THE PROPHETIES BEGIN
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Thème X - Terres Inondées
 
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 Matin Embrasé

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MessageSujet: Matin Embrasé   Matin Embrasé Empty07.08.18 22:28

Matin Embrasé
Une gueule grande, mais légère

> Clan : Rivière

> Tous les RP :
Spoiler:

> Images :
de Crémy:

De Blaze:

Ses petits, de Taupe:

> Sa musique à lui :

Le clown, Giani Esposito:


Dernière édition par Nuage Gris le 15.11.18 0:47, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Matin Embrasé   Matin Embrasé Empty07.08.18 23:23

Enfance


On était trois petits poissons à survivre à leur naissance, ce jour-là. J'ai beau être balèze, je ne m'en souviens pas tellement, mais je sais que ma mère s'appelait Fine Brume, et devait être plutôt jolie, enfin, assez pour plaire à mon père, Griffes du Lynx. Je ne sais pas grand-chose d'autre à son sujet, puisqu'elle est morte lorsqu'on est nés. Elle a eu le bon goût de me nommer Boule de Braise, et pour ça au moins je lui en suis reconnaissant, c'est sexy comme nom, dommage que Perche Farouche ait été moins inspirée pour nos gosses. Enfin bref.

Une vieille ancienne a accepté de nous servir de nounou, je me suis toujours demandé si elle était de notre famille ou pas car elle avait l'air de bien connaître notre père, mais j'ai jamais vraiment su, pas plus que son vrai nom, d'ailleurs. Elle a vécu longtemps, pourtant, mais dans ma mémoire, on ne l'a jamais appelé autrement que "tata". Je me souviens qu'elle rouspétait pas mal et qu'on se moquait d'elle, moi et mes sœurs, à cause de ça, mais maintenant que je suis plus grand, je me rend compte que je devais être intenable, comme chaton, pas étonnant qu'elle ait été obligée de me remonter les bretelles assez souvent. Parce que bon, j'étais toujours à traîner n'importe où, à courir dans tous les sens sans écouter ce qu'on me racontait, et à faire des âneries avec Petite Carpe et Patte Farouche.

Oui oui, Patte Farouche n'a qu'une lune de plus que moi, même si elle fait beaucoup plus, alors je l'ai connue dès la pouponnière. Mais à l'époque on était mignons, encore, même elle, je vous assure ! On a sûrement épuisé tout un tas de gens, mais on s'amusait bien, on était cons et copains comme cochons. Mon père était le plus doux des guerriers, j'avais l'impression qu'il était ami avec le monde entier, et je peux vous dire qu'on adorait qu'il vienne jouer avec nous, il était beaucoup plus marrant que ma vieille tata ou que je l'ai jamais été.

Sauf lui, je regardais assez peu les grands, je les évitais plutôt, parce que je préférais faire des conneries. Patte Farouche est devenue apprentie un peu avant nous trois, parce qu'elle était plus vieille, mais elle ne nous a pas oubliés. Souvent elle revenait jouer avec nous, quand elle avait le temps, et je crois que c'est à ce moment-là, je devais avoir cinq lunes, que j'ai vraiment commencé à la trouver géniale et à me dire qu'elle devait vraiment nous aimer.

Puis ça a été notre tour d'être apprenti. Mon mentor s'appelait Poil de Bouc, et quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai immédiatement compris pourquoi. Il puait la mort, c'était horrible. Il devait être malade, je sais pas trop, mais en tout cas, je l'évitais comme la peste. J'étais pas vraiment un apprenti sérieux, vous vous doutez bien, j'essayais tout le temps de m'amuser avec Nuage Farouche, mais petit à petit, je crois bien que je l'ai énervée, parce qu'elle se mettait à m'éviter au lieu de rigoler comme avant. De mon côté je m'étais déjà à peu près convaincu qu'on était très amoureux même si je ne savais peut-être pas (ou alors j'ai oublié) ce que ça veut vraiment dire, au fond. Ce qui est sûr, c'est que, moi, comme elle m'évitait, ça me donnait encore plus envie d'aller la chercher pour l'embêter. J'évitais quand même quand elle était avec son mentor, mais je passais beaucoup trop de temps à juste la suivre pendant qu'elle s'entraînait. Finalement, la suite est assez logique : à douze lunes j'étais toujours bon à rien et on n'a pas voulu me laisser devenir un guerrier alors que mes sœurs et Nuage Farouche changeaient de nom.

C'était la première fois de ma vie, je crois, où je me suis vraiment senti nul. J'avais essayé de faire croire à mon père que c'était de la faute à Poil de Bouc si je savais toujours pas chasser correctement, mais vous pensez bien que je ne l'ai pas convaincu, et je me suis pris un sacré savon. Plus le choix, j'avais intérêt de m'entraîner sérieusement. Et d'ailleurs, je m'étais mis en tête que c'était sûrement parce qu'on était apprentis que Nuage Farouche ne voulait plus trop me donner d'espoirs, alors j'avais sacrément hâte de la rejoindre dans la tanière des guerriers pour qu'on puisse enfin sourire.

J'étais con hein ? Mais c'était vraiment ça. Je m'imaginais que dès que je serai guerrier, nous deviendrons l'un et l'autre deux compagnons. Je connaissais mal Perche Farouche, mais j'étais sûr du contraire.

Je pensais quand même parler un peu de Poil de Bouc avant d'en finir avec cette partie, parce que je lui dois beaucoup, bien plus que ce que vous pensez peut-être à ce moment-là de mon histoire. Il sentait mauvais et c'était pas un tendre, loin de là, il m'a blessé plusieurs fois en m'apprenant à me battre, mais c'était un vrai génie. On l'a vite oublié après sa mort, parce qu'il puait, et il n'avait jamais tellement brillé dans le Clan à ma connaissance, et c'est bien dommage. Les mots me manquent pour expliquer pourquoi c'était un génie... Sachez juste que... qu'il voyait le monde avec une lucidité hors du commun. Il comprenait parfaitement ce qu'on attend d'un guerrier, il savait rester à sa place dans le Clan, il devinait tous les enjeux d'une situation, et il atteignait toujours ses objectifs avec un culot et un talent incroyables. C'était un comédien extraordinaire, et pourtant, il était d'une modestie rare, inégalée sans doute. Je pourrais vous parler de lui des heures sans que vous compreniez vraiment. C'est terrible, le sentiment que j'ai quand je repense à lui. J'ai été son seul apprenti, et je n'ai jamais été moitié si brillant que lui, c'est bien dommage, car il ne reste plus grand-chose de ce qu'il maîtrisait, dans le Clan d'aujourd'hui. J'ai fait de mon mieux avec Nuage de Nuit, mais ce n'était que mon mieux à moi.
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MessageSujet: Re: Matin Embrasé   Matin Embrasé Empty08.08.18 0:03

Jeunesse

Étoile Pâle n'a pas tellement tardé à faire de moi un guerrier, il faut dire que j'étais motivé à changer de nom. A dix-sept lunes, je suis devenu Matin Embrasé, sûrement parce qu'il comptait sur moi pour faire la ronde du territoire avant l'aube, comme Poil de Bouc, à une heure qui intéressait rarement les fainéants de guerriers qu'on avait déjà dans le Clan. J'avais fini par prendre l'habitude, et je crois que je l'ai toujours gardée. La fin de la nuit, c'était mon heure à moi. J'étais un peu le patrouilleur de l'aube, et même si ça n'intéressait pas grand-monde à part moi, ça a toujours été l'une des principales sources de satisfaction de ma vie. Au fond, tout ce qu'on demande, quand on est jeune, c'est ça : trouver une place et la garder. Pas besoin que la place soit confortable, c'est déjà tellement gratifiant de se sentir utile... je dirais même que c'est mieux, lorsqu'on occupe une place que personne ne veut et qui pourtant est indispensable. On a l'impression de vraiment combler un vide et d'avoir autour de nous de l'espace pour s'épanouir. Alors que se battre pour pouvoir manger à l'heure où le tas de gibier est toujours haut, c'est finalement se battre pour ne servir à rien.

Je pense que ma petite mission quotidienne me garantissait aussi une certaine impunité : personne n'avait vraiment envie de se débarrasser de moi parce que personne n'avait vraiment envie de me remplacer. Bref, j'étais libre comme l'air dans un Clan où les autres menaient une vie que je trouvais ridicule, et je me moquais d'eux à ma guise. J'ai beaucoup fait le pitre, quand j'étais jeune guerrier, lorsque j'avais du temps pour ça. Et quand je dis faire le pitre, c'est pas seulement raconter des conneries, hein ! Je cherchais la bagarre tout le temps, j'allais faire plein de petits numéros dangereux près des chutes d'eau, je cherchais absolument un moyen de plaire à Perche Farouche, qui m'ignorait.

En fait, elle n'était pas vraiment motivée à l'idée de se laisser charmer par un gamin casse-cou, je pense. Mais moi, je multipliais les imprudences en croyant que ça la convaincrait. Croyez pas que j'en pleure, hein ! C'était le moment le plus beau de ma vie, j'étais jeune, j'avais beaucoup d'espoir, et même si j'étais très naïf, ça me donnait des ailes. Ce temps-là me manque. Il n'en reste plus grand-chose, aujourd'hui. Je suis agile et plutôt habile pour énerver les gens en leur parlant, mais je ne recherche plus la bagarre, ni même le danger. Et même si j'ai toujours un peu le goût du spectacle... mes performances n'ont plus rien d'exceptionnel.

Mon père avait peur que je finisse par faire une bêtise. Il me disait d'arrêter, de me calmer un peu, d'attendre que mon heure vienne. Et moi je me demandais si ce n'était pas un message de Perche Farouche, qui n'était finalement pas si insensible à mes tentatives. Surtout que mon père m'avait fait des petits frères et sœurs, peu de temps auparavant, avec Chant de la Chouette, et l'une de mes sœurs aussi était sur le point de donner naissance à la portée de mon neveu qui plus tard, deviendrait Brasier Glacial. Bref, il n'y avait qu'une seule personne qui pouvait vraiment me donner la douche froide dont j'avais sans doute besoin, et la douche avait été un peu trop froide.

Je n'ai pas besoin de vous raconter comment Perche Farouche m'a incendié, après une assemblée, lorsque j'avais vingt-quatre lunes. Tous ceux qui étaient vivants à ce moment-là s'en rappellent, et je suis sûr qu'ils n'ont pas hésité à en reparlé, récemment, quand mes petits sont nés. Tas de commères ! Bref, Perche Farouche est parvenue à me casser dans ma lancée et à mettre un vrai doute sur mes espoirs. Vous savez, à cette époque, quand une femelle célibataire refusait les avances d'un beau et jeune guerrier, c'était plutôt très mal vu, et ça l'est toujours d'ailleurs. Autour de moi, tout le monde se mettait à la traiter de difficile qui ne risquait pas d'élever ses chatons un jour. Mais je n'entendais pas la chose de cette manière, parce que j'avais surtout honte de moi.

La mort de mon père, très peu de temps après, n'a rien arrangé. En peu de temps, je me suis senti parfaitement seul et je n'avais plus grand-chose à espérer de la vie. Comprenez que j'avais toujours vécu en pensant que mon avenir se trouvait du côté de Perche Farouche, et que d'un seul coup, elle n'était pas là, et ma famille m'abandonnait un peu. Ça a été dur, j'en ai bien bavé et pendant un moment.

Et pendant que je chialais, Étoile du Corbeau inventait le mariage. A se demander si on se foutait pas de ma gueule, ou si c'était pas pour éviter qu'une autre Perche Farouche ne dise, un jour, "non" à un autre Matin Embrasé. Je l'ai mal pris en tout cas. Maintenant que je n'avais plus aucune chance d'avoir "ma compagne" dans ma vie, le mariage, ça voulait dire que je mourrais probablement aussi seul que Poil de Bouc.

Ma petite sœur est devenue guerrière, Danse de Pétales, et tout est allé très vite aussi pour elle. Mais son jumeau, mon petit Nuage de Ronces, a eu un peu plus de mal qu'elle, parce qu'il ne se sentait plus trop à l'aise dans l'eau depuis un accident qui l'avait terrifié. Je ne crois pas avoir déjà vu Cœur de Ronces, même guerrier, traîner beaucoup avec une femelle. A croire que les mâles n'ont pas beaucoup de veine, dans notre famille, parce que mon père n'a pas été gâté non plus, quand on y réfléchit bien.

Je n'avais plus du tout d'espoir, et j'ai beaucoup changé. Pour ne pas avoir l'air d'un parfait raté dans mon Clan, je devais feindre l'euphorie, la bonne humeur, la gaieté. Je ne croyais plus en l'avenir, mais je m'y suis efforcé quand même, parce qu'il me restait peut-être quelques proches, dans ma famille, qui auraient été tristes de me voir abandonner si vite. C'est un peu comme ça que je suis devenu le vieux guerrier que vous croyez tous bien connaître. J'ai bien trompé mon monde.
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MessageSujet: Re: Matin Embrasé   Matin Embrasé Empty08.08.18 0:41

Éléphant

Oiseau privé d'ailes depuis un accident de vol, j'ai caché mon malheur et ma faiblesse derrière une peau épaisse de joie et de force. Il fallait que je sois un clown, quelqu'un qu'on ne prend jamais au sérieux et dont on ne soucie pas trop. Comme ça, j'évitais au moins de regarder derrière moi, je pouvais me contenter de vivre l'instant présent comme un poète. Museau Bleu est rapidement devenue une amie indispensable à mon inspiration. Elle est d'une finesse insoupçonnée, et comprend comme moi que ça ne sert à rien de s'attarder sur les choses difficiles ou insurmontables. Il faut parfois être beau joueur et savoir abandonner, pour rester la tête haute et pour pouvoir servir, fièrement, les intérêts du Clan.

J'ai été le mentor de Nuage de Rosée, qui est décédée suite à l'attaque des Lunar Pods et du Clan du Tonnerre qui avait également emporté ma sœur jumelle Belle Carpe. Elle aurait fait une très bonne remplaçante pour un patrouilleur de l'aube, vu son nom et son potentiel. Mais même si sa mort m'a attristé, peut-être plus que celle de ma sœur car elle était très jeune, j'ai su rester serein face à tout ça, et réagir en guerrier. Brasier Glacial et Nuage de Pluie m'ont aidé à me souvenir des vivants. Je n'avais jamais vraiment connu mon neveu, avant cet hiver-là, mais nos retrouvailles tardives m'ont réchauffé le cœur. Quant à Nuage de Pluie, le pauvre bougre avait un sourire si adorable que je ne m'en lassais plus de fanfaronner devant lui.

Pour ce qui s'agissait du Clan, j'aimais de moins en moins la tournure que son histoire prenait. Étoile de Pierre n'a jamais eu, à mes yeux, la carrure et le détachement d'un vrai chef, et même si je ne portais pas Étoile du Corbeau dans mon cœur, je pense que ce dernier aurait été beaucoup plus sage et plus utile à notre Clan. D'autant plus qu'il n'aurait jamais pensé à nommer Douce Orchidée comme lieutenante. Celle-la m'insupporte, à m'empêcher de raconter mes conneries. Comme si un Clan de déprimés muselés était plus efficace qu'un Clan de déprimés qui se donnaient du courage de leur mieux.

La deuxième plus grande déception de ma vie fut l'enlèvement de Petit Blaireau. Un gamin du Clan tout à fait adorable que j'avais tenu à promener. Ça me rendait dingue de les voir, lui et sa sœur, pour ainsi dire privés de soleil et d'air frais à cause des inquiétudes d'Étoile de Pierre. Alors je les ai emmenés sur les collines, où par je ne sais quel miracle, deux Lunar Pods les attendaient. Je n'ai pas pu sortir Petit Blaireau du piège. Inutile d'essayer de mettre cette catastrophe sur le dos des patrouilles qui ont laissé des ennemis s'infiltrer sur nos terres, inutile aussi de contester le manque de cran de notre chef, qui ne nous a jamais envoyé chez les Lunar Pods pour reprendre le petit.

Je me suis fait un sang d'encre, pendant une semaine, et contre toute attente, j'ai pu reparler ensuite à Perche Farouche. Au cours d'une matinée un peu spéciale qui m'avait donné matière à espérer quelque chose du lendemain, à nouveau. Si c'est juste de dire "après l'effort, réconfort", alors j'imagine qu'à ce moment-là, on a dû considérer quelque part que j'en avais bien assez chié comme ça.

Oh bien sûr, je ne me fais pas d'idées, notre relation ne s'officialisera jamais vraiment, mais... ça me fait tout drôle de penser, même aujourd'hui, qu'elle m'attendait peut-être. En tout cas, je ne l'avais jamais vue faire preuve de générosité avant nos retrouvailles, et j'ai trouvé ça beau.

Assez vite, finalement, les problèmes s'étaient résolus, les uns après les autres. J'avais une apprentie, Nuage de Nuit, et Perche Farouche ne tarderait pas à devenir la mère de nos quatre chatons. Je n'étais qu'une pâle imitation du père et du mentor que j'avais connus autrefois, mais... j'espérais enfin. Et Petit Blaireau est rentré au bercail, ultime remerciement envoyé par le destin.

Il y avait eu l'effort, il y avait eu le réconfort. Il ne me restait plus qu'à disparaître. Et le destin n'avait pas traîné. J'ai la bouche en feu, et je sens que petit à petit, j'approche de ma fin. Je vais pouvoir laisser mes petits grandir tranquillement, loin de l'enseignement de Poil de Bouc. Nuage de Nuit m'inquiète un peu plus, car elle est jeune, déraisonnable, et elle risque d'être un peu seule, sans moi, même si elle n'en montre rien. J'espère qu'en lui confiant mes petits, je lui permettrai de s'apaiser un peu et de trouver le chemin qui fera d'elle une vraie guerrière digne de Poil de Bouc.

Quant à Pluie Battante, qui mieux que lui saurait me remplacer auprès de mes petits ? Je m'en vais, je fuis nos terres, apaisé et confiant à leur propos. Ils ne souffriront pas plus longtemps mon agonie.
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