe n’avait pas de chef, et n’en avait jamais eu. Cendre, malgré son jeune âge, faisait partie de ceux qui pensaient que cela ne devait pas changer, que c’était une menace à l’équilibre du groupe. Alors Acajou les traita, lui et son frère, comme ce qu’ils étaient à ces yeux : des obstacles.

Au début, ce n’était que du mépris, des commentaires peu chaleureux. Les deux frères le lui rendaient bien. Cendre prenait un certain plaisir à l’ignorer à chaque fois qu’Acajou tentait de s’adresser à lui, et voyait de temps en temps son frère Roc lui renvoyer ses piques. Il admirait parfois la confiance de son frère, et aurait peut-être aimé avoir la même répartie… La situation devint de plus en plus tendue, au fur et à mesure que l’emprise d’Acajou sur le reste du groupe augmentait. Pour autant, Cendre et Roc restaient opposés à une quelconque hiérarchie au sein du groupe. Acajou avait des qualités, mais la patience n’en était pas une, et son arrogance le poussa à confronter les deux frères, avec l’aide de son plus proche partisan. S’ensuivit une courte bataille, mais dont Cendre se souvient encore… Son corps porte encore la marque d’une morsure reçue ce jour-là. Il n’est pas fier de cette trace.

Personne ne perdit la vie, ce jour-là. Acajou n’était pas stupide. Il ne tenait pas à perdre sa vie, et tuer l’un de ses détracteurs pourrait lui faire perdre sa position. Quant à Cendre et Roc, ils n’avaient fait que se défendre, et n’étaient pas des assassins. Ce soir-là, une fois leurs plaies traitées au mieux, les deux mâles gris décidèrent qu’il était temps pour eux de quitter le groupe. Alizé et Tulipe, quant à eux, ne purent se résoudre à faire le même choix. Cendre se sentit trahi, et vit les traits de Roc se raidir, ses pupilles s’étrécir. Il était en colère, et Cendre le comprenait, aussi. Comment pouvaient-ils accepter que ce bon à rien prétende les diriger ? Cette colère disparut bien vite, remplacée par la tristesse. Avec un pincement au cœur, les deux jeunes félins dirent au revoir à leurs parents, en sachant qu’ils ne les reverraient peut-être jamais. Ils s’en allèrent dans la forêt, sous les arbres dont les feuilles commençaient à rougeoyer. Cendre jeta un dernier regard en arrière, une larme à l’œil. Il ne dit rien, laissa tomber sa larme en silence, et prit la direction d’une nouvelle vie.

Cendre et Roc voyagèrent sans réel but. Ils rencontrèrent d’autres chats de temps à autres, des solitaires, quelques domestiques… Quelques petits groupes un peu comme ce qu’avait été le leur, aussi. Ils restèrent parfois quelques jours, au plus une lune, avec certains. Cendre s’efforçait d’entretenir de bonnes relations avec eux, et de faire ce qu’il pouvait pour eux. Il n’avait pas la même confiance en soi que Roc et avait un peu de mal à faire connaissance avec des étrangers, alors il s’efforçait de montrer sa bonne volonté en se rendant utile. C’est au cours de ces aventures que Cendre adopta peu à peu le nom de Flair. C’était le surnom que certains lui donnaient, parce qu’il aimait chercher – des proies, des herbes, des baies, de quoi aider un chat avec quelques connaissances de soigneur... Flair. Court, concis, efficace. Il trouvait que ça le décrivait bien, finalement. Il ne reniait pas son nom de naissance pour autant.

Les lunes passèrent. Pendant les longues nuits de la saison des neiges, Flair pensa souvent à Tulipe et Alizé, à ce qu’ils avaient bien pu devenir. Acajou avait-il fini par prendre la tête du groupe ? Ses parents étaient-ils restés malgré la montée en puissance du mâle roux ? Flair avait vite compris, ce soir-là, que ça ne servait à rien d’essayer de les convaincre de partir. Il se demandait parfois pourquoi ils n’avaient pas voulu les suivre… Peu à peu, il fit le deuil de sa vie passée. Il n’avait pas l’intention de croiser à nouveau les chats avec qui lui et Roc s’était battus ce jour-là. Si ses parents avaient voulu rester, alors il ne pouvait que respecter leur décision, et passer à autre chose. Il se demanda si son frère repensait souvent à leur vie d’avant, lui aussi. Mais ils n’évoquaient déjà plus souvent le sujet entre eux, et Flair ne voyait plus l’intérêt d’y revenir désormais.

L’hiver laissa bientôt sa place à un printemps plus clément. Les deux mâles gris poursuivirent leur route sans faiblir, jusqu’à atteindre une forêt, avec des territoires fortement gardés. Flair le sentait partout, des chats vivaient sur ces terres, et s’assuraient que personne ne puisse l’ignorer. Il informa Roc jusqu’à ce que le plus grand mâle repère à son tour l’odeur. La paire continua à naviguer en s’assurant de ne pas poser une patte sur les territoires marqué, pour ne pas s’attirer d’ennuis. Ils atteignirent finalement des territoires non marqués, mais avec du passage – des traces, des fumets plus discrets. Flair penchait toujours vers la prudence malgré tout : on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Certains chats solitaires peuvent parfois se montrer plus dangereux qu’une bande de blaireaux… La présence, et la confiance de Roc lui permettaient cependant de garder son calme. Les deux félins au poil gris trouvèrent finalement le verger, et les chats qui y vivaient, qui se nommaient la Tribu du Soleil.

Ils y rencontrèrent Soleil, qui semblait occuper une place particulière au sein de la Tribu. Mais en pratique, il n’en était rien. Soleil s’exprimait pour la Tribu, certes, mais ne semblait pas avoir d’autorité sur les autres membres. Ceci intrigua Flair, et raviva l’espoir en lui qu’une vie en communauté sans hiérarchie était peut-être quelque chose de possible, après tout. Flair lui posa quelques questions de curiosité sur les territoires marqués qu’ils avaient trouvé sur le chemin, et apprit ainsi l’existence des Clans. Par contraste, Soleil expliqua aux visiteurs comment la vie se passait ici. Flair était méfiant, car la description semblait un peu belle pour être vraie… Mais il se souvint qu’il avait déjà vécu cette vie d’entraide, plus jeune. Et même si ça n’avait pas duré éternellement, ça avait été une belle période de sa vie… Alors peut-être qu’il donnerait sa chance à la Tribu. Peut-être que celle-ci pourrait lui donner une seconde chance à une vie en groupe paisible.

Quelques lunes plus tard, on croise toujours Flair aux alentours du verger, et son frère n’est jamais bien loin.

Flair est un chat méfiant. Éternel anxieux, il passe son temps à se convaincre que ce qu’il fait est juste. Pour combattre son inquiétude, il a développé une certaine dépendance vis-à-vis de son frère Roc, mais commence à s’en défaire au sein de la Tribu. Il aime se rendre utile, à la fois par générosité, et pour montrer son affection s’il n’arrive pas à en trouver les mots. Malgré son anxiété, c’est un félin curieux, qui adore chercher des choses, inspecter des détails de son environnement.

Flair possède un pelage gris, et des yeux verts. Sa carrure n’a rien d’impressionnant, c’est un chat plutôt fin. Il possède une marque de morsure non loin de son arrière-train, blessure d’une bataille passée, soignée à la va-vite.

• Surnom : Arka, Esy. Braz ou Brasier à l’ancienne sinon
• Décrivez-vous : Rebonjour ! J’ai 23 ans, je suis doctorante en maths. Je fais du badminton en compétition. Les jeux vidéo et de plateau sont mon autre grande passion, avec la lecture (fantastique / science-fiction ).
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