Alors, on est triste ? [PV Echo des Ombres]

Pourquoi les chatons ont’ ils peur du noir ?
Pourquoi est-on triste ?
Pourquoi la vie a-t-elle été prise à ma mère ? Ma mère, ma chère mère, que je regrette…
Mes paupière s’ouvrent, je regarde autours de moi, je suis comme d’habitude dans la tanière des guerriers. Pourquoi serai-je autres part ? Je n’ai pas bougé entre, le moment où je me suis endormi et ce moment là, maintenant, tout de suite, où je viens de me réveiller. Je glisse un coup d’œil au-delà de l’entrée et remarque qu’il est encore très tôt. Je me retourne pour me rendormir, et tombe nez à nez avec… Avec une femelle ! Je fais un bond et me retient de hurler ! Je fini, tout de fois, à sortir de la tanière en courant ! Une fois dehors je me remets de ma frayeur. Pourquoi était-elle si près de moi ? Elle n’est pas bien ou quoi ? Si elle recommence je lui arrache les griffes une à unes ! Petit à petit mon cœur ce calme, et je pars prendre une pièce de gibier pour finir de me remettre de ce traumatisme. Bon, maintenant que je suis debout, il va falloir que je fasse quelque chose de concret. Comme… Torturer un petit animal innocent, oui, j’irais mieux ensuite. Mes lourdes pattes se dirigent vers la sorti du Camp, je ne croise aucun chat, tant mieux, je ne croise aucun petit animal. Je fulmine. Je suis sur le point de faire une crise de nerfs, il faut que je tue ! Je fini par arriver aux falaises. Le vent souffle fort à cet endroit, je m’assoit et regarde le lointain. Le ciel rouge, et encore parsemer d’étoiles, quelque part ma mère me regarde. Me juge t’elle pour la mort de mon père, sait-elle que je suis un meurtrier sadique ? Surement, mais je ne peu pas m’en empêcher… Je soupir et fait demis tour vers le camp. J’ai à peine fait quelques pas, qu’une souris viens troublée mes pensées, je l’attrape et l’amène vivante un peu plus loin. Je la pose au sol, et prend l’air de celui qui n’a plus faim. Elle croit alors qu’elle peut s’échapper. Pathétique, mais qu’est-ce que c’est drôle de voir cette lueur d’espoir dans ses yeux s’éteindre et se rallumer. Je fini par l’avalée tout cru, délicieux. Je m’apprête à retourner vers le Camp quand j’entends un bruit de pleurs. Ma curiosité me pousse à aller voir ce qui ce passe…

Echo des Ombres sortait du camp, la mine grave. Elle ne faisait aucun bruit, ne parlait pas. Ce petit matin n’était pas comme les autres. Du moins, pas pour elle. Aujourd’hui –et comme de nombreuses autres fois-, la lieutenante rendait visite au « tombeau » de sa défunte sœur. Les Falaises. Autant elle détestait cet endroit de toute son âme, mais elle ressentait le besoin d’y aller régulièrement, dès que possible. Dès qu’elle ne se sentait pas bien ou pour aucune raison particulière. Cette nuit, c’était parce qu’elle le ressentait nécessaire. C’est tout.
Elle filait comme une ombre, en silence, les yeux baissés sur ses pattes. Bientôt, sa destination se découvrit sous ses yeux. Le grand précipice apparut, et Echo des Ombres s’assit à quelques queues de souris du vide. Elle baissa la tête encore plus qu’elle ne l’était déjà, et se mit à murmurer des paroles incompréhensibles. Elle parlait à Nuage de Brise. Sa chère sœur dont l’esprit résidait toujours là-bas. En bas. N’importe qui l’aurait prise pour une folle parlant aux morts. Une larme coula sur sa joue. Elle émit un grognement sourd. Echo des Ombres s’était promis, depuis le jour de son premier voyage, de ne pas pleurer. Car peu lui importait ce qu’on pouvait lui dire, elle ne considérait pas ses déplacements comme un pèlerinage. Elle venait simplement parler à sa sœur. Quoi de plus normal ? Elle venait, lui racontait ce qu’il se passait dans le clan, ce qu’elle ressentait, ce à quoi elle pensait.

Elle sanglotait depuis quelques secondes déjà. Puis elle se ressaisit et secoua fermement la tête, ses yeux fermés. Echo des Ombres sursauta presque quand elle sentit du mouvement derrière elle. Les sourcils froncés, elle se retourna, déterminée à trouver qui l’espionnait. Elle détestait ça. Un petit feulement résonna dans les Falaises. Elle avait horreur de se sentir observée, épiée. Furieuse, elle fit quelques pas et débusqua un félin, noir comme la nuit. À son « soulagement » il s’agissait d’un chat de son clan. Mais curieusement, ça l’énervait encore plus ! L’idée de savoir qu’un de ses propres camarades regardait les moindres de ses faits et gestes la mettait hors d’elle. Elle reconnut Chant des Loups dans le noir. Echo des Ombres fit un soupir exaspéré.
Elle n’aimait pas ce chat. Pour la simple et bonne raison que, lorsqu’il était petit, il avait été la cause de la mort de sa mère, une grande amie de la jeune guerrière de l’époque. Echo des Ombres aimait énormément cette chatte. C’était d’ailleurs l’une des seules qui la comprenait après qu’elle eut perdu sa sœur et renié son frère. Sa seule amie à proprement parlé. Et ce Chant des Loups l’avait tué. Il n’était qu’un chaton d’un peu plus de 5 lunes, certes. Mais il était quand même le meurtrier de sa mère. Etrangement, ô grand jamais le sentiment que Chant des Loups s’en veuille n’avait effleuré l’esprit de la lieutenante. Trop aveuglée par la haine, elle ne voyait plus que ça.
Toujours aussi furieuse –mais triste quand même-, elle lâcha :
-Qu-Qu’est-ce que tu faisais là ?! Tu m’espionnais !



(Excuse moi du retard :p
Et prends ton temps pour répondre je t'en supplie xD )

Qu’elle n’est pas ma surprise de tomber sur une femelle, mais pas n’importe laquelle, notre lieutenante ! Je pense que si elle n’aurait pas était de notre clan, je serais déjà en train de l’étriper. Je n’ai non plus, jamais compris, pourquoi elles avaient accès aux rangs les plus importants du clan. Tout le monde sait que les femelles sont plus faibles que les nous autres, les mâles. La preuve, ou voit-on une lieutenante qui pleure ? Devant moi, le pire c’est qu’elle fait partie de mon clan, c’est une honte ! Heureusement que personne ne passait dans les parages, sinon le clan était fichu à cause d’une faiblarde !
Elle se retourne, les yeux humides, elle sait que je suis là, elle vient vers moi et me trouve. Écho des Ombres pousse un long soupir, et me regarde avec dégout. Elle a un problème celle là ? Toutes les femelles se croient fortes mais jamais elles ne réussissent à vaincre leurs peurs !
Mais oui, je sais pourquoi elle me lance ce regard méprisant. Ma mère était pour elle, une grande amie. Une amie qui sèche vos larmes sans jugement, qui t’aime quoi qu’il arrive, qui rigole toujours de vos pires blagues, une amie qui t’aime plus que son propre fil… Moi. Le jour de la mort de ma mère, quelque part au fond de moi, je voulais savoir si elle m’aimait vraiment, ou si elle préférait une petite chatte inutile, faible, et rancunière ! Je pourrais dire, heureusement qu’elle me préfère moi, je suis le fil sorti de son ventre, mais me préférer à causer sa mort. Ma mère aurait mieux fait de rester au camp avec ses amis, au lui de se préoccuper de moi, son fil jaloux ! Je l’ai tué et j’ai laissé ma jalousie de côté, je l’ai tué, pour savoir si elle m’aimait et mon cœur en souffre tout les jours. Alors que cette chatte stupide arrête de me regarder avec ses yeux haineux !
Furieuse de s’être fait surprendre sans doute, elle cracha :

-Qu-Qu’est-ce que tu faisais là ?! Tu m’espionnais !

-T’espionner ? Pourquoi espionnerais-je notre chère lieutenante en train de pleurer ? Je te trouve assez méprisable sans cela, tu sais ? Je n’ai pas besoin de ça, pour savoir que tu es incapable, je ne te respecte pas, parce que tu ne fait rien pour te faire respecter ! Plus je te regarde et plus ma soi-disant lieutenante me fait pitié ! Alors tu sèche tes larmes ! Sinon je te balance en bas de cette falaise !

Le ton de ma tirade était humiliant et mesquin, je voulais qu’elle ai peur, mais je ne voulais pas que le clan soi affaiblis à cause d’elle.

-T’espionner ? Pourquoi espionnerais-je notre chère lieutenante en train de pleurer ? Je te trouve assez méprisable sans cela, tu sais ? Je n’ai pas besoin de ça, pour savoir que tu es incapable, je ne te respecte pas, parce que tu ne faits rien pour te faire respecter ! Plus je te regarde et plus ma soi-disant lieutenante me fait pitié ! Alors tu sèches tes larmes ! Sinon je te balance en bas de cette falaise !

Echo des Ombres était enragée. Pour qui cette sale carne se prenait-elle ? Les larmes de la lieutenante disparurent bien vite. Elle était sa supérieure. Il lui devait respect et fidélité. Même si ça ne lui plaisait pas. La guerrière bicolore se doutait bien que Chant des Loups voulait la blesser. La seule chose qu’il semblait ignorer était que ces paroles ne l’atteignaient pas. La seule chose qui la touchait était le manque de respect évident envers son supérieur. Jamais il n’aurait agi de la sorte avec Etoile Infernale ! Echo des Ombres réfléchit pendant quelques instants, sans que son air menaçant et colérique ne disparaisse de son visage. Peut-être était-ce là ce que voulait dire l’imbécile de chat de gouttière en face d’elle. Ceux qui ne la respectaient pas ne la craignait pas, elle et sa rage et possible colère. Elle pouvait leur infliger de terribles sanctions si le cœur lui en disait. Seulement, elle savait bien qu’il n’était pas moral d’abuser de ses pouvoirs envers ses camarades de clan. Cependant, avec Chant des Loups, elle aimerait volontiers laisser ses principes de côté.
Hors d’elle, la lieutenante s’approcha du guerrier, menaçante. Ses longues griffes sortaient et se rétractaient, pour l’empêcher d’égorger le matou dans la seconde. Elle hurla, plus aucune trace de tristesse de son pèlerinage dans la voix :
- Non mais oh ! Pour qui tu te prends ! Je vais te coller 10 lunes aux travaux d’apprentis tu vas voir à quel point je suis méprisable !

La lieutenante se posa à moins d’un mètre de Chant des Loups, ses yeux verts luisant d’une lueur de défi. Echo des Ombres fit quelques pas vers lui, et quand elle passa à côté de lui, elle murmura froidement :
-Que penseraient tes parents de ta loyauté à tes supérieurs … ?


(Pas terrible du tout et en retard mais c'est fait xD)

Sa réaction ne se fit pas attendre, les larmes de ma « lieutenante », Echo des Ombres, avaient cessez de couler. Tant mieux. Je souris, je l’avais vraiment fait sortir de ses gonds, mais vaut mieux un chat en colère qu’un  chaton pleurnichard. Après quelques instants de réflexion de sa part, sans doute pour trouver une bonne punition, elle s’approcha de moi, les yeux lançant des éclairs. Et me hurla une phrase d’une banalité hilarante:

- Non mais oh ! Pour qui tu te prends ! Je vais te coller 10 lunes aux travaux d’apprentis tu vas voir à quel point je suis méprisable !

Je me retiens de pouffer de rire, Écho des Ombres ne pensais quand même pas que c’était 10 lunes de travaux d’apprentis qui allaient me faire penser autrement ! Il va bien falloir nourrir le clan aussi. Et les patrouilles ne vont se faire toute seule ! Ha ha ! Écho des Ombres a un bon sens de l’humour ! Et puis la principale question est : le motif. On ne peut pas punir un guerrier sans raisons, à moins qu’elle reconnaisse qu’elle est faible et pleurnicharde. Cela elle ne l’acceptera jamais, le clan ne la respectera plus et elle perdra vite son autorité. Écho des Ombres passa près de moi. Qu’est-ce qu’elle fait, elle ne va pas pleurer sur mon épaule quand même ? En plus c’est une femelle ! Elle me murmura à l’oreille :

- Que penseraient tes parents de ta loyauté à tes supérieurs … ?

Mon sang ne fit qu’un tour, je lui bondis dessus en crachant :

- Laisse mes parents en dehors de ça ! Tu ne sais rien de ma vie et de mon passé ! Tu n’es qu’une sale chatte égoïste ! C’est à cause de toi que c’est arrivé ! Si tu l’avais laissée s’occuper de moi correctement elle serait encore de ce monde ! Je n’aurais pas fait ce que j’ai fait et tout aurait un sens !

Essoufflé, je m’écartai d’elle et lui tourna le dos, j’étais face aux falaises, le soleil c’est levé, il fait beau. Je lance :

- J’accepte qu’Étoile Infernale soie ma chef, mais toi ... Il va falloir que tu fasses tes preuves pour rentré dans mon estime, car pour l’instant tu es plus bas que terre ! Et en plus tu es une femelle !

Je me fichais qu’elle me saute dessus, je suis plus gros et plus grand qu’elle et de tout les autres chats de la forêt, elle ne me fait pas peur.